« Rôle de la Bceao dans le développement du secteur privé dans l’Umoa ». C’est autour de ce thème que le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a été appelé à intervenir lors du « Petit déjeuner du patronat ivoirien ». C’était le 1er mars
dernier à Abidjan. Dans sa communication, Tiémoko Meyliet Koné a tenu à préciser que les missions de la Bceao ne sont pas directement liées au développement du secteur privé. «L'objectif visé par ces missions est de contribuer à la mise en place d'un cadre macroéconomique propice au développement des activités économiques. De façon plus précise, les statuts de l'institut d'émission lui confèrent plusieurs responsabilités », a expliqué M. Koné. Il s'agit de définir et mettre en œuvre la politique monétaire ; de veiller à la stabilité́ du système bancaire et financier ; de promouvoir le bon fonctionnement et assurer la supervision et la sécurité́ des systèmes de paiement ; de mettre en œuvre la politique de change dans les conditions arrêtées par le Conseil des ministres ; et de gérer les
réserves officielles de change des Etats membres de l’Umoa. Selon lui, les statuts de la Bceao stipulent également que l'objectif de la politique monétaire est la stabilité des prix. Ils indiquent aussi que, sans préjudice de cet objectif, la Bceao apporte son soutien aux politiques économiques de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa), en vue d’une croissance saine et durable. C'est dans cette optique, explique M. Koné, que la Bceao, depuis sa création en 1962, a conçu et mis en œuvre plusieurs réformes visant la structuration et l'amélioration du cadre d'exercice de l'activité économique, en particulier au bénéfice du secteur privé. «En effet, le secteur privé, qui participe à plus de 75,0% à la formation du Produit intérieur brut (Pib), représente la composante principale des économies de l'Umoa.
Dans le secteur privé de l'Umoa, on remarquera :la prépondérance des Pme, qui représentent jusqu'à 95% du nombre d'entreprises recensées en fonction des pays ; l'importance des unités de production informelles, qui sont de loin le premier pourvoyeur d'emplois en milieu urbain », a révélé le gouverneur de la Bceao. Il a ajouté qu’en Côte d'Ivoire, le secteur privé est l'un des plus dynamiques et diversifiés de la sous-région. «En 2017, il a contribué pour 77,9% au Pib du pays, concentrant près de 70% de l'investissement et plus de 75% des crédits bancaires. Les Pme contribuent à environ 20% de la formation du Pib, à 12% de l’investissement national et à 23% de la création d'emplois modernes », a précisé M. Koné. Il estime que malgré les progrès réalisés, les entreprises privées de la zone sont confrontées à diverses contraintes, dont les plus importantes ont trait à l'environnement juridique et judiciaire ainsi qu'aux difficultés d'accès aux financements.
Mariama Diallo
dernier à Abidjan. Dans sa communication, Tiémoko Meyliet Koné a tenu à préciser que les missions de la Bceao ne sont pas directement liées au développement du secteur privé. «L'objectif visé par ces missions est de contribuer à la mise en place d'un cadre macroéconomique propice au développement des activités économiques. De façon plus précise, les statuts de l'institut d'émission lui confèrent plusieurs responsabilités », a expliqué M. Koné. Il s'agit de définir et mettre en œuvre la politique monétaire ; de veiller à la stabilité́ du système bancaire et financier ; de promouvoir le bon fonctionnement et assurer la supervision et la sécurité́ des systèmes de paiement ; de mettre en œuvre la politique de change dans les conditions arrêtées par le Conseil des ministres ; et de gérer les
réserves officielles de change des Etats membres de l’Umoa. Selon lui, les statuts de la Bceao stipulent également que l'objectif de la politique monétaire est la stabilité des prix. Ils indiquent aussi que, sans préjudice de cet objectif, la Bceao apporte son soutien aux politiques économiques de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa), en vue d’une croissance saine et durable. C'est dans cette optique, explique M. Koné, que la Bceao, depuis sa création en 1962, a conçu et mis en œuvre plusieurs réformes visant la structuration et l'amélioration du cadre d'exercice de l'activité économique, en particulier au bénéfice du secteur privé. «En effet, le secteur privé, qui participe à plus de 75,0% à la formation du Produit intérieur brut (Pib), représente la composante principale des économies de l'Umoa.
Dans le secteur privé de l'Umoa, on remarquera :la prépondérance des Pme, qui représentent jusqu'à 95% du nombre d'entreprises recensées en fonction des pays ; l'importance des unités de production informelles, qui sont de loin le premier pourvoyeur d'emplois en milieu urbain », a révélé le gouverneur de la Bceao. Il a ajouté qu’en Côte d'Ivoire, le secteur privé est l'un des plus dynamiques et diversifiés de la sous-région. «En 2017, il a contribué pour 77,9% au Pib du pays, concentrant près de 70% de l'investissement et plus de 75% des crédits bancaires. Les Pme contribuent à environ 20% de la formation du Pib, à 12% de l’investissement national et à 23% de la création d'emplois modernes », a précisé M. Koné. Il estime que malgré les progrès réalisés, les entreprises privées de la zone sont confrontées à diverses contraintes, dont les plus importantes ont trait à l'environnement juridique et judiciaire ainsi qu'aux difficultés d'accès aux financements.
Mariama Diallo