Une occasion saisie par le diplomate pour annoncer la volonté des autorités de son pays de renforcer les liens avec le continent africain. « Comme le veut notre Première ministre, Theresa May, avec le Brexit, nous allons en profiter pour renforcer nos relations avec le reste du monde notamment l’Afrique. Nous voulons un partenariat solide avec l’Ue, les pays membres du G7, du G8, du G20, du Conseil de sécurité de l’Onu et l’Afrique », a affirmé M. Hodgson. Dans sa communication, il est revenu sur les liens historiques, institutionnels, économiques entre la Grande Bretagne et les pays africains. « La Grande Bretagne et l’Afrique sont des partenaires importants. Nous sommes le premier investisseur dans le continent », a-t-il dit. L’option du Royaume-Uni, poursuit-il, est de renforcer davantage ses relations avec les pays africains. « Dans les années à venir, le Royaume-Uni veut faire des pays africains des amis et alliés proches et fiables. Nous serons surtout plus engagés et plus actifs que jamais dans le continent », a indiqué le diplomate britannique. Il a évoqué également l’avenir de la Grande Bretagne avec les pays de l’Ue. « Actuellement, notre priorité, c’est finaliser l’accord de sortie, faire avancer les négociations sur les relations entre le Royaume-Uni et l’Ue », expliqué George Hodgson. Selon ce dernier, le souhait des autorités britanniques c’est le succès de l’Ue. Dans sa communication, il a rappelé le référendum de juin 2016 qui a conduit au Brexit. Il a précisé que lors de ce référendum, 52 % de la population avaient voté pour quitter l’Ue. M. Hodgson a informé le public, que son pays va quitter l’Ue en mars 2019 et déjà, poursuit-il, un accord a été trouvé pour la période de transition.
Mariama Diallo
Mariama Diallo