Le nombre de catastrophes hydrométéorologiques (sécheresses, inondations, tempêtes, feux de brousse ou glissements de terrain), s’est considérablement amplifié au cours des derrières années. Ainsi, ces variabilités pluviométriques ont entraîné une mauvaise récolte sur le bassin arachidier en 2011, les inondations notamment, celle du 26 Août 2012 à Dakar, et plus récemment la disparition des pêcheurs de Nguet Ndar le 23 Mars 2013 dont 8 morts et 9 disparus, suite à la dégradation des conditions météorologiques. Fort de ce constat, l’ANACIM a regroupé les différents acteurs intervenant dans le processus d’élaboration et de la diffusion de l’information climatique, autour d’un atelier visant à valoriser les produits de recherches et les prévisions opérationnelles. Ceci dans l’optique de la réduction de la vulnérabilité des sociétés rurales par la proposition de projets qui répondent aux besoins réels des usagers. Il s’agira de réfléchir sur « des approches préventives pour la gestion des risques climatiques au niveau national et local » a indiqué le Directeur général de l’ANACIM, Maguèye Marame Ndao. Il soutient que cette approche pourra aider à « sauver non seulement nos récoltes, notre habitat, mais aussi des vies humaines ». Par ailleurs, le directeur général de l’ANACIM rappelle que l'information climatique est indispensable à la planification « dans plusieurs secteurs socio-économiques » dont « la pêche, l'agriculture, l'élevage, la santé, l'hydrologie, entre autres ».
Cependant, « l’acheminement de l’information vers les populations restent une préoccupation majeur au niveau de l’ANACIM », souligne-t-il. Car, le constat est qu’il y a « un manque d’une stratégie claire et bien articulée entre les différents partenaires pour concourir à la satisfaction des besoins des usagers », signale Maguèye Marame Ndao. C’est pourquoi, le directeur général de l’ANACIM affirme que dans cette rencontre de mise en place de stratégies de financements, il sera question de « faciliter et de renforcer une approche pluridisciplinaire entre les secteurs ». Ceci dans le but de « valoriser les produits de recherche et des prévisions opérationnelles » signale-t-il. Ce qui d’ailleurs pourra conduire à « la réduction de la vulnérabilité des activités socio-économiques », soutient Maguèye Marame Ndao.
Financé par le Programme régional Sociétés rurales, environnement et climat (PPR-SREC) de l'IRD, les résultats attendus de cet atelier tournent autour de la proposition d’axes de collaboration entre partenaires pour répondre aux besoins de chaque secteur d’usager. Il s’agira de songer à une approche pluridisciplinaire entre les secteurs (agronomie, climatologie, sociologie).
Amy Diallo
Cependant, « l’acheminement de l’information vers les populations restent une préoccupation majeur au niveau de l’ANACIM », souligne-t-il. Car, le constat est qu’il y a « un manque d’une stratégie claire et bien articulée entre les différents partenaires pour concourir à la satisfaction des besoins des usagers », signale Maguèye Marame Ndao. C’est pourquoi, le directeur général de l’ANACIM affirme que dans cette rencontre de mise en place de stratégies de financements, il sera question de « faciliter et de renforcer une approche pluridisciplinaire entre les secteurs ». Ceci dans le but de « valoriser les produits de recherche et des prévisions opérationnelles » signale-t-il. Ce qui d’ailleurs pourra conduire à « la réduction de la vulnérabilité des activités socio-économiques », soutient Maguèye Marame Ndao.
Financé par le Programme régional Sociétés rurales, environnement et climat (PPR-SREC) de l'IRD, les résultats attendus de cet atelier tournent autour de la proposition d’axes de collaboration entre partenaires pour répondre aux besoins de chaque secteur d’usager. Il s’agira de songer à une approche pluridisciplinaire entre les secteurs (agronomie, climatologie, sociologie).
Amy Diallo