Selon un communiqué de presse, deux tables rondes ont rythmé cet événement. La première avait pour intitulé « Coût de la dette en Afrique : à quels obstacles faisons-nous face ? Comment y remédier». Durant ce premier échange modéré par Nicolas Jean, Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la Présidence de la République togolaise, Anne-Laure Kiechel, fondatrice de Global Sovereign Advisory, Jean-Marc Brou, conseiller du Premier ministre ivoirien, Felix Edoh-Kossi Amenounve, directeur général de la Brvm et président de l’Association des bourses africaines, Stanislas Zeze, président directeur général de Bloomfield Investment Corporation, Youssouf Fadiga, directeur général de la Banque nationale d’investissement de Côte d’Ivoire et Hamet Aguemon, associé chez Southbridge, ont pu débattre sur les raisons d’un constat clair pour l’ensemble des membres d’A new Road:
l’Afrique n’est pas surendettée mais sous financée.
La seconde table ronde portait sur le thème suivant : «La dette : outil au service de l’émergence de champions nationaux et panafricains dans des secteurs stratégiques». Cet échange était composé des membres suivants : Siandou Fofana, Ministre du tourisme et des loisirs de Côte d’Ivoire, Papa Amadou Sarr, Ministre délégué général à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes du Sénégal, Roselyne Chambrier, Présidente directrice générale d’Arise Ivoire, Laurent Thorrance, Gérant d’Axelcium, Olivier Granet, associé gérant et directeur général de Kasada capital management, Wilfried Lauriano Do Rego, président du conseil de surveillance de Kpmg France et coordonateur du Conseil présidentiel pour l’Afrique ainsi que Pedro Novo, directeur exécutif en charge de l’export de Bpi France. Ce débat à quant à lui davantage porté sur les dispositifs efficaces pour soutenir les projets de développement et leur inclusivité.
Nicolas Jean, associé et membre du comité exécutif du cabinet d’avocats Gide, à l’initiative du think tank explique : «Je retiens de nos premiers échanges beaucoup d’énergie et la volonté de peser sur le débat par cette démarche que nous voulons collaborative. Je me souviens également que les termes de dérégulation, de monopoles, d’aides d’états ont été évoqués, et que certains gros mots d’hier sont peut-être les solutions de demain !».
« La naissance de ce think tank tombe au bon moment. Nous poser ces questions ensemble maintenant doit permettre d’aider les pays africains à obtenir les meilleures conditions d’accès aux financements. Cela passe notamment par le coût de la dette, c’est l’élément primordial expliquant la situation actuelle dans laquelle nous nous trouvons. Je suis très heureuse d’avoir pris part à cet échange et de contribuer à mon niveau aux travaux d’A new Road », a déclaré Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la Présidence de la République togolaise.
L’initiative A new Road a pour ambition de participer aux côtés des sociétés civiles et États africains à la construction d'une Afrique toujours plus résiliente, forte et souveraine. A cet effet les 25 membres du think tank ont décidé de conduire une réflexion collective et participative en résonnance et en cohérence avec les travaux actuellement menés sur la soutenabilité des dettes africaines et, plus généralement, sur le financement de ces économies et le développement des investissements étrangers.
L’objectif d’A new Road annoncé lors de la cérémonie de lancement est de proposer dans un premier temps un livre blanc de recommandations aux fins notamment d’encourager les banques et les bailleurs de fonds à prendre en compte le risque réel en Afrique, plutôt qu’un risque perçu, décalé de la réalité et des réformes déjà engagées. En parallèle, il s’agira de favoriser le développement du continent et l’émergence de champions nationaux et panafricains en proposant des mécanismes innovants de partage des risques et des responsabilités entre le secteur public et le secteur privé.
Adou FAYE
l’Afrique n’est pas surendettée mais sous financée.
La seconde table ronde portait sur le thème suivant : «La dette : outil au service de l’émergence de champions nationaux et panafricains dans des secteurs stratégiques». Cet échange était composé des membres suivants : Siandou Fofana, Ministre du tourisme et des loisirs de Côte d’Ivoire, Papa Amadou Sarr, Ministre délégué général à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes du Sénégal, Roselyne Chambrier, Présidente directrice générale d’Arise Ivoire, Laurent Thorrance, Gérant d’Axelcium, Olivier Granet, associé gérant et directeur général de Kasada capital management, Wilfried Lauriano Do Rego, président du conseil de surveillance de Kpmg France et coordonateur du Conseil présidentiel pour l’Afrique ainsi que Pedro Novo, directeur exécutif en charge de l’export de Bpi France. Ce débat à quant à lui davantage porté sur les dispositifs efficaces pour soutenir les projets de développement et leur inclusivité.
Nicolas Jean, associé et membre du comité exécutif du cabinet d’avocats Gide, à l’initiative du think tank explique : «Je retiens de nos premiers échanges beaucoup d’énergie et la volonté de peser sur le débat par cette démarche que nous voulons collaborative. Je me souviens également que les termes de dérégulation, de monopoles, d’aides d’états ont été évoqués, et que certains gros mots d’hier sont peut-être les solutions de demain !».
« La naissance de ce think tank tombe au bon moment. Nous poser ces questions ensemble maintenant doit permettre d’aider les pays africains à obtenir les meilleures conditions d’accès aux financements. Cela passe notamment par le coût de la dette, c’est l’élément primordial expliquant la situation actuelle dans laquelle nous nous trouvons. Je suis très heureuse d’avoir pris part à cet échange et de contribuer à mon niveau aux travaux d’A new Road », a déclaré Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la Présidence de la République togolaise.
L’initiative A new Road a pour ambition de participer aux côtés des sociétés civiles et États africains à la construction d'une Afrique toujours plus résiliente, forte et souveraine. A cet effet les 25 membres du think tank ont décidé de conduire une réflexion collective et participative en résonnance et en cohérence avec les travaux actuellement menés sur la soutenabilité des dettes africaines et, plus généralement, sur le financement de ces économies et le développement des investissements étrangers.
L’objectif d’A new Road annoncé lors de la cérémonie de lancement est de proposer dans un premier temps un livre blanc de recommandations aux fins notamment d’encourager les banques et les bailleurs de fonds à prendre en compte le risque réel en Afrique, plutôt qu’un risque perçu, décalé de la réalité et des réformes déjà engagées. En parallèle, il s’agira de favoriser le développement du continent et l’émergence de champions nationaux et panafricains en proposant des mécanismes innovants de partage des risques et des responsabilités entre le secteur public et le secteur privé.
Adou FAYE