Ainsi, l’idée est d’optimiser les apports en eau en passant de 1,2 milliards de mètres cubes d’eau à 2,1 milliards de mètres cubes par an, en vue de valoriser les superficies irriguées, de créer des emplois, de restaurer la réserve spéciale avifaune du Ndiael, porter les productions halieutiques de 2000 à 4000 tonnes, couvrir les besoins en eau potable des 96 villages riverains du lac de Guiers. D’ailleurs le directeur général de l’Office du lac de Guiers, Amadou Bocoum a révélé que des travaux sur les ouvrages vont être menés pour un coût estimatif de 266 millions de FCFA. Et ceci va permettre de prendre en compte les besoins en eau potable de 13.000 personnes. Et du coup une enveloppe d’1 milliard sera débloquée pour le reste des années à venir dans le cadre du budget d’investissement. « Nous allons tout faire pour qu’en fin 2014 le manque d’eau potable soit un vieux souvenir », a dit Amadou Bocoum. L’état des lieux a permis de découvrir une dégradation de la qualité Eau et Environnement, la vétusté des ouvrages et des stations hydro -climatiques, la dégradation des ouvrages de protection. Le projet de restauration des fonctions socio-économiques du système de lac de Guiers va alors permettre d’ouvrir des points d’accès avec le faucardage mécanique de 30 hectares de typha autour des villages , le curage et reprofilage de Yetti Nione sur 28 , l’aménagement des 20 000 hectares autour du Ndiael.
Adama Sall
Adama Sall