Le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les Institutions, Mansour Sy lors de la table-ronde tenue ce 25 mars, sur la gouvernance des institutions au Sénégal est revenu sur l’audit de l’administration sénégalaise. Ainsi, la nouvelle gouvernance de la Fonction publique sénégalaise traduit la volonté du président Macky Sall d'instaurer « un dialogue social constructif et réaliste » dans le fonctionnement de l'Etat, indique Mansour Sy. Pour ce dernier, « Macky Sall a imprimé une nouvelle marque à la gouvernance de la Fonction publique et un dialogue social constructif et réaliste au regard de tout ce qui a été fait ». Il faisait référence à l'audit physique du fichier des agents de l'Etat. Sur ce, Mansour Sy déclare qu’à ce jour, « 121.954 agents de l’Etat ont été audités, dont près de 10.853 cas de contentieux nécessitant des vérifications ultérieurs, soit 8,89% du fichier ». Selon lui, grâce à cet audit, l'Etat du Sénégal va s'orienter résolument vers la modernisation de la gestion des ressources humaines de l'Administration publique. Il est d’avis que « l’impulsion d'un nouveau mode de gouvernance de la Fonction publique s'est manifestée, par la volonté de corriger les disparités et les incohérences de notre système actuel de rémunération ». Il soutient en outre, qu’une nouvelle administration est en gestation, après une année d’exercice du pouvoir du régime actuel.
Cette nouvelle Fonction publique qui est en train de naître, s’attèle à couver, à conforter et entourer de toutes les attentions, tous les Sénégalais désireux de hisser leur pays au firmament des nations.
Sur un autre registre, Imaïla Madior Fall, professeur en droit constitutionnel à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, estime que le président Macky Sall, en ramenant le mandat du Chef de l’Etat au quinquennat « restaure l’orthodoxie ». Toutefois, il souligne que « le président de la République sera évalué à la fin de son mandat de 7 ans ou 5 ans » et devra rendre des comptes. Imaïla Madior Fall déplore par ailleurs, les récurrentes révisions de la Constitution sénégalaise, faisant de notre pays, le « champion du monde » dans ce domaine et occasionnant ainsi, une sorte de « désacralisation de la Constitution ». Sur cette question, le Premier ministre, Abdoul Mbaye déclare que le président Macky Sall ne compte pas profiter des faiblesses de la Constitution et des institutions, mais il souhaite plutôt léguer à la postérité « une démocratie renforcée et corrigée de ses imperfections ».
Amy Diallo
Cette nouvelle Fonction publique qui est en train de naître, s’attèle à couver, à conforter et entourer de toutes les attentions, tous les Sénégalais désireux de hisser leur pays au firmament des nations.
Sur un autre registre, Imaïla Madior Fall, professeur en droit constitutionnel à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, estime que le président Macky Sall, en ramenant le mandat du Chef de l’Etat au quinquennat « restaure l’orthodoxie ». Toutefois, il souligne que « le président de la République sera évalué à la fin de son mandat de 7 ans ou 5 ans » et devra rendre des comptes. Imaïla Madior Fall déplore par ailleurs, les récurrentes révisions de la Constitution sénégalaise, faisant de notre pays, le « champion du monde » dans ce domaine et occasionnant ainsi, une sorte de « désacralisation de la Constitution ». Sur cette question, le Premier ministre, Abdoul Mbaye déclare que le président Macky Sall ne compte pas profiter des faiblesses de la Constitution et des institutions, mais il souhaite plutôt léguer à la postérité « une démocratie renforcée et corrigée de ses imperfections ».
Amy Diallo