Le PSE s’annonce ainsi sous de bons auspices du moins avec l’UE. Selon M. Piebalgs ce soutien couvre la période 2014-2020. Il a ajouté qu’entre 2008 et 2013, le soutien financier de l’UE en faveur du Sénégal se chiffre à 270 millions d’euros, soit 177,108 milliards FCFA.
A propos du PSE, le Commissaire européen affirme qu’il est « quelque chose de nouveau dans le partenariat entre l’UE et les pays africains parce que c’est une analyse globale de tous les défis du Sénégal et indique les priorités ». Dans le même registre, il a soutenu qu’il y a une cohérence ente le programme économique de l’UE résumé dans le document de référence intitulé « un programme pour le changement » et le PSE.
M. Andris Piebalgs s’est réjoui également du caractère global du PSE qui entend favoriser la croissance économique du Sénégal dont l’agriculture doit demeurer l’un des piliers. A ce titre, il a préconisé un équilibre entre l’agro-industrie et les exploitations familiales pour assurer l’autosuffisance alimentaire du pays et contribuer à l’augmentation des exportations.
M. Piebalgs dit soutenir le diagnostic du PSE concernant le secteur de l’énergie qui est essentiel au décollage économique du pays et la réduction des inégalités sociales. « Dans l’état actuel, ce secteur nécessite d’importantes réformes », avance- -il devant le président Macky Sall et les autres partenaires techniques et financiers.
El Hadji Diakhaté,envoyé spécial à Paris