La guerre en Ukraine continue de plomber les marchés européens. A la Bourse de Paris, l'indice CAC 40 plongeait de 3,6 % vendredi en début d'après-midi à 6.143 points, alors que l'invasion russe se poursuit sans relâche .
Selon le président français, Emmanuel Macron, qui s'est entretenu avec Vladimir Poutine, « le pire est à venir » et la Russie veut « prendre le contrôle » de toute l'Ukraine. « Les risques d'escalade restent importants et cette crise ne sera pas réglée rapidement », souligne Christian Parisot d'Aurel BGC.
Le « sauve-qui-peut » sur les actifs russes, à l'œuvre depuis le début de l'invasion, commence à déteindre sur l'ensemble des marchés du Vieux Continent. Les investisseurs ont retiré 6,7 milliards de dollars des fonds actions européens au cours de la semaine passée. Ce sont « les sorties les plus importantes des deux dernières décennies », observe Emmanuel Cau de Barclays. L'impact de la fuite des capitaux sur la devise européenne est brutal : l'euro a perdu 2,5 % contre le dollar cette semaine pour tomber sous 1,10 dollar pour la première fois depuis mai 2020.
La Bourse de Londres limite les dégâts
L'indice parisien a sombré de 8,8 % cette semaine, soit sa pire performance depuis le début de la pandémie, en mars 2020. Le CAC 40 affiche désormais des pertes de 16% depuis son record historique établi le 5 janvier dernier après avoir enchaîné trois séances de pertes supérieures à 2% depuis le début de l'invasion. Il a effacé en deux mois à peine la quasi-totalité des gains enregistrés depuis la pandémie et s'approche désormais de son niveau d'avant-crise.
La plupart des places boursières européennes traversent des difficultés de même ampleur. A Francfort, le DAX allemand a plongé d'environ 9% cette semaine, et de 18,5% depuis son pic (aussi le 5 janvier). Reflet des tensions croissantes sur les places boursières du Vieux Continent, l'indice de la volatilité - parfois surnommé l'indice de la peur -, a retrouvé ses plus hauts niveaux depuis la panique boursière de mars 2020, à plus de 45 points en Europe.
« Les perspectives sont catastrophiques » pour les marchés européens, estiment les analystes d'Alpha Value. « Le pire est à venir, et pas seulement sur le champ de bataille », alertent-ils.
Seule la Bourse de Londres parvient à limiter les dégâts, car les producteurs de matières premières pèsent lourd dans son indice de référence. Le FTSE 100 affiche tout de même des pertes de près de 6% cette semaine.
Avec lesechos.fr
Selon le président français, Emmanuel Macron, qui s'est entretenu avec Vladimir Poutine, « le pire est à venir » et la Russie veut « prendre le contrôle » de toute l'Ukraine. « Les risques d'escalade restent importants et cette crise ne sera pas réglée rapidement », souligne Christian Parisot d'Aurel BGC.
Le « sauve-qui-peut » sur les actifs russes, à l'œuvre depuis le début de l'invasion, commence à déteindre sur l'ensemble des marchés du Vieux Continent. Les investisseurs ont retiré 6,7 milliards de dollars des fonds actions européens au cours de la semaine passée. Ce sont « les sorties les plus importantes des deux dernières décennies », observe Emmanuel Cau de Barclays. L'impact de la fuite des capitaux sur la devise européenne est brutal : l'euro a perdu 2,5 % contre le dollar cette semaine pour tomber sous 1,10 dollar pour la première fois depuis mai 2020.
La Bourse de Londres limite les dégâts
L'indice parisien a sombré de 8,8 % cette semaine, soit sa pire performance depuis le début de la pandémie, en mars 2020. Le CAC 40 affiche désormais des pertes de 16% depuis son record historique établi le 5 janvier dernier après avoir enchaîné trois séances de pertes supérieures à 2% depuis le début de l'invasion. Il a effacé en deux mois à peine la quasi-totalité des gains enregistrés depuis la pandémie et s'approche désormais de son niveau d'avant-crise.
La plupart des places boursières européennes traversent des difficultés de même ampleur. A Francfort, le DAX allemand a plongé d'environ 9% cette semaine, et de 18,5% depuis son pic (aussi le 5 janvier). Reflet des tensions croissantes sur les places boursières du Vieux Continent, l'indice de la volatilité - parfois surnommé l'indice de la peur -, a retrouvé ses plus hauts niveaux depuis la panique boursière de mars 2020, à plus de 45 points en Europe.
« Les perspectives sont catastrophiques » pour les marchés européens, estiment les analystes d'Alpha Value. « Le pire est à venir, et pas seulement sur le champ de bataille », alertent-ils.
Seule la Bourse de Londres parvient à limiter les dégâts, car les producteurs de matières premières pèsent lourd dans son indice de référence. Le FTSE 100 affiche tout de même des pertes de près de 6% cette semaine.
Avec lesechos.fr