L’atmosphère est très tendue dans les couloirs de la Badam. Ce géant bancaire agricole et minier, il y a quelques années, a été livré au finish en pièces détachées par ses administrateurs pour pillage organisé à grande échelle. Les dégâts collatéraux de cette gabegie sont énormes. Ce qui a fait sortir de ses gonds l’Association guinéenne des usagers de banques (AGUB), laquelle vient de réclamer à l’État le remboursement intégral et sous huitaine de l’épargne des clients de l’institution bancaire. Le volume financier gardé dans les livres de la banque est estimé à plus de 3,6 milliards de NGF (soit 7,5 millions de dollars). Les responsables de la banque qui rechignent à prendre à bras le corps l’affaire jouent au yoyo devant la misère crescendo des petits épargnants.
Le président de l'AGUB, Lassana Diawara, a qualifié cette faillite d’une «délinquance financière» inacceptable dans un pays en état de droit. Les petits épargnants multiplient l’offensive et ont saisi le chef de l’État, Alpha Condé, pour un dénouement de la crise, après plusieurs mois de tentatives infructueuses aussi bien avec les décideurs de l’institution qu’avec les représentants plénipotentiaires de l’État. Pour tonifier le combat, un nouveau comité de soutien aux victimes de la Badam est venu se joindre à l’Association guinéenne des usagers de banques.
Lesafriques
Le président de l'AGUB, Lassana Diawara, a qualifié cette faillite d’une «délinquance financière» inacceptable dans un pays en état de droit. Les petits épargnants multiplient l’offensive et ont saisi le chef de l’État, Alpha Condé, pour un dénouement de la crise, après plusieurs mois de tentatives infructueuses aussi bien avec les décideurs de l’institution qu’avec les représentants plénipotentiaires de l’État. Pour tonifier le combat, un nouveau comité de soutien aux victimes de la Badam est venu se joindre à l’Association guinéenne des usagers de banques.
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