Le Sommet extraordinaire a été convoqué à l’effet d’examiner le rapport du médiateur de la Cedeao pour la Guinée et la situation des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali.
Les Chefs d'État et de Gouvernement ont examiné le rapport présenté par Thomas Boni Yayi sur la situation en Guinée, ainsi que les memoranda sur la situation en Guinée et celle des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali.
Au titre de la Guinée, la Conférence a rappelé que lors du 61ème Sommet ordinaire tenu le 3 juillet 2022 à Accra, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont demandé au Médiateur de poursuivre les discussions avec les Autorités de transition en vue de l’établissement d’un chronogramme de transition acceptable au plus tard le 1er août 2022, à défaut de quoi les sanctions économiques et financières prévues seraient mises en application, outre des sanctions plus ciblées, conformément aux délibérations du Sommet extraordinaire tenu le 25 mars 2022 à Accra.
La Conférence avait également décidé de maintenir la suspension de la Guinée de tous les organes décisionnels de la Cedeao et de demeurer saisie de la situation dans cet Etat membre.
A l’issue des échanges qui ont suivi l’examen du rapport présenté par le Médiateur de la Cedeao pour la Guinée sur la situation dans cet Etat membre, et notant que des progrès insuffisants ont été réalisés en ce qui concerne l’établissement d’un chronogramme de transition acceptable, la Conférence décide d'imposer à la Guinée des sanctions graduelles au niveau diplomatique, économique et financière comme suit.
Le rappel pour consultations par les Etats membres de la Cedeao de leurs ambassadeurs accrédités auprès de la République de Guinée ; la suspension de toute assistance et transaction financière en faveur de la Guinée par les institutions financières de la Cedeao, notamment la Bidc. La Cedeao a décidé également de sanctions ciblées à l’encontre des personnes et groupes de personnes citées sur la liste figurant dans la Décision Msc. A/Dec 4/09/2022, y compris les membres des autres institutions de la transition et toute autre personne cherchant à empêcher le retour à l'ordre constitutionnel en Guinée dans un délai raisonnable.
« Ces sanctions comprennent le gel des avoirs financiers ; l’interdiction de voyager. Ces sanctions ont été prises dans le souci de faciliter le processus de retour rapide à l'ordre constitutionnel en Guinée, une condition préalable à la paix, à la stabilité et au développement. La Conférence engage toutes les institutions de la Communauté à prendre des mesures assurant l’application immédiate de ces sanctions », précise la Cedeao.
La Conférence appelle l'Union africaine, les Nations unies et les autres organisations partenaires à soutenir l'application de ces sanctions et à continuer d’apporter leur soutien à la Guinée en vue de la réussite de la transition politique.
La Conférence demande aux Autorités de la Guinée d’accepter dans un délai d’un mois, à compter du 22 septembre 2022, une durée de transition raisonnable et acceptable par la Cedeao, sous peine de sanctions plus sévères.
Adou FAYE
Les Chefs d'État et de Gouvernement ont examiné le rapport présenté par Thomas Boni Yayi sur la situation en Guinée, ainsi que les memoranda sur la situation en Guinée et celle des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali.
Au titre de la Guinée, la Conférence a rappelé que lors du 61ème Sommet ordinaire tenu le 3 juillet 2022 à Accra, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont demandé au Médiateur de poursuivre les discussions avec les Autorités de transition en vue de l’établissement d’un chronogramme de transition acceptable au plus tard le 1er août 2022, à défaut de quoi les sanctions économiques et financières prévues seraient mises en application, outre des sanctions plus ciblées, conformément aux délibérations du Sommet extraordinaire tenu le 25 mars 2022 à Accra.
La Conférence avait également décidé de maintenir la suspension de la Guinée de tous les organes décisionnels de la Cedeao et de demeurer saisie de la situation dans cet Etat membre.
A l’issue des échanges qui ont suivi l’examen du rapport présenté par le Médiateur de la Cedeao pour la Guinée sur la situation dans cet Etat membre, et notant que des progrès insuffisants ont été réalisés en ce qui concerne l’établissement d’un chronogramme de transition acceptable, la Conférence décide d'imposer à la Guinée des sanctions graduelles au niveau diplomatique, économique et financière comme suit.
Le rappel pour consultations par les Etats membres de la Cedeao de leurs ambassadeurs accrédités auprès de la République de Guinée ; la suspension de toute assistance et transaction financière en faveur de la Guinée par les institutions financières de la Cedeao, notamment la Bidc. La Cedeao a décidé également de sanctions ciblées à l’encontre des personnes et groupes de personnes citées sur la liste figurant dans la Décision Msc. A/Dec 4/09/2022, y compris les membres des autres institutions de la transition et toute autre personne cherchant à empêcher le retour à l'ordre constitutionnel en Guinée dans un délai raisonnable.
« Ces sanctions comprennent le gel des avoirs financiers ; l’interdiction de voyager. Ces sanctions ont été prises dans le souci de faciliter le processus de retour rapide à l'ordre constitutionnel en Guinée, une condition préalable à la paix, à la stabilité et au développement. La Conférence engage toutes les institutions de la Communauté à prendre des mesures assurant l’application immédiate de ces sanctions », précise la Cedeao.
La Conférence appelle l'Union africaine, les Nations unies et les autres organisations partenaires à soutenir l'application de ces sanctions et à continuer d’apporter leur soutien à la Guinée en vue de la réussite de la transition politique.
La Conférence demande aux Autorités de la Guinée d’accepter dans un délai d’un mois, à compter du 22 septembre 2022, une durée de transition raisonnable et acceptable par la Cedeao, sous peine de sanctions plus sévères.
Adou FAYE