Le Repes, en collaboration avec l’Ipar a tenu ce matin un atelier de validation d’une étude « Diagnostique de la vulnérabilité du secteur de la pèche face aux activités pétrolières et gazières offshore ». Selon l’Honorable député Juliette Paul Zingan qui présidait l’atelier de validation, il y a beaucoup de supputations, par rapport à l’exploitation future du pétrole et du gaz et certains parlent de ce qu’ils ne connaissent pas.
La secrétaire de la commission énergies et ressources minérales de l’Assemblée nationale souligne, en ce sens, qu’il est bon que les gens puissent avoir une clarté et une compréhension par rapport aux actions qui vont se définir dans le temps concernant la pêche et l’exploitation des hydrocarbures.
Pour le parlementaire membre du Repes, l’étude menée par des universitaires engagés par l’Ipar, va permettre d’avoir des données probantes qui serviront aux populations de savoir ce qu’il en est avec les ressources naturelles, mais également cela vise à éclairer les prises de décisions liées aux politiques publiques.
L’étude relèves quelques risques et impacts potentiels de l’extraction des hydrocarbures offshore sur les écosystèmes marins et côtiers. Il s’agit, d’après les résultats « provisoires » de l’étude, d’une pollution sonore (vibrations, émissions de bruits), chimique (rejet de matières dangereuses et hydrocarbures), émissions dans l’air, l’eau et les sols, raréfaction de certaines espèces perturbant la chaine alimentaire etc.
Sur les activités socio-économiques, les potentiels impacts sont, entre autres, liés, selon l’étude, à la superposition des zones de pêche avec des sites d’exploitation pétro-gaziers. En ce sens, l’étude donne l’exemple de Saint-Louis où les activités de développement du champ gazier ont été entreprises jusqu’au niveau de la zone de pêche artisanale de « Diatara ». Aussi, l’étude révèle dans la foulée que les pêcheurs appréhendent avec inquiétude l’exploitation du pétrole et du gaz dans leurs espaces traditionnels.
En termes de recommandation, l’étude souligne l’importance de réactualiser la stratégie nationale sur la biodiversité en intégrant les connaissances sur la biodiversité marine et côtière et les habitats sensibles produites lors de l’état de référence. Elle recommande également la restauration des habitats sensibles et le renforcement des aires marines protégées après la délimitation précise de la zone économique exclusive du Sénégal.
L’étude recommande aussi la reconnaissance des droits d’usages aux pêcheurs et l’exclusivité dans des zones de pêche bien délimitées, l’implication des acteurs de la pêche et des communautés côtières dans les processus de décision sur l’exploitation pétrolière et gazière.
Bassirou MBAYE
La secrétaire de la commission énergies et ressources minérales de l’Assemblée nationale souligne, en ce sens, qu’il est bon que les gens puissent avoir une clarté et une compréhension par rapport aux actions qui vont se définir dans le temps concernant la pêche et l’exploitation des hydrocarbures.
Pour le parlementaire membre du Repes, l’étude menée par des universitaires engagés par l’Ipar, va permettre d’avoir des données probantes qui serviront aux populations de savoir ce qu’il en est avec les ressources naturelles, mais également cela vise à éclairer les prises de décisions liées aux politiques publiques.
L’étude relèves quelques risques et impacts potentiels de l’extraction des hydrocarbures offshore sur les écosystèmes marins et côtiers. Il s’agit, d’après les résultats « provisoires » de l’étude, d’une pollution sonore (vibrations, émissions de bruits), chimique (rejet de matières dangereuses et hydrocarbures), émissions dans l’air, l’eau et les sols, raréfaction de certaines espèces perturbant la chaine alimentaire etc.
Sur les activités socio-économiques, les potentiels impacts sont, entre autres, liés, selon l’étude, à la superposition des zones de pêche avec des sites d’exploitation pétro-gaziers. En ce sens, l’étude donne l’exemple de Saint-Louis où les activités de développement du champ gazier ont été entreprises jusqu’au niveau de la zone de pêche artisanale de « Diatara ». Aussi, l’étude révèle dans la foulée que les pêcheurs appréhendent avec inquiétude l’exploitation du pétrole et du gaz dans leurs espaces traditionnels.
En termes de recommandation, l’étude souligne l’importance de réactualiser la stratégie nationale sur la biodiversité en intégrant les connaissances sur la biodiversité marine et côtière et les habitats sensibles produites lors de l’état de référence. Elle recommande également la restauration des habitats sensibles et le renforcement des aires marines protégées après la délimitation précise de la zone économique exclusive du Sénégal.
L’étude recommande aussi la reconnaissance des droits d’usages aux pêcheurs et l’exclusivité dans des zones de pêche bien délimitées, l’implication des acteurs de la pêche et des communautés côtières dans les processus de décision sur l’exploitation pétrolière et gazière.
Bassirou MBAYE