Via un communiqué, l’Ong soutient que ce récent rapport, publié le 21 janvier par l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture confirme les inquiétudes de Greenpeace Afrique concernant “l’impact négatif considérable” des usines de farine et d’huile de poisson au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.
D’après le même rapport, en 2018, les usines de farine de poisson installées au Sénégal comptaient 129 travailleurs permanents et 264 travailleurs temporaires, généralement recrutés parmi la population locale.
L’Ong souligne que ces industries présentent ainsi un faible poids socio-économique alors qu'elles représentent une menace majeure pour les moyens de subsistance de 600 mille travailleurs du secteur de la pêche artisanale parmi lesquels des milliers opèrent dans les activités de post-capture, dominées pour l’essentiel par des femmes mareyeuses, micro-mareyeuses et transformatrices de produits halieutiques.
"Les États Ouest-africains devraient se passer de ces industries destructives et prendre leurs responsabilités afin de préserver la sécurité alimentaire, les emplois et le bien-être des populations.” ajoute Dr Aliou Ba, responsable de la campagne Océans.
D’après lui : “Nos gouvernements ont créé un modèle économique qui profite aux industriels des pays développés, plutôt qu'à notre propre population. Ils doivent changer cela maintenant. Tout type de développement devrait placer les intérêts des peuples africains en son centre.”
Le communiqué indique dans la foulée que la matière première utilisée dans ces usines consiste en de grandes quantités de petits poissons pélagiques (essentiellement des sardinelles et des ethmaloses) pêchés dans les eaux marines et estuariennes puis transformés en farine ou huile de poisson pour nourrir des animaux dans les pays développés au détriment de la consommation locale.
Greenpeace Afrique dit continuer de réclamer des actes forts de la part de l'Etat du Sénégal pour la durabilité de la pêche et la protection des métiers des femmes transformatrices de poissons.
Il s’agit selon le document, du le gel de nouvelles autorisations d'implantation d'usines de farine de poisson comme stipulé dans les recommandations des concertations nationales sur les usines de farine et d'huile de poisson tenues le 24 Octobre 2019, de la prise de décision interdisant l’utilisation du poisson entier par les usines de farine et d’huile de poisson, et la fermeture des usines de farine et d’huile de poisson utilisant du poisson frais propre à la consommation humaine, de la protection des métiers des femmes par la signature du décret de reconnaissance des métiers de la transformation artisanale des produits halieutiques.
Bassirou MBAYE
D’après le même rapport, en 2018, les usines de farine de poisson installées au Sénégal comptaient 129 travailleurs permanents et 264 travailleurs temporaires, généralement recrutés parmi la population locale.
L’Ong souligne que ces industries présentent ainsi un faible poids socio-économique alors qu'elles représentent une menace majeure pour les moyens de subsistance de 600 mille travailleurs du secteur de la pêche artisanale parmi lesquels des milliers opèrent dans les activités de post-capture, dominées pour l’essentiel par des femmes mareyeuses, micro-mareyeuses et transformatrices de produits halieutiques.
"Les États Ouest-africains devraient se passer de ces industries destructives et prendre leurs responsabilités afin de préserver la sécurité alimentaire, les emplois et le bien-être des populations.” ajoute Dr Aliou Ba, responsable de la campagne Océans.
D’après lui : “Nos gouvernements ont créé un modèle économique qui profite aux industriels des pays développés, plutôt qu'à notre propre population. Ils doivent changer cela maintenant. Tout type de développement devrait placer les intérêts des peuples africains en son centre.”
Le communiqué indique dans la foulée que la matière première utilisée dans ces usines consiste en de grandes quantités de petits poissons pélagiques (essentiellement des sardinelles et des ethmaloses) pêchés dans les eaux marines et estuariennes puis transformés en farine ou huile de poisson pour nourrir des animaux dans les pays développés au détriment de la consommation locale.
Greenpeace Afrique dit continuer de réclamer des actes forts de la part de l'Etat du Sénégal pour la durabilité de la pêche et la protection des métiers des femmes transformatrices de poissons.
Il s’agit selon le document, du le gel de nouvelles autorisations d'implantation d'usines de farine de poisson comme stipulé dans les recommandations des concertations nationales sur les usines de farine et d'huile de poisson tenues le 24 Octobre 2019, de la prise de décision interdisant l’utilisation du poisson entier par les usines de farine et d’huile de poisson, et la fermeture des usines de farine et d’huile de poisson utilisant du poisson frais propre à la consommation humaine, de la protection des métiers des femmes par la signature du décret de reconnaissance des métiers de la transformation artisanale des produits halieutiques.
Bassirou MBAYE