Les agrégats macro-économiques du Sénégal dévoilent la lourdeur des conséquences désastreuses du coronavirus qu’à subi l’économie sénégalaise en 2020. En effet, contre 4,4% en 2019, le taux de croissance réel du Produit intérieur brut (Pib) du pays de la Téranga est ressorti à 1,5% d’après la Revue annuelle conjointe (Rac) 2021.
A l’occasion d’un atelier organisé ce matin pour rendre compte des résultats obtenus, en 2020, grâce aux ressources mobilisées et dépensées par l’Etat du Sénégal, il a été indiqué que ce repli du taux de croissance est accompagné d’un déficit budgétaire de l’ordre de 6,4% du Pib contre 3,9% en 2019.
Cette hausse du déficit budgétaire est imputable, selon le ministre en charge de l’économie, Amadou Hott qui présidait la rencontre, « à la mise en œuvre urgente du Plan de résilience économique et social (Pres) exécuté à 1000 milliards de francs Cfa, soit 7% du Pib ».
L’encours de la dette publique totale se situe, d’après la Rac 2021, à 8 904,7 milliards de francs Cfa en 2020 contre 7 825,2 milliards en 2019 traduisant un accroissement de 13,8%. En ce sens, le ratio de la dette publique par rapport au Pib est ressorti à 62,8% en 2020 contre 57,3% du Pib en 2019.
Notre ambition à travers ce Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2A), adopté au mois de septembre 2020 par le président de la République Macky Sall, est, selon le ministre de l’économie, de remettre notre pays sur la trajectoire de croissance forte d’avant Covid-19. Les nouveaux défis apparus, rappelle-t-il, sont aujourd’hui liés à la souveraineté sanitaire et pharmaceutique et au renforcement de la souveraineté alimentaire et au développement d’un secteur privé national fort.
Dans cette lancée, Amadou Hott dit vouloir « rassurer les partenaires » techniques et financiers que « notre économie augure des perspectives positives ». En effet, explique-t-il, malgré la persistance de la pandémie de Covid-19, notre économie a affiché une certaine résilience au premier semestre de l’année 2021, confortant ainsi la pertinence des options du Pap2A.
Des efforts salués par les partenaires au développement. « Nous saluons les efforts du gouvernement pour répondre à l’urgence immédiate, en encourageant également une évaluation du programme décennal 2012-2022 de lutte contre les inondations pour orienter des interventions futures. »
Dans ce contexte particulier des inondations, qui s’ajoute à la crise persistante liée à la pandémie de Covid-19, Irène Mingasson qui s’est exprimé au nom des partenaires au développement, souligne que « cet exercice de revue marque un moment important pour nous tous, dans la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques de soutien à la relance économique, l’émergence et la stabilité du pays, en abordant les besoins de la population sénégalaise via une approche inclusive et durable ».
À cet effet, l’ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal ajoute que les partenaires insistent sur l’importance d’une prise en compte et d’une discussion des commentaires de fond et de forme que nous partageons chaque année avec le gouvernement. Les partenaires au développement du Sénégal accordent une importance capitale au renforcement de la transparence. Car, au-delà, indique Mme Mingasson, « il est important de poursuivre cet effort de transparence, avec la publication des autres rapports annoncés par les autorités, tels que le rapport de la Cour des Comptes et le rapport d’audit des marchés publics par l’Armp ». Il nous apparait également primordial qu’une évaluation de l’impact du Pres soit menée, au bénéfice des interventions futures, confie la diplomate européenne dans la foulée.
Les partenaires tiennent enfin à souligner l’exemplarité du pays pour son leadership au niveau régional et international, que traduit par exemple l’ambition du Sénégal de renforcer l’autonomie de l’Afrique dans la production de vaccins.
Bassirou MBAYE
A l’occasion d’un atelier organisé ce matin pour rendre compte des résultats obtenus, en 2020, grâce aux ressources mobilisées et dépensées par l’Etat du Sénégal, il a été indiqué que ce repli du taux de croissance est accompagné d’un déficit budgétaire de l’ordre de 6,4% du Pib contre 3,9% en 2019.
Cette hausse du déficit budgétaire est imputable, selon le ministre en charge de l’économie, Amadou Hott qui présidait la rencontre, « à la mise en œuvre urgente du Plan de résilience économique et social (Pres) exécuté à 1000 milliards de francs Cfa, soit 7% du Pib ».
L’encours de la dette publique totale se situe, d’après la Rac 2021, à 8 904,7 milliards de francs Cfa en 2020 contre 7 825,2 milliards en 2019 traduisant un accroissement de 13,8%. En ce sens, le ratio de la dette publique par rapport au Pib est ressorti à 62,8% en 2020 contre 57,3% du Pib en 2019.
Notre ambition à travers ce Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2A), adopté au mois de septembre 2020 par le président de la République Macky Sall, est, selon le ministre de l’économie, de remettre notre pays sur la trajectoire de croissance forte d’avant Covid-19. Les nouveaux défis apparus, rappelle-t-il, sont aujourd’hui liés à la souveraineté sanitaire et pharmaceutique et au renforcement de la souveraineté alimentaire et au développement d’un secteur privé national fort.
Dans cette lancée, Amadou Hott dit vouloir « rassurer les partenaires » techniques et financiers que « notre économie augure des perspectives positives ». En effet, explique-t-il, malgré la persistance de la pandémie de Covid-19, notre économie a affiché une certaine résilience au premier semestre de l’année 2021, confortant ainsi la pertinence des options du Pap2A.
Des efforts salués par les partenaires au développement. « Nous saluons les efforts du gouvernement pour répondre à l’urgence immédiate, en encourageant également une évaluation du programme décennal 2012-2022 de lutte contre les inondations pour orienter des interventions futures. »
Dans ce contexte particulier des inondations, qui s’ajoute à la crise persistante liée à la pandémie de Covid-19, Irène Mingasson qui s’est exprimé au nom des partenaires au développement, souligne que « cet exercice de revue marque un moment important pour nous tous, dans la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques de soutien à la relance économique, l’émergence et la stabilité du pays, en abordant les besoins de la population sénégalaise via une approche inclusive et durable ».
À cet effet, l’ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal ajoute que les partenaires insistent sur l’importance d’une prise en compte et d’une discussion des commentaires de fond et de forme que nous partageons chaque année avec le gouvernement. Les partenaires au développement du Sénégal accordent une importance capitale au renforcement de la transparence. Car, au-delà, indique Mme Mingasson, « il est important de poursuivre cet effort de transparence, avec la publication des autres rapports annoncés par les autorités, tels que le rapport de la Cour des Comptes et le rapport d’audit des marchés publics par l’Armp ». Il nous apparait également primordial qu’une évaluation de l’impact du Pres soit menée, au bénéfice des interventions futures, confie la diplomate européenne dans la foulée.
Les partenaires tiennent enfin à souligner l’exemplarité du pays pour son leadership au niveau régional et international, que traduit par exemple l’ambition du Sénégal de renforcer l’autonomie de l’Afrique dans la production de vaccins.
Bassirou MBAYE