Selon l’ARA « l’environnement difficile contraint à revoir les avantages d’une industrie de raffinage ». Cette association estime en outre que les prévisions de croissance de la consommation africaine de diesel et d’essence s’établissant à 60% d’ici 2025, et l’Afrique représentant actuellement 10% de la production mondiale de pétrole brut mais seulement 4% de la demande globale, il peut sembler étrange que les raffineurs africains aient à lutter pour leur survie . selon Anthony Ogbuigwe, Président sortant de l’ARA les raffineurs africains sont pris « entre l’arbre et l’écorce », avec la hausse des exportations de produits des Etats-Unis (imputable à la révolution du schiste) et le démarrage d’imposantes raffineries au Moyen-Orient, juste au moment où la demande de l’Extrême Orient faiblit et où la capacité de raffinage de l’Europe reste obstinément excédentaire.
C’est la raison pour laquelle l’Asociation a lancé une étude intitulée « Evaluer la valeur du Raffinage en Afrique » et réalisée par Wood Mackenzie, pour examiner les avantages socio-économiques d’une industrie du raffinage pour un pays en développement. Ainsi, selon les raffineurs, si les défis économiques liés aux faibles marges de raffinage sont bien compris, il a été constaté que les décideurs politiques n’avaient souvent pas les idées aussi claires concernant les autres effets, qualitatifs, qu’entraînerait la substitution d’une raffinerie par un terminal d’importation.
« L’objectif de cette étude a été de tenter de quantifier objectivement ces impacts qualitatifs », note l’ARA. En outre, selon toujours cette association, l’étude présente les avantages sociaux considérables que l’industrie africaine du raffinage peut apporter aux pays hôtes, par rapport à la solution alternative d’augmentation de l’activité des terminaux d’importation. L’association met ainsi en relief la fourniture d’opportunités d’emplois qualifiés, la contribution à des pratiques commerciales transparentes ainsi que la stabilité sociale du pays hôte. Parmi les autres avantages signalés par l’ARA, il y a la garantie d’une sécurité de l’approvisionnement à court terme et la réduction des émissions dans l’environnement.
M. Pierre Reteno N’Diaye, le nouveau Président de l’ARA pour l’année 2014 et Directeur Général de la raffinerie Sogara du Gabon, a conclu la conférence en évoquant le défi le plus pressant de l’industrie pétrolière aval dans un marché africain en mutation rapide, caractérisé par une hausse de la demande, une faible rentabilité du raffinage, une hausse de la fourniture de gaz sur les côtes occidentales et orientales de l’Afrique, et le manque de fonds à disposition du secteur de l’aval pour investir en raison de marchés réglementés qui offrent des rendements insuffisants aux investisseurs.
L’ARA a été constitué il y a huit ans pour que l’industrie d’approvisionnement en pétrole, de raffinage et de distribution en Afrique puisse bénéficier d’une ONG panafricaine. L’ARA représente non seulement ses membres du raffinage en Afrique, mais également de nombreux importateurs de produits, sociétés de stockage, distributeurs et autorités de régulation. Sa conférence annuelle est l’unique rendez-vous du secteur pétrolier aval en Afrique.
El Hadj Diakhaté
C’est la raison pour laquelle l’Asociation a lancé une étude intitulée « Evaluer la valeur du Raffinage en Afrique » et réalisée par Wood Mackenzie, pour examiner les avantages socio-économiques d’une industrie du raffinage pour un pays en développement. Ainsi, selon les raffineurs, si les défis économiques liés aux faibles marges de raffinage sont bien compris, il a été constaté que les décideurs politiques n’avaient souvent pas les idées aussi claires concernant les autres effets, qualitatifs, qu’entraînerait la substitution d’une raffinerie par un terminal d’importation.
« L’objectif de cette étude a été de tenter de quantifier objectivement ces impacts qualitatifs », note l’ARA. En outre, selon toujours cette association, l’étude présente les avantages sociaux considérables que l’industrie africaine du raffinage peut apporter aux pays hôtes, par rapport à la solution alternative d’augmentation de l’activité des terminaux d’importation. L’association met ainsi en relief la fourniture d’opportunités d’emplois qualifiés, la contribution à des pratiques commerciales transparentes ainsi que la stabilité sociale du pays hôte. Parmi les autres avantages signalés par l’ARA, il y a la garantie d’une sécurité de l’approvisionnement à court terme et la réduction des émissions dans l’environnement.
M. Pierre Reteno N’Diaye, le nouveau Président de l’ARA pour l’année 2014 et Directeur Général de la raffinerie Sogara du Gabon, a conclu la conférence en évoquant le défi le plus pressant de l’industrie pétrolière aval dans un marché africain en mutation rapide, caractérisé par une hausse de la demande, une faible rentabilité du raffinage, une hausse de la fourniture de gaz sur les côtes occidentales et orientales de l’Afrique, et le manque de fonds à disposition du secteur de l’aval pour investir en raison de marchés réglementés qui offrent des rendements insuffisants aux investisseurs.
L’ARA a été constitué il y a huit ans pour que l’industrie d’approvisionnement en pétrole, de raffinage et de distribution en Afrique puisse bénéficier d’une ONG panafricaine. L’ARA représente non seulement ses membres du raffinage en Afrique, mais également de nombreux importateurs de produits, sociétés de stockage, distributeurs et autorités de régulation. Sa conférence annuelle est l’unique rendez-vous du secteur pétrolier aval en Afrique.
El Hadj Diakhaté