Infrastructures en Afrique : 1,9 milliard de dollars consacrés aux infrastructures non exécuté chaque année en Afrique selon le NEPAD

Jeudi 12 Juin 2014

Chaque année, quelque 1,9 milliard de dollars des budgets d’investissement consacrés aux infrastructures ne sont pas dépensés dans le cycle budgétaire, principalement dans le secteur routier, selon le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).


« Au nombre des raisons sous-jacentes, on citera les retards dans la planification , la passation des marchés et la mise en œuvre du projet, note le NEPAD dans un communiqué en prélude à son sommet des 14 et 15 juin 201’ à Dakar et consacré au financement des infrastructures en Afrique.
Pour résoudre ce problème, le NEPAD estime qu’il faut revoir le cadre d’investissement public. Quant aux performances des sociétés d’eau et d’électricité, le NEPAD qu’elles sont souvent insuffisantes.
« Les pertes annuelles dues aux inefficacités des sociétés d’électricités sont chiffrées à quelque 3,4 milliards de dollars, tandis que celles dues aux inefficacités des sociétés d’eau à 1 milliard de dollars ». De l’avis du NEPAD, ces inefficacités prennent la forme de pertes de distribution anormalement élevées et un niveau de recouvrement d’une faiblesse inacceptable
Ces inefficacités peuvent être réduites grâce à des réformes de la gouvernance et de la gestion et avec une plus grande participation du secteur privé à la prestation de services estime- t-on. La négligence de l’entretien routier reste un problème omniprésent, « mais note le NEPAD, elle représente des économies trompeuses, impose des frais considérables aux usagers de la route, et entraîne des coûts plus élevés d’une réhabilitation éventuelle de l’équipement ». Selon les estimations, la maintenance préventive adéquate des réseaux pourrait permettre d’économiser 1,9 milliards de dollars par an. Le problème est le même dans les secteurs de l’énergie et des transports.
Le NEPAD estime par ailleurs que les promoteurs et prêteurs du secteur privé ont des préoccupations et des exigences supplémentaires concernant l’abaissement du niveau des risques financiers et les Etats doivent mieux comprendre et prendre en compte ces préoccupations. Le besoin de transparence dans la prise de décision, la responsabilité et la multiplicité des barrières nom tarifaires font partie de ces préoccupations.
EL Hadji Diakhaté
 
 
Actu-Economie


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