Mesurer le Pib des villes africaines pour libérer leur potentiel. Telle est l’essence de l’initiative de la Cea présentée hier à Addis Ababa, Éthiopie. Les résultats de l'initiative pilote montrent pour la première fois qu'entre 2015 et 2020, Harare représentait en moyenne 38% du Pib du Zimbabwe, tandis que les contributions d'Accra et Yaoundé au Ghana et au Cameroun étaient de 36% et 15,7% respectivement.
Pour la Cea, les chiffres aideront en outre à identifier les interventions politiques prioritaires pour attirer les investisseurs, améliorer la compétitivité et renforcer les secteurs économiques productifs dans les villes.
Un nouveau groupe de travail technique régional mis en place
Présentant l'initiative à la réunion inaugurale d'un groupe de travail technique régional, Mme. Edlam Yemeru, directeur intérimaire de la Cea pour la Division genre, pauvreté et politique sociale, a déclaré : "Le Pib des villes, malgré son immense contribution aux économies nationales, n'a guère été mesuré en Afrique de manière cohérente pour éclairer les décisions de ciblage des politiques et d'investissement".
Elle a ajouté : "En travaillant avec des partenaires, la Cea vise à s'assurer que les estimations du Pib des villes sont menées régulièrement dans toute la région afin d'accéder et d'exploiter le potentiel économique et la performance des villes africaines. » La création du groupe de travail technique régional est, pour elle, d'une importance cruciale pour réaliser ces aspirations.
D’après la Cea, le groupe de travail technique régional est composé d'experts de diverses organisations, dont Onu-Habitat, l'Union africaine, les Cités et Gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU-Afrique), le Club Sahel et Afrique de l'Afrique de l'Ouest de l'Organisation de coopération et de développement économiques, le Fonds d'investissement des Nations Unies, l'Institut mondial des ressources, l'Alliance des villes, l'Observatoire de la région-ville de Gauteng et la Banque islamique de développement.
Les membres du groupe de travail technique se réuniront régulièrement pour donner des conseils sur une ligne directrice régionale sur l'estimation du Pib des villes en Afrique et une feuille de route pour institutionnaliser la pratique, tout en échangeant des idées, des solutions et des conclusions aux niveaux local, national et continental.
La ligne directrice régionale, en particulier, sera utilisée comme principal outil de renforcement des capacités pour aider davantage de villes africaines à effectuer leurs estimations du Pib.
L'initiative - qui s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large de la Cea pour soutenir la désagrégation des statistiques au niveau des villes en Afrique - sera bientôt étendue à Kigali, Lusaka et Lesotho, confie enfin le communiqué de la Cea parvenu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Bassirou MBAYE
Pour la Cea, les chiffres aideront en outre à identifier les interventions politiques prioritaires pour attirer les investisseurs, améliorer la compétitivité et renforcer les secteurs économiques productifs dans les villes.
Un nouveau groupe de travail technique régional mis en place
Présentant l'initiative à la réunion inaugurale d'un groupe de travail technique régional, Mme. Edlam Yemeru, directeur intérimaire de la Cea pour la Division genre, pauvreté et politique sociale, a déclaré : "Le Pib des villes, malgré son immense contribution aux économies nationales, n'a guère été mesuré en Afrique de manière cohérente pour éclairer les décisions de ciblage des politiques et d'investissement".
Elle a ajouté : "En travaillant avec des partenaires, la Cea vise à s'assurer que les estimations du Pib des villes sont menées régulièrement dans toute la région afin d'accéder et d'exploiter le potentiel économique et la performance des villes africaines. » La création du groupe de travail technique régional est, pour elle, d'une importance cruciale pour réaliser ces aspirations.
D’après la Cea, le groupe de travail technique régional est composé d'experts de diverses organisations, dont Onu-Habitat, l'Union africaine, les Cités et Gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU-Afrique), le Club Sahel et Afrique de l'Afrique de l'Ouest de l'Organisation de coopération et de développement économiques, le Fonds d'investissement des Nations Unies, l'Institut mondial des ressources, l'Alliance des villes, l'Observatoire de la région-ville de Gauteng et la Banque islamique de développement.
Les membres du groupe de travail technique se réuniront régulièrement pour donner des conseils sur une ligne directrice régionale sur l'estimation du Pib des villes en Afrique et une feuille de route pour institutionnaliser la pratique, tout en échangeant des idées, des solutions et des conclusions aux niveaux local, national et continental.
La ligne directrice régionale, en particulier, sera utilisée comme principal outil de renforcement des capacités pour aider davantage de villes africaines à effectuer leurs estimations du Pib.
L'initiative - qui s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large de la Cea pour soutenir la désagrégation des statistiques au niveau des villes en Afrique - sera bientôt étendue à Kigali, Lusaka et Lesotho, confie enfin le communiqué de la Cea parvenu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Bassirou MBAYE