L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), organisent du 25 au 29 mars, un atelier de formation sur le thème «Créer un environnement favorable à l’investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires». Le programme vise à renforcer les capacités des responsables politiques pour favoriser une augmentation des investissements agricoles en termes de quantité et de meilleure qualité, selon les Principes pour un investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires (Csa-Rai).Environ trente responsables politiques de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal prennent part à cette rencontre.
«Investir dans l’agriculture et le développement rural est essentiel pour la réalisation des deux premiers Objectifs de développement durable – l’éradication de la pauvreté et de la faim. Cependant, moins de 10 pour cent des dépenses gouvernementales sont allouées à l’agriculture, ce qui est insuffisant pour la réalisation de ces objectifs, surtout dans les zones rurales.
Par ailleurs, la part de l’agriculture dans les investissements directs étrangers et les crédits a été en dessous de 5 pour cent les trois dernières décennies. Il est urgent d’inverser cette tendance afin de réaliser l’Agenda 2030, compte tenu surtout du fait que le nombre de personnes souffrant de la faim chronique à l’échelle mondiale ne cesse d’augmenter depuis trois ans », lit-on dans le communiqué de presse reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Afin de soutenir les gouvernements dans leurs efforts allant dans ce sens, la Fao a élaboré le Programme cadre «Soutenir les investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires». Ce programme reconnait l’importance de la création d’un environnement favorable aux investissements responsables, ce qui comprend les cadres juridique et institutionnel, ainsi que les incitations. Les consultations menées par la Fao ont révélé que les responsables politiques, bien qu’ayant un rôle catalytique dans la facilitation de ce processus, ne disposent parfois pas des connaissances et capacités nécessaires.
«Le nouveau programme d’apprentissage de la Fao vise à renforcer les capacités des responsables politiques pour augmenter les investissements agricoles responsables dans leurs pays en appliquant des instruments internationaux pertinents dans leurs cadres politique et réglementaire, et notamment les Principes pour un investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires et les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers (Dvgf)», a souligné le représentant de la Fao au Sénégal, Gouantoueu Robert Guei.
«Ce programme d’apprentissage suit une approche innovante qui se base sur la stimulation du dialogue et du partage des connaissances et des expériences des pays faisant face à des défis similaires pour identifier des solutions concrètes afin d’augmenter l’investissement responsable dans l’agriculture dans nos pays», a soutenu le directeur exécutif de l’Ipar, Cheikh Oumar Ba.
Adou FAYE
«Investir dans l’agriculture et le développement rural est essentiel pour la réalisation des deux premiers Objectifs de développement durable – l’éradication de la pauvreté et de la faim. Cependant, moins de 10 pour cent des dépenses gouvernementales sont allouées à l’agriculture, ce qui est insuffisant pour la réalisation de ces objectifs, surtout dans les zones rurales.
Par ailleurs, la part de l’agriculture dans les investissements directs étrangers et les crédits a été en dessous de 5 pour cent les trois dernières décennies. Il est urgent d’inverser cette tendance afin de réaliser l’Agenda 2030, compte tenu surtout du fait que le nombre de personnes souffrant de la faim chronique à l’échelle mondiale ne cesse d’augmenter depuis trois ans », lit-on dans le communiqué de presse reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Afin de soutenir les gouvernements dans leurs efforts allant dans ce sens, la Fao a élaboré le Programme cadre «Soutenir les investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires». Ce programme reconnait l’importance de la création d’un environnement favorable aux investissements responsables, ce qui comprend les cadres juridique et institutionnel, ainsi que les incitations. Les consultations menées par la Fao ont révélé que les responsables politiques, bien qu’ayant un rôle catalytique dans la facilitation de ce processus, ne disposent parfois pas des connaissances et capacités nécessaires.
«Le nouveau programme d’apprentissage de la Fao vise à renforcer les capacités des responsables politiques pour augmenter les investissements agricoles responsables dans leurs pays en appliquant des instruments internationaux pertinents dans leurs cadres politique et réglementaire, et notamment les Principes pour un investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires et les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers (Dvgf)», a souligné le représentant de la Fao au Sénégal, Gouantoueu Robert Guei.
«Ce programme d’apprentissage suit une approche innovante qui se base sur la stimulation du dialogue et du partage des connaissances et des expériences des pays faisant face à des défis similaires pour identifier des solutions concrètes afin d’augmenter l’investissement responsable dans l’agriculture dans nos pays», a soutenu le directeur exécutif de l’Ipar, Cheikh Oumar Ba.
Adou FAYE