L’Organisation mondiale de la santé a classé vendredi dernier, Omicron comme un « variant préoccupant » de Covid-19, alertant que ce dernier pourrait être plus contagieux que ces prédécesseurs déjà connus. En ce sens, le président du Cap-Vert a appelé, hier, à l’occasion de la Conférence économique africaine qui se tient jusqu’à dans son pays, à un accès universel urgent aux vaccins afin d’atténuer l’impact d’Omicron et d’autres variants de la Covid-19.
Neves déclare aux participants, à la Conférence économique africaine 2021 qu’il se peut que le monde ait à devoir vivre avec la Covid-19 pendant quelques années, et que « nous devons agir pour fabriquer notre propre vaccin et nos propres médicaments pour faire face à cette pandémie et à d’autres dans l’avenir. Nous devons trouver des mécanismes innovants de financement et de gestion du développement durable, sinon nous allons décevoir les jeunes Africains ».
« La lutte contre la pandémie de Covid-19, en plus d’être interne à chaque pays, est en même temps une lutte mondiale, qui nécessite des solutions collaboratives mondiales. Tout le monde y gagne si les pays les moins développés disposent des conditions nécessaires pour surmonter cette grave crise sanitaire, économique et sociale et pour tirer parti de leur développement durable », indique Neves.
L’édition 2021, de la Conférence économique africaine se tient sous un format hybride à Sal, au Cap-Vert et en ligne. Elle rassemble un large éventail de parties prenantes, notamment des décideurs politiques, des institutions de développement, le secteur privé et des chercheurs, afin de discuter des moyens à adopter pour développer durablement les sources de financement du développement du continent.
Rui Figueiredo Soares, Ministre des affaires étrangères du Cap-Vert, fait remarquer avec inquiétude la situation actuelle de la pandémie. « Elle frappe tous les pays sans exception, c’est pourquoi cette conférence organisée avec le soutien de la Banque africaine de développement, du Programme des Nations Unies pour le développement et de la Commission économique pour l’Afrique, ne pouvait pas mieux tomber.
Dans un message vidéo, Amina Mohammed, Secrétaire générale adjointe de l’ONU, déclare que l’inégalité des vaccins pourrait coûter des milliards de dollars aux pays africains. « L’Afrique ne peut pas se remettre seule de la pandémie, nous avons besoin d’une solidarité mondiale », affirme-t-elle.
Antonio Pedro, Secrétaire exécutif adjoint, de la Commission économique pour l’Afrique, met en garde que « l’incapacité à lutter contre la pandémie grâce à l’accès universel aux vaccins engendrera des variants plus résistants et plus puissants, menaçant l’effort mondial de lutte contre le virus. L’émergence récente du variant Omicron du virus de Covid-19 illustre mon argument ».
Il attribue l’émergence du variant Omicron à « une réponse mondiale non coordonnée à la pandémie ». « La possibilité d’apparition de nouveaux variants et plus virulents, couplée à des chocs climatiques imminents, appelle à une réponse mondiale plus coordonnée à la pandémie, soutenue par des mécanismes de financement audacieux et innovants », ajoute Pedro.
Le Secrétaire général adjoint de l’ONU et Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement, Achim Steiner, déclare aux participants : « Nous avons besoin d’une coopération urgente de la part des fabricants de vaccins, des pays producteurs de vaccins et des pays à taux de vaccination élevés pour faire face à cette grave pénurie de vaccins. Cela contribuera à ouvrir des opportunités économiques et sociales à travers le continent, à stimuler le PIB et à stimuler la reprise économique ».
Il ajoute : « Nous voyons… des signes inquiétants d’une reprise économique mondiale inégale… Les pays africains ont besoin d’un nouvel accès au financement et de mesures d’allégement de la dette, de solutions de financement innovantes ainsi que d’un soutien plus adapté à la transition vers une économie verte ainsi que de tirer parti du potentiel de la technologie numérique en vue de relever les défis aigus de développement.
Kevin Urama, économiste en chef par intérim et vice-président de la Banque africaine de développement, souligne à quel point la pandémie continue d’avoir un impact socio-économique énorme sur l’Afrique. Il déclare que la Banque est prête à soutenir les pays africains dans la reconstruction de leurs économies. « Cela a accru le besoin de réformes nationales transformatrices. Les défis du financement du développement de l’Afrique doivent être relevés collectivement », dit-il.
Bassirou MBAYE
Neves déclare aux participants, à la Conférence économique africaine 2021 qu’il se peut que le monde ait à devoir vivre avec la Covid-19 pendant quelques années, et que « nous devons agir pour fabriquer notre propre vaccin et nos propres médicaments pour faire face à cette pandémie et à d’autres dans l’avenir. Nous devons trouver des mécanismes innovants de financement et de gestion du développement durable, sinon nous allons décevoir les jeunes Africains ».
« La lutte contre la pandémie de Covid-19, en plus d’être interne à chaque pays, est en même temps une lutte mondiale, qui nécessite des solutions collaboratives mondiales. Tout le monde y gagne si les pays les moins développés disposent des conditions nécessaires pour surmonter cette grave crise sanitaire, économique et sociale et pour tirer parti de leur développement durable », indique Neves.
L’édition 2021, de la Conférence économique africaine se tient sous un format hybride à Sal, au Cap-Vert et en ligne. Elle rassemble un large éventail de parties prenantes, notamment des décideurs politiques, des institutions de développement, le secteur privé et des chercheurs, afin de discuter des moyens à adopter pour développer durablement les sources de financement du développement du continent.
Rui Figueiredo Soares, Ministre des affaires étrangères du Cap-Vert, fait remarquer avec inquiétude la situation actuelle de la pandémie. « Elle frappe tous les pays sans exception, c’est pourquoi cette conférence organisée avec le soutien de la Banque africaine de développement, du Programme des Nations Unies pour le développement et de la Commission économique pour l’Afrique, ne pouvait pas mieux tomber.
Dans un message vidéo, Amina Mohammed, Secrétaire générale adjointe de l’ONU, déclare que l’inégalité des vaccins pourrait coûter des milliards de dollars aux pays africains. « L’Afrique ne peut pas se remettre seule de la pandémie, nous avons besoin d’une solidarité mondiale », affirme-t-elle.
Antonio Pedro, Secrétaire exécutif adjoint, de la Commission économique pour l’Afrique, met en garde que « l’incapacité à lutter contre la pandémie grâce à l’accès universel aux vaccins engendrera des variants plus résistants et plus puissants, menaçant l’effort mondial de lutte contre le virus. L’émergence récente du variant Omicron du virus de Covid-19 illustre mon argument ».
Il attribue l’émergence du variant Omicron à « une réponse mondiale non coordonnée à la pandémie ». « La possibilité d’apparition de nouveaux variants et plus virulents, couplée à des chocs climatiques imminents, appelle à une réponse mondiale plus coordonnée à la pandémie, soutenue par des mécanismes de financement audacieux et innovants », ajoute Pedro.
Le Secrétaire général adjoint de l’ONU et Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement, Achim Steiner, déclare aux participants : « Nous avons besoin d’une coopération urgente de la part des fabricants de vaccins, des pays producteurs de vaccins et des pays à taux de vaccination élevés pour faire face à cette grave pénurie de vaccins. Cela contribuera à ouvrir des opportunités économiques et sociales à travers le continent, à stimuler le PIB et à stimuler la reprise économique ».
Il ajoute : « Nous voyons… des signes inquiétants d’une reprise économique mondiale inégale… Les pays africains ont besoin d’un nouvel accès au financement et de mesures d’allégement de la dette, de solutions de financement innovantes ainsi que d’un soutien plus adapté à la transition vers une économie verte ainsi que de tirer parti du potentiel de la technologie numérique en vue de relever les défis aigus de développement.
Kevin Urama, économiste en chef par intérim et vice-président de la Banque africaine de développement, souligne à quel point la pandémie continue d’avoir un impact socio-économique énorme sur l’Afrique. Il déclare que la Banque est prête à soutenir les pays africains dans la reconstruction de leurs économies. « Cela a accru le besoin de réformes nationales transformatrices. Les défis du financement du développement de l’Afrique doivent être relevés collectivement », dit-il.
Bassirou MBAYE