Kako Nubukpo , ministre chargé de la prospective et de l’évaluation des politiques du Togo
Il s’exprimait lors d’un atelier régional de partage des résultats d’évaluation des secteurs Etats fragiles : approvisionnement en eau et assainissement, infrastructure et intégration régionale, secteur privé, organisé par la Banque Africaine de Développement. ‘’Ce qui est important de mettre en évidence, c’est ce que nous sommes dans une phase particulière de l’histoire de notre continent ou nous ne pouvons plus nous contenter d’importer des modèles de développement venus d’ailleurs. ‘’
‘’Je crois que le défi pour nous décideurs africains, est que nous ne pouvons plus nous approprier de ce qui a été fait ailleurs ou se contenter d’importer des modèle conçus ailleurs et de les appliquer bêtement dans nos pays’’a-t-il expliqué .
‘’Il y’a ce défi de l’endogénéité de nos processus de développement et ce défi n’a de sens que si nous avons des dirigeants politiques légitimes car seule la légitimité politique peut permettre la force et le pouvoir nécessaire pour appliquer les politiques de développement endogènes’’, poursuit-il.
Selon la BAD, le secteur privé joue un rôle de premier plan dans la mise en place de l’agenda de développement de l’Afrique .Il est une force motrice de la croissance économique durable et une source importante de richesse et d’emplois induisant une réduction de la pauvreté.
Les opérations du secteur privé représentent aujourd’hui une proportion importante des investissements de la banque africaine de développement et un pilier clé de la stratégie décennale de l’institution .En effet plus de 30% de son portefeuille est consacré au financement direct des opérations du secteur privé et d’autres transactions sans garantie souveraine par le pays hôte.
Et d’après le ministre togolais, ‘’Les Etats faibles avec des secteurs privés peu compétitifs ne peuvent pas donner les résultats escomptés, donc l’idée c’est de partir d’un apriori qui serait l’idée de substitut entre le marché de l’Etat pour aller vers une idée de complémentarité entre secteur le secteur privé et le public ‘’
‘’Tout l’enjeu, c’est de voir comment articuler des partenariats public -privé qu’on pourra qualifier d’adéquats sinon optimaux de sorte que ce que tout ce que l’Etat ne peut pas faire, que les privés puissent le prendre en charge et vis versa’’a-t-il expliqué.
Le ministre togolais de conclure que « l’Afrique ne pourra les appliquer que si elle se projette sur le moyen et long terme. Le caractère crucial de la prospective à mon sens est que l’évaluation n’a de sens que s’il y’a parallèlement la prospective parce que les objectifs que nous allons définir, les indicateurs de performance que nous allons mette en évidence n’auront de sens que si tous ceci est en corrélation »
Ndeye Maguette Kebé.
‘’Je crois que le défi pour nous décideurs africains, est que nous ne pouvons plus nous approprier de ce qui a été fait ailleurs ou se contenter d’importer des modèle conçus ailleurs et de les appliquer bêtement dans nos pays’’a-t-il expliqué .
‘’Il y’a ce défi de l’endogénéité de nos processus de développement et ce défi n’a de sens que si nous avons des dirigeants politiques légitimes car seule la légitimité politique peut permettre la force et le pouvoir nécessaire pour appliquer les politiques de développement endogènes’’, poursuit-il.
Selon la BAD, le secteur privé joue un rôle de premier plan dans la mise en place de l’agenda de développement de l’Afrique .Il est une force motrice de la croissance économique durable et une source importante de richesse et d’emplois induisant une réduction de la pauvreté.
Les opérations du secteur privé représentent aujourd’hui une proportion importante des investissements de la banque africaine de développement et un pilier clé de la stratégie décennale de l’institution .En effet plus de 30% de son portefeuille est consacré au financement direct des opérations du secteur privé et d’autres transactions sans garantie souveraine par le pays hôte.
Et d’après le ministre togolais, ‘’Les Etats faibles avec des secteurs privés peu compétitifs ne peuvent pas donner les résultats escomptés, donc l’idée c’est de partir d’un apriori qui serait l’idée de substitut entre le marché de l’Etat pour aller vers une idée de complémentarité entre secteur le secteur privé et le public ‘’
‘’Tout l’enjeu, c’est de voir comment articuler des partenariats public -privé qu’on pourra qualifier d’adéquats sinon optimaux de sorte que ce que tout ce que l’Etat ne peut pas faire, que les privés puissent le prendre en charge et vis versa’’a-t-il expliqué.
Le ministre togolais de conclure que « l’Afrique ne pourra les appliquer que si elle se projette sur le moyen et long terme. Le caractère crucial de la prospective à mon sens est que l’évaluation n’a de sens que s’il y’a parallèlement la prospective parce que les objectifs que nous allons définir, les indicateurs de performance que nous allons mette en évidence n’auront de sens que si tous ceci est en corrélation »
Ndeye Maguette Kebé.