L’Etat mise sur la valorisation énergétique des eaux usées

Samedi 22 Mars 2014

Le Sénégal est en train de développer des options techniques pour la valorisation énergétique des eaux usées en vue de consolider l’efficacité énergétique qui est un facteur déterminant pour le service public, a déclaré samedi le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Pape Diouf.


'’Les résultats attendus de ces processus de valorisation des eaux usées doivent permettre de consolider l’efficacité énergétique qui est un facteur déterminant pour un service public assurant à moindre coût une eau potable, des services d’assainissement propres et une énergie’’, a notamment dit M. Diouf.

Il présidait la cérémonie de célébration de la journée mondiale de l’eau. 

Cette rencontre a vu la participation de près de 300 représentants, des acteurs de l’eau, des experts, des universitaires et des partenaires techniques et financiers. Le haut-commissaire de l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal) et le secrétaire général de l(OMVG (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie) ont pris part à cette rencontre.

Cette technique de valorisation des eaux usées concerne notamment la station d’épuration de Cambérène qui à travers le groupe biogaz, assure une couverture d’environ 20% de ses besoins énergétiques, a expliqué Pape Diouf.

Selon lui cette nouvelle technique a fait valoir à la dite station d’épuration une économie de 10 millions de francs CFA par mois sur sa facture d’électricité. Dans la même logique, a poursuivi le ministre de l’Hydraulique, l’Etat s’est engagé dans une gestion efficace de l’énergie.

‘’Au niveau de la SDE, les économies réalisées sur la facture d’énergie s’élèvent en moyenne à 160, 57 millions FCFA par année’’, a fait remarquer Pape Diouf. Il a toutefois souligné que des actions ‘’restent à faire au niveau de l’exploitation des énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolienne pour l’exhaure de l’eau selon les usages : eau potable, eau agricole’’.

Au cours de cette cérémonie dont le thème général est axé sur l’interdépendance entre l’eau et l’énergie, plusieurs experts n’ont pas manqué de relever la faible exploitation des ressources hydraulique dont dispose nos pays.

‘’L’Afrique dispose une quantité de 300 Gigawatts en hydroélectricité, mais seuls les 4% sont exploités. Il reste beaucoup à faire pour renforcer l’indépendance énergétique de nos pays’’, a dit El Hadji Ibrahima Ndao, ancien directeur de la SENELEC, qui a présenté une communication sur ‘’L’eau, source d’énergie renouvelable’’.

‘’11% de la production énergétique du Sénégal proviennent du seul barrage de Diama. (…) c’est une structure qui n’est exploitée qu’à 17% de ses capacités potentielles’’, a souligné Abdou Lahat Diop de l’OMVS qui a fait une contribution de l’hydroélectricité dans le mix-énergétique du Sénégal’’.

‘’Des efforts essentiels restent à faire en renforçant notamment la coopération sous régionale et en réalisant les infrastructures nécessaires pour une bonne exploitation des nos capacités hydroélectrique’’, a dit M. Diop;
APS
Actu-Economie


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