L’Etat va investir dans les secteurs prioritaires pour créer la croissance, selon le ministre du Budget

Vendredi 13 Décembre 2013

La Loi de finances 2014 va améliorer la production de la richesse avec des investissements dans l’éducation, la santé et les infrastructures qui ont un impact direct dans la croissance nationale, a indiqué, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du budget, Mouhamadou Makhtar Cissé.


L’Etat va investir dans les secteurs prioritaires pour créer la croissance, selon le ministre du Budget
‘’Pour enclencher un cycle vertigineux, il faut améliorer la production de richesses en investissant dans les domaines prioritaires que sont les infrastructures, l’éducation, la santé et l’énergie. C’est un schéma cohérent qui va renforcer la plus-value’’, a-t-il dit au cours d’un échange avec la presse.

‘’Le budget 2014 a une connotation sociale. Il va investir dans les ressources humaines de qualité et le capital humain’’, a poursuivi M. Cissé ajoutant que le pays ''doit disposer des infrastructures physiques qui puissent améliorer la production et d’une énergie de qualité à un coût supportable par les ménages''. La partie investissement de la Loi de finances pour l’année 2014 constitue la première année de la loi Programme triennal d’investissements publics (PTIP) 2014-2016 avec une enveloppe de 942 milliards de FCFA, représentant environ 35% des ressources totales du projet de budget. Cette enveloppe dépasse de 29,6 milliards de FCFA celle de l’année 2013, montrant ainsi ‘’la ferme volonté du gouvernement d’accélérer la cadence pour l’émergence du pays dans la solidarité’’, indique un résumé des grands contours de la Loi de finances initiale 2014 et du PTIP 2014-2016 remis à la presse.

‘’L’Etat dispose d’un instrument monétaire c’est-à-dire les partenaires tels que la BCEAO et autres et d’un instrument budgétaire qui est consacré à la politique économique du pays. Nous sommes un pays avec une économie fragile et il faut reconnaitre que ces dix dernières années, nous n’avons pas produit assez de richesses’’, a expliqué le ministre en charge du Budget.

‘’Quand on a un taux de croissance de 4,6 % en moyenne et un taux démographique de 2,6%, on peut dire que l’augmentation de la population absorbe les richesses et n’en laisse pas beaucoup à l’Etat. Alors, il faudrait un taux de croissance de 7% et plus pour créer des richesses et améliorer les conditions de vie des Sénégalais’’, a soutenu Mohamadou Makhtar Cissé.

Il a également souligné ''la nécessité de relancer l’appareil de production agricole, qui, selon lui, peut accroitre la croissance, assurer l’autosuffisance alimentaire et être un vecteur de développement pour le pays''. ‘’Au-delà du renforcement du financement des investissements publics, cette volonté apparait dans l’orientation des investissements vers des programmes prioritaires, avec le financement de projets dans les secteurs sociaux et productifs à fort impact sur la création de richesses nationales et la satisfaction de la demande sociale’’, a-t-il dit.
APS
Actu-Economie


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