La situation sanitaire sur le continent reste particulièrement catastrophique, selon les rapports de l'organisation de la santé. Peu d'Etats sur le continent ont atteint trois des huit OMD, à savoir réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/Sida, le paludisme et bien d'autres maladies. L'épidémie Ebola qui a secoué l'Afrique de l'ouest, avec plus de 10500 décès sur 25000 cas, a exposé aux yeux du monde la vulnérabilité du continent, et même l'incapacité des Etats à assurer aux populations une couverture sanitaire adéquate.
« L'épidémie de la maladie à virus Ebola n'est pas encore terminée, mais elle est en net recul dans les pays touchés », a reconnu Dr Matshidiso Rebecca Moeti. L'objectif de la rencontre, la sixième du genre selon la nouvelle directrice régionale de l'OMS, est d'exposer au public la vision qu'incarne la nouvelle direction, de convaincre les diplomates installés au Congo afin qu'ils puisent plaider auprès de leurs gouvernements et sièges respectifs sur la nécessité de mettre à la disposition de l'institution onusienne les ressources financières suffisantes.
Lors de la 64è session du comité régional de l'OMS pour l'Afrique, tenue à Cotonou (au Benin) en novembre dernier, il avait été recommandé, rappelle la directrice, la mise en place d'un secrétariat de l'OMS capable de répondre aux besoins axés sur le résultat. Cette nouvelle dynamique permettra de faire face aux défis de l'heure, notamment au progrès vers l'équité et la couverture sanitaire universelle.
Il s'agit d'« augmenter la gamme de services de qualité fournis aux populations ; d'élargir l'accès à ces services pour toutes les couches de la population ; d'élaborer des stratégies de financement qui protègeront les usagers de la ruine financière lorsqu'ils utilisent ces services. Les leçons apprises des pays touchés par Ebola serviront de fondement à soutenir le renforcement de la résilience des systèmes de santé des pays touchés et non touchés. Enfin, un regard continu va être porté aux populations vulnérables et difficiles à atteindre.», a résumé Dr Moeti.
Par contre, le désengagement parfois accéléré de certains partenaires techniques, souligne le ministre congolais de la Santé et de la population, François Ibovi, a contribué à dégrader les résultats acquis par certains Etats africains. « S'il est permis d'espérer l'éradication de l'épidémie Ebola avant août 2015, tel que l'affirme l'ONU, l'élan de solidarité qui a caractérisé la communauté internationale en général, et les Etats africains en particulier, pour faire face à ce fléau, doit être consolidé. », a plaidé le ministre Ibovi.
Prenant la parole au nom de ses pairs, la doyenne du corps diplomatique accrédité au Congo, Marie-Charlotte Fayanga, a partagé la vision du nouveau bureau Afrique de l'OMS : « Il faut développer les moyens et les mécanismes de financements nécessaires, afin d'établir des capacités de mobilisation pour faire face aux flambées et situations d'urgence humanitaire, et améliorer la préparation et la riposte au niveau national et international. », a-t-elle indiqué.
La rencontre annuelle de la direction régionale de l'OMS pour l'Afrique dont le siège est à Brazzaville, a été initiée il y a six ans par le directeur sortant, Dr Luis Gomes Sambo. Le prochain rendez-vous avec les ambassades et les organismes accrédités, est attendu l'an prochain.
Afin de mettre un terme aux objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la communauté internationale a adopté un nouvel agenda de développement post-2015 pour éviter tout décalage avec le cycle engagé en l'an 2000. Pour la période 2015-2030, les OMD vont être remplacés par les 17 objectifs du développement durable (ODD).
En ce qui concerne la lutte contre les maladies, les efforts enregistrés dans certains Etats africains ont encore régressé à cause du désengagement de quelques partenaires comme le Fonds mondial, Gavi Alliance et la Fondation Follereau. Néanmoins, plusieurs Etats africains avaient pris l'engagement, à la faveur de la réunion du 14 au 17 avril 2014 à Luanda (Angola) sous l'égide de l'Union africaine (UA), de contrôler les épidémies et exécuter la stratégie régionale de lutte contre les maladies non transmissibles.
« Au Congo, parmi les facteurs qui ont augmenté la morbidité et la mortalité, on peut citer les accidents vasculaires cérébraux (AVC), l'insuffisance rénale chronique, les cancers, la drépanocytose et les accidents de route » a indiqué le ministre de la Santé, François Ibovi.
« L'épidémie de la maladie à virus Ebola n'est pas encore terminée, mais elle est en net recul dans les pays touchés », a reconnu Dr Matshidiso Rebecca Moeti. L'objectif de la rencontre, la sixième du genre selon la nouvelle directrice régionale de l'OMS, est d'exposer au public la vision qu'incarne la nouvelle direction, de convaincre les diplomates installés au Congo afin qu'ils puisent plaider auprès de leurs gouvernements et sièges respectifs sur la nécessité de mettre à la disposition de l'institution onusienne les ressources financières suffisantes.
Lors de la 64è session du comité régional de l'OMS pour l'Afrique, tenue à Cotonou (au Benin) en novembre dernier, il avait été recommandé, rappelle la directrice, la mise en place d'un secrétariat de l'OMS capable de répondre aux besoins axés sur le résultat. Cette nouvelle dynamique permettra de faire face aux défis de l'heure, notamment au progrès vers l'équité et la couverture sanitaire universelle.
Il s'agit d'« augmenter la gamme de services de qualité fournis aux populations ; d'élargir l'accès à ces services pour toutes les couches de la population ; d'élaborer des stratégies de financement qui protègeront les usagers de la ruine financière lorsqu'ils utilisent ces services. Les leçons apprises des pays touchés par Ebola serviront de fondement à soutenir le renforcement de la résilience des systèmes de santé des pays touchés et non touchés. Enfin, un regard continu va être porté aux populations vulnérables et difficiles à atteindre.», a résumé Dr Moeti.
Par contre, le désengagement parfois accéléré de certains partenaires techniques, souligne le ministre congolais de la Santé et de la population, François Ibovi, a contribué à dégrader les résultats acquis par certains Etats africains. « S'il est permis d'espérer l'éradication de l'épidémie Ebola avant août 2015, tel que l'affirme l'ONU, l'élan de solidarité qui a caractérisé la communauté internationale en général, et les Etats africains en particulier, pour faire face à ce fléau, doit être consolidé. », a plaidé le ministre Ibovi.
Prenant la parole au nom de ses pairs, la doyenne du corps diplomatique accrédité au Congo, Marie-Charlotte Fayanga, a partagé la vision du nouveau bureau Afrique de l'OMS : « Il faut développer les moyens et les mécanismes de financements nécessaires, afin d'établir des capacités de mobilisation pour faire face aux flambées et situations d'urgence humanitaire, et améliorer la préparation et la riposte au niveau national et international. », a-t-elle indiqué.
La rencontre annuelle de la direction régionale de l'OMS pour l'Afrique dont le siège est à Brazzaville, a été initiée il y a six ans par le directeur sortant, Dr Luis Gomes Sambo. Le prochain rendez-vous avec les ambassades et les organismes accrédités, est attendu l'an prochain.
Afin de mettre un terme aux objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la communauté internationale a adopté un nouvel agenda de développement post-2015 pour éviter tout décalage avec le cycle engagé en l'an 2000. Pour la période 2015-2030, les OMD vont être remplacés par les 17 objectifs du développement durable (ODD).
En ce qui concerne la lutte contre les maladies, les efforts enregistrés dans certains Etats africains ont encore régressé à cause du désengagement de quelques partenaires comme le Fonds mondial, Gavi Alliance et la Fondation Follereau. Néanmoins, plusieurs Etats africains avaient pris l'engagement, à la faveur de la réunion du 14 au 17 avril 2014 à Luanda (Angola) sous l'égide de l'Union africaine (UA), de contrôler les épidémies et exécuter la stratégie régionale de lutte contre les maladies non transmissibles.
« Au Congo, parmi les facteurs qui ont augmenté la morbidité et la mortalité, on peut citer les accidents vasculaires cérébraux (AVC), l'insuffisance rénale chronique, les cancers, la drépanocytose et les accidents de route » a indiqué le ministre de la Santé, François Ibovi.