Dénommé MenAfriVac®, ce vaccin peut être administré aux enfants de moins d'un an en Afrique. Il avait déjà été autorisé chez les enfants et les jeunes adultes âgés de 1 à 29 ans, indique un communiqué reçu à l'APS.
"Un an après l'introduction du vaccin à grande échelle fin 2010, l'expérience au Burkina Faso, par exemple, a fourni de premières indications selon lesquelles la vaccination de masse était associée à une réduction significative du risque de méningite dans la population ciblée, ainsi que parmi les groupes d'âge non vaccinés, mettant ainsi en évidence la protection communautaire", lit-on dans ce communiqué.
Ces résultats "ont été confirmés de façon spectaculaire en 2012 au Tchad, où les chercheurs ont signalé une réduction substantielle de la transmission et de l'incidence de la méningite A, avec une baisse de plus de 90 % suite à la vaccination", selon la même source.
L'OMS a ouvert la porte à la vaccination de routine des nourrissons en Afrique subsaharienne en approuvant l'usage de ''ce vaccin novateur et abordable qui est en passe de délivrer la ceinture de la méningite d’une cause majeure d’épidémies mortelles dans la région", ajoute le communiqué.
"Les résultats de deux études cliniques menées chez des nourrissons au Ghana et au Mali, ainsi que les données relatives à l'effet de l'introduction du vaccin, ont été présentés en octobre 2014 au Groupe stratégique consultatif d'experts (SAGE) de l’OMS sur la vaccination", ajoute le communiqué.
Ceux-ci "ont conclu que l'administration d'une dose à l'âge de 9 mois ou plus était recommandée afin de parvenir à un contrôle durable de la maladie à la suite des campagnes initiales de masse chez les individus âgés de 1 à 29 ans", renseigne-t-il.
Avant l'introduction de MenAfriVac®, rappellent ses promoteurs, "les populations des pays de la ceinture de la méningite, qui s'étend du Sénégal à l'Ouest jusqu'à l'Éthiopie à l'Est, étaient régulièrement touchées par des épidémies de méningite A au cours desquelles l'apparition soudaine de symptômes pouvait rapidement entraîner la mort ou une invalidité permanente".
"L'une des épidémies les plus dévastatrices jamais enregistrées a eu lieu en 1996-1997, lorsqu'une vague épidémique a infecté plus de 250 000 personnes et entraîné le décès de plus de 25 000 d'entre elles en seulement quelques mois. Le seul vaccin alors existant n'a pas permis d'enrayer l'épidémie", précisent-ils.
Le Projet vaccins méningite (MVP), créé en 2001, est un partenariat entre PATH et l'OMS. Il a pour mission d'éliminer la méningite épidémique en tant que problème de santé publique en Afrique subsaharienne grâce à la mise au point, à l'essai, à l'introduction et à la généralisation de vaccins anti-méningococciques conjugués.
APS
"Un an après l'introduction du vaccin à grande échelle fin 2010, l'expérience au Burkina Faso, par exemple, a fourni de premières indications selon lesquelles la vaccination de masse était associée à une réduction significative du risque de méningite dans la population ciblée, ainsi que parmi les groupes d'âge non vaccinés, mettant ainsi en évidence la protection communautaire", lit-on dans ce communiqué.
Ces résultats "ont été confirmés de façon spectaculaire en 2012 au Tchad, où les chercheurs ont signalé une réduction substantielle de la transmission et de l'incidence de la méningite A, avec une baisse de plus de 90 % suite à la vaccination", selon la même source.
L'OMS a ouvert la porte à la vaccination de routine des nourrissons en Afrique subsaharienne en approuvant l'usage de ''ce vaccin novateur et abordable qui est en passe de délivrer la ceinture de la méningite d’une cause majeure d’épidémies mortelles dans la région", ajoute le communiqué.
"Les résultats de deux études cliniques menées chez des nourrissons au Ghana et au Mali, ainsi que les données relatives à l'effet de l'introduction du vaccin, ont été présentés en octobre 2014 au Groupe stratégique consultatif d'experts (SAGE) de l’OMS sur la vaccination", ajoute le communiqué.
Ceux-ci "ont conclu que l'administration d'une dose à l'âge de 9 mois ou plus était recommandée afin de parvenir à un contrôle durable de la maladie à la suite des campagnes initiales de masse chez les individus âgés de 1 à 29 ans", renseigne-t-il.
Avant l'introduction de MenAfriVac®, rappellent ses promoteurs, "les populations des pays de la ceinture de la méningite, qui s'étend du Sénégal à l'Ouest jusqu'à l'Éthiopie à l'Est, étaient régulièrement touchées par des épidémies de méningite A au cours desquelles l'apparition soudaine de symptômes pouvait rapidement entraîner la mort ou une invalidité permanente".
"L'une des épidémies les plus dévastatrices jamais enregistrées a eu lieu en 1996-1997, lorsqu'une vague épidémique a infecté plus de 250 000 personnes et entraîné le décès de plus de 25 000 d'entre elles en seulement quelques mois. Le seul vaccin alors existant n'a pas permis d'enrayer l'épidémie", précisent-ils.
Le Projet vaccins méningite (MVP), créé en 2001, est un partenariat entre PATH et l'OMS. Il a pour mission d'éliminer la méningite épidémique en tant que problème de santé publique en Afrique subsaharienne grâce à la mise au point, à l'essai, à l'introduction et à la généralisation de vaccins anti-méningococciques conjugués.
APS