C’est en mars 2007 que l’Assemblée de l’Université Gaston Berger (UGB), a pris la décision d’affecter 30 hectares, sur les 240 hectares lui appartenant pour faire des activités pratiques de formation et de recherche sur la base des productions végétales, animales et aquacoles. Cette initiative a permis à l’UGB, d’établir un partenariat flexible avec des institutions de recherches agricoles et agroalimentaires, des institutions nationale et internationale d’enseignement supérieur, des Agences de développement agricole, entre autres. Ainsi, avec ses partenaires l’UGB a aménagé une superficie de 4 hectares, pour ensuite passer à 26 hectares avec un réseau d’irrigation destiné à l’exploitation d’une ferme agricole.
L’implantation de cette ferme dans l’espace universitaire au niveau de la Communauté rurale de Gandon a connu un franc succès, tant pour l’UGB que pour son environnement. Les spéculations (melons, oignons, aubergines, piment, carottes, pastèques et oignons, etc.) produites et récoltées dans le cadre du projet, sont écoulées au niveau de la communauté universitaire et sur le marché de Saint-Louis. Ces résultats ont été bénéfiques pour toutes les parties prenantes.
Pour l’Université, l’expérience de cette ferme agricole constitue non seulement une véritable école qui a favorisé la culture d’entreprise, la recherche appliquée, le transfert d’expertise et la valorisation de la recherche. Mais aussi, une source potentielle de revenus additionnels pour soutenir sa croissance et sa pérennité.
La ferme constitue également le socle à partir duquel, est bâti l’UFR de Sciences Agronomiques, d’Aquaculture et de Technologies alimentaires, l’une des deux facultés récemment créées à l’UGB. Cette ferme est aussi un lieu de stage pratique et d’imprégnation, qui a facilité la familiarisation des 192 étudiants inscrits dans cette UFR, encadrés par une dizaine d’enseignants chercheurs de l’UGB, à la vie de l’entreprise, ce qui les rend plus opérationnels au terme de leur formation.
Par ailleurs, pour les exploitants, leurs besoins de formation et renforcement de capacités techniques, entrepreneuriales et managériales en production agricole et agro-alimentaire, respectant les normes environnementales seront pris en compte et comblés. A ce titre, un incubateur d’entreprise est en train d’être construit. Cet incubateur permettra d’accompagner les petites et moyennes entreprises agro-alimentaires dans leur développement. En sus, la ferme agricole a permis à une vingtaine de jeunes et femmes responsables de famille, résidant dans la ville de Saint-Louis et dans des villages environnants comme Sanar- Peulh, Sanar-Wolof, Boudiouck, Ndiawdoune, Makatoube, Ngallele, etc., de décrocher des emplois, sources de revenus améliorant leurs conditions de vie.
À part les activités pratiques faites par les étudiants de l’UGB, la ferme a accueilli 120 jeunes, issus de familles rurales des villages avoisinants, qui ont abandonné l’école pour l’horticulture. Cette formation, mise en œuvre par l’UGB en collaboration avec l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ), a contribué à l’amélioration de leurs savoirs et savoir-faire et de leurs conditions de vie. Elle constitue ainsi une véritable intégration sociale des jeunes au service de la société.
La localisation géographique de l’UGB un peu loin du centre-ville de Saint-Louis constitue une aubaine pour la Vallée du fleuve, avec l’implantation de petites entreprises et les embauches massives auprès des populations environnantes. Avec ce projet, l’UGB est en train d’agrandir la ville de Saint-Louis. De nouveaux quartiers, habités par les classes moyennes, se construisent à sa proximité et la relie à la ville (Ngallèle, Boudiouck, Diougob et Sanar). L’émergence de ces classes moyennes a stimulé le développement d’infrastructures scolaires (une case des tout-petits, un préscolaire public et un jardin d’enfants privé, six écoles primaires, deux collèges, un lycée privé catholique), dans l’axe Ngallèle-Ndiawdoune. Pour le Sénégal, grand producteur et consommateur d’oignons, la Vallée du fleuve contribue à plus de 73 % de la production nationale, d’où l’intérêt pour l’UGB de soutenir les acteurs intervenants dans cette région de Saint- Louis. D’ailleurs, l’oignon est bien ancré dans les habitudes alimentaires au Sénégal. Ainsi, l’action de l’UGB s’inscrit non seulement dans une perspective de sécurité alimentaire et de croissance économique, mais aussi, dans une optique de développement durable.
Le rôle qu’a joué la Direction de la Communication et du Marketing de l’UGB, en attendant la mise en place de la Radio Campus de l’UGB, pour relayer toutes les informations utiles au sein de la communauté universitaire et entre l’université et les acteurs externes intervenant dans la région de Saint-Louis contribue efficacement dans l’accomplissement de sa mission pour le développement.
Adama Sall
L’implantation de cette ferme dans l’espace universitaire au niveau de la Communauté rurale de Gandon a connu un franc succès, tant pour l’UGB que pour son environnement. Les spéculations (melons, oignons, aubergines, piment, carottes, pastèques et oignons, etc.) produites et récoltées dans le cadre du projet, sont écoulées au niveau de la communauté universitaire et sur le marché de Saint-Louis. Ces résultats ont été bénéfiques pour toutes les parties prenantes.
Pour l’Université, l’expérience de cette ferme agricole constitue non seulement une véritable école qui a favorisé la culture d’entreprise, la recherche appliquée, le transfert d’expertise et la valorisation de la recherche. Mais aussi, une source potentielle de revenus additionnels pour soutenir sa croissance et sa pérennité.
La ferme constitue également le socle à partir duquel, est bâti l’UFR de Sciences Agronomiques, d’Aquaculture et de Technologies alimentaires, l’une des deux facultés récemment créées à l’UGB. Cette ferme est aussi un lieu de stage pratique et d’imprégnation, qui a facilité la familiarisation des 192 étudiants inscrits dans cette UFR, encadrés par une dizaine d’enseignants chercheurs de l’UGB, à la vie de l’entreprise, ce qui les rend plus opérationnels au terme de leur formation.
Par ailleurs, pour les exploitants, leurs besoins de formation et renforcement de capacités techniques, entrepreneuriales et managériales en production agricole et agro-alimentaire, respectant les normes environnementales seront pris en compte et comblés. A ce titre, un incubateur d’entreprise est en train d’être construit. Cet incubateur permettra d’accompagner les petites et moyennes entreprises agro-alimentaires dans leur développement. En sus, la ferme agricole a permis à une vingtaine de jeunes et femmes responsables de famille, résidant dans la ville de Saint-Louis et dans des villages environnants comme Sanar- Peulh, Sanar-Wolof, Boudiouck, Ndiawdoune, Makatoube, Ngallele, etc., de décrocher des emplois, sources de revenus améliorant leurs conditions de vie.
À part les activités pratiques faites par les étudiants de l’UGB, la ferme a accueilli 120 jeunes, issus de familles rurales des villages avoisinants, qui ont abandonné l’école pour l’horticulture. Cette formation, mise en œuvre par l’UGB en collaboration avec l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ), a contribué à l’amélioration de leurs savoirs et savoir-faire et de leurs conditions de vie. Elle constitue ainsi une véritable intégration sociale des jeunes au service de la société.
La localisation géographique de l’UGB un peu loin du centre-ville de Saint-Louis constitue une aubaine pour la Vallée du fleuve, avec l’implantation de petites entreprises et les embauches massives auprès des populations environnantes. Avec ce projet, l’UGB est en train d’agrandir la ville de Saint-Louis. De nouveaux quartiers, habités par les classes moyennes, se construisent à sa proximité et la relie à la ville (Ngallèle, Boudiouck, Diougob et Sanar). L’émergence de ces classes moyennes a stimulé le développement d’infrastructures scolaires (une case des tout-petits, un préscolaire public et un jardin d’enfants privé, six écoles primaires, deux collèges, un lycée privé catholique), dans l’axe Ngallèle-Ndiawdoune. Pour le Sénégal, grand producteur et consommateur d’oignons, la Vallée du fleuve contribue à plus de 73 % de la production nationale, d’où l’intérêt pour l’UGB de soutenir les acteurs intervenants dans cette région de Saint- Louis. D’ailleurs, l’oignon est bien ancré dans les habitudes alimentaires au Sénégal. Ainsi, l’action de l’UGB s’inscrit non seulement dans une perspective de sécurité alimentaire et de croissance économique, mais aussi, dans une optique de développement durable.
Le rôle qu’a joué la Direction de la Communication et du Marketing de l’UGB, en attendant la mise en place de la Radio Campus de l’UGB, pour relayer toutes les informations utiles au sein de la communauté universitaire et entre l’université et les acteurs externes intervenant dans la région de Saint-Louis contribue efficacement dans l’accomplissement de sa mission pour le développement.
Adama Sall