LES INDUTRIES CHIMIQUES DU SENEGAL ET LA RSE

Vendredi 24 Janvier 2014

LES INDUTRIES CHIMIQUES DU SENEGAL ET LA RSE
Depuis la fin des années 80, le monde apparait comme «une aire d’extension de la planète dotée de relations dynamiques entre les lieux qui s’y trouvent, de dessins des maillages qui délimitent lescontours, irriguent et relient les réseaux». Sous ce rapport, l’exploitation à outrance des ressources de la planète soutenue par la logique implacable de délocalisation, met en scelle les entreprises transnationales. Celles-ci sont dans le contexte actuel des acteurs-clés de la Mondialisation. Cependant leur inévitable recherche de profit pose deux problématiques majeures : celle du développement durable et celle de la Responsabilité sociétale des Entreprises (RSE). Mais à y regarder de près, ces deux problématiques se fondent en une seule si l’on envisage la RSE selon la perspective de la Commission de l’Union Européenne. En effet, dans le livre vert de celle-ci paru en juillet 2001, la RSE est définie comme : «l’intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. Etre  socialement responsable signifie non seulement satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables mais aussi aller au-delà et investir dans le capital humain, l’Environnement (…)».
A la lumière de cette approche, il convient de retenir que les Entreprises devraient participer à la gestion responsable de l’Environnement. Peut- on en dire autant des ICS basées dans le secteur de Mboro ? S’acquittent-elles de leurs obligations depuis la reprise économique par les Indiens ?
Jugez-en vous-mêmes
Nées en 1996 de la fusion-absorption, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) sont présentées selon leur propre site web comme «le plus grand complexe industriel ; elles produisent du phosphate, de l’acide phosphorique, des engrais mais aussi par leur filiale SENCHIM des produits phytosanitaires»
Rappelons que les ICS «sésar industriel» en 2004 ont traversé une grave crise financière en 2006, ce qui a d’ailleurs conduit à leur recapitalisation en 2008. Il est à ce propos opportun d’indiquer que conformément aux clauses retenues les Indiens avaient l’obligation d’injecter 40 milliards sous forme d’investissement puisqu’ils se retrouvaient avec 85% des actions. Mais depuis la recapitalisation
-          On assiste à de graves violations en matière de droit du travail notamment le caractère vétuste des installations provoquant des accidents de travail, des projections d’acides, de pierres, effondrement de toit, faibles indemnités en cas d’accident, pas de soins primaires digne de ce nom sur place. Il s’y ajoute que les travailleurs sont rongés par des maladies professionnelles (nuisance sonores, maladies pulmonaires, dermatologiques, lombalgiques) sans compter des paiements mensuels tardifs dépassant parfois le seuil règlementaire.
-          Au plan environnemental, on assiste à la perte de la biodiversité liée au déversement par les ICS d’acide fluosilicique en mer. Ces déversements exposent la vie  des Citoyens de la commune et des environs et foulent aux pieds les dispositions du Code de l’Environnement en ses articles L 31 et L 64. Il s’y ajoute que ces types de pollution réduisent sensiblement les mises à terre et entament ce faisant cruellement les potentialités maraichères de la zone. La salinisation des bas-fonds, les nuisances des aires d’exploitation, de l’air et des eaux ternissent davantage le tableau déjà sombre de cette société. De même, les dispositions du chapitre 6 articles 15- 16 du  Code minier ne sont pas respectées par les Industries chimiques du Sénégal.
-          Au plan hydraulique, Mboro souffre terriblement des déficits criards en matière d’alimentation en eau potable. D’ailleurs à force de chercher de l’eau, une femme enceinte est tombée dans un puits, une autre est matinalement mordue par un serpent dans une ville très mal éclairée. Pourtant, dans une correspondance  datée du 18 septembre et adressée à Madame Mata Sy  DIALLO alors Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, M.Alassane DIALLO PDG des ICS promettait : «(…) les ICS vont démarrer avant la fin de l’année la construction de ce forage d’un coût de 650 millions qui devrait, si la ressource est bien gérée, résoudre les problèmes d’eau dans les localités environnantes».  A ce jour RIEN
-          Au plan sanitaire, la présence des ICS dans la zone explique le caractère endémique de certaines maladies comme la diarrhée, les maladies pulmonaires, les végétations chez les nouveau-nés, l’asthme. Pourtant Mboro n’est dotée que de deux districts sanitaires dont les capacités d’accueil ne répondent depuis belle lurette aux préoccupations d’une localité fortement polluée mais encore surpeuplée (8,34 % de croissance urbaine). A ce propos il est opportun de rappeler la promesse faite toujours par les ICS en 2008 en présence du Ministre de l’Industrie d’alors «construire et équiper un hôpital de référence avec un coût estimatif de 4 milliards». En attendant, beaucoup de Mborois sont victimes de maladies cancérigènes et meurent à petit feu.
On le voit donc la conjonction «et» reliant les termes RSE - ICS a plus une valeur d’opposition qu’une fonction habituelle de coordination.
L’Etat par conséquent doit assumer ses responsabilités : édicter des audits et revoir le montage financier avant que l’irréparable ne se produise.
 
M.Cheikh Ahmed Tidiane SALL, Coordonnateur de «AND defar Mboro», Professeur au Lycée Taïba ICS.
Contributions



1.Posté par MABA le 05/02/2014 09:52
LA RSE étant définie comme une action basée sur le volontariat est souvent trompeuse.
se basant sur le code minier, la charte africaine, le protocole d'abidjan, le code de l'environnement, les principes directeurs de l'OCDE et l'ensemble des textes régissant les droits de l'homme on en déduit que les ICS s'inscrivent à faux et de manière anormale dans leur démarche.

L'Etat est complice et responsable de ces dérives pour avoir été spectateur du flux massif des expatriés, de l'épuisement de nos ressources sans contrepartie, de la dégradation de l'environnement et du licenciement abusif.

les cadres de l'entreprise sont aussi complices mais on peut leur tolérer cette faute.
jugeant leur propre niveau de faible, ils n'osent pas déposer leur CV ailleurs et la pression de leur DG ils ont décidé de choisir ce mutisme synonyme de complicité.

les Ouvriers, la maillon faible sont là pour endurer et endosser.
vendus par leur Délégués et syndicalistes, cette frange subit le pire. salaire du 08, pas de cadeaux, couverture sanitaire, etc.

2.Posté par mot le 05/02/2014 10:03
DANGER DU JUS FLUO DES ICS
ET BABACR SOW LE RESPONSABLE DE LA RSE DIT QUE C'EST PAS TOXIQUE

L'acide fluorosilicique est un sous-produit provenant des émissions de l'industrie des engrais phosphatés4. Ces émissions sont réglementées par l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis et d'autres organismes gouvernementaux parce qu'elles contiennent de nombreux polluants environnementaux5.

L'industrie des engrais retire maintenant les contaminants de ses émissions de cheminée afin d'éviter qu'ils ne soient rejetés dans l'atmosphère6.

Toutefois, les industries se retrouvent avec un autre problème : l'élimination des contaminants retirés. L'étape suivante consiste à séparer cette boue de contaminants en différentes classes chimiques que l'on peut revendre ou éliminer en toute légalité.

La solution à la pollution est la dilution

Dans le cas de l'industrie des phosphates, on extrait une solution contenant 23 p. 100 d'acide fluorosilicique. Toutefois, cette solution est souvent contaminée à l'arsenic, au plomb, au mercure, au chrome, au cadmium, au fluorure d'hydrogène et au baryum *(voir le certificat d'analyse joint en annexe). Dans le cadre d'une analyse de l'acide fluorosilicique réalisée en Alberta, on a décelé les concentrations de métaux lourds suivantes :

Depuis l'avènement de la fluoration de l'eau, les municipalités sont devenues d'importantes clientes de ces industries à qui elles achètent des solutions contenant du fluorure pour les ajouter à l'eau potable.

Une diminution des stocks des fluorosilicates utilisés dans la fluoration de l'eau signifie que les produits de remplacement pourraient nous parvenir de la Chine (voir citation à la page 31).

« [Traduction] En ce qui concerne l'utilisation d'acide fluorosilicique comme source de fluorure pour la fluoration de l'eau, l'Agence (EPA des États-Unis) estime qu'il s'agit d'une solution environnementale idéale à un problème de longue date. En récupérant l'acide fluorosilicique, un sous-produit de l'industrie des engrais, on réduit la pollution de l'air et de l'eau, et les services d'approvisionnement en eau disposent d'une source de fluorure à faible coût. » Rebecca Hanmer, administratrice adjointe du Bureau de surveillance de la pollution de l'eau, EPA des États-Unis, 30 mars 1983.

Essentiellement, nous retirons des agents polluants de l'air (où ils contaminent les régions aux alentours des cheminées) pour les déverser dans notre eau (où ils sont dilués de manière plus efficace). Il n'en demeure pas moins que nous ajoutons des produits chimiques toxiques à notre eau. Est-ce bénéfique? légal? éthique?

« [Traduction] Si ces substances sont rejetées dans l'atmosphère, ce sont des polluants; si on les déverse dans les rivières, ce sont des polluants; si on les déverse dans les lacs, ce sont des polluants; mais si on les verse directement dans notre réseau d'eau potable, ce ne sont plus des polluants. C'est incroyable! » Dr Hirzy, 2000, premier vice-président, Syndicat des professionnels de l'EPA. http://www.fluoridealert.org/phosphate/overview.htm (en anglais seulement)

Où va le fluorure contenu dans notre eau?

L'eau fluorée est utilisée dans les foyers, l'agriculture et les industries, puis est rejetée dans l'environnement. Les effluents des usines de traitement des eaux usées sont particulièrement importants, parce que les eaux usées sont déversées directement dans les rivières, les lacs et les océans.

On épand parfois des biosolides d'égouts dans les champs agricoles. L'accumulation des métaux lourds présents dans l'eau fluorée se transforme en sédiments dans les cours et les plans d'eau.

Quel est l'impact du fluorure sur l'environnement?

Le fluorure, aux concentrations utilisées dans l'eau potable, tue de nombreuses espèces de poissons d'eau douce et d'eau de mer, de mollusques, de crustacés et d'insectes. Les animaux sauvages, les animaux d'élevage et les animaux de compagnie éprouvent des troubles de santé semblables à ceux des humains en buvant de l'eau fluorée7-11,117-119.

Les produits chimiques utilisés pour la fluoration de l'eau sont très persistants : ils ne se dégradent pas une fois rejetés dans l'environnement, mais s'accumulent plutôt dans les masses d'eau, les végétaux et les animaux.

Comment le fluorure affecte-t-il notre organisme?

L'ingestion d'acide fluorosilicique et d'autres produits chimiques utilisés dans la fluoration de l'eau peut endommager :

les dents
les os
la glande thyroïde
les organes reproducteurs
l'appareil digestif
le cerveau

Ces produits chimiques ubiquistes ont également été associés au cancer, au THADA, à la maladie d'Alzheimer et au syndrome de Down (voir le rapport de 2006 du CNRC).

3. Preuve que les raisons en faveur de la fluoration ne sont plus valides

De quelle façon le fluorure agit-il?

Depuis qu'on l'utilise, on présume que le fluorure doit être avalé pour être efficace : le fluorure entre dans le corps puis pénètre dans l'émail des dents, les rendant ainsi plus solides.

Cette hypothèse a été émise parce que : a) la présence de fluorure a été décelée dans l'émail des dents; b) en même temps, on a observé une diminution de l'incidence de caries dentaires tout au long du XXe siècle (voir page 8). Ainsi, une association positive a été établie entre la santé dentaire et la présence de fluorure dans l'émail des dents.

Ce que nous n'avions pas compris, c'était que la présence de fluorure était tout simplement le résultat de l'exposition au fluorure qui contaminait l'environnement7-11.

Selon de récents travaux de recherche, le fluorure améliore la santé dentaire uniquement par voie topique (et non par ingestion). Autrement dit, le fluorure agit non pas en pénétrant dans l'émail des dents, mais plutôt lorsqu'il est appliqué sur la surface de celles-ci12-20.

« [Traduction] Les propriétés anti-caries du fluorure étaient au départ attribuées aux changements survenant dans l'émail durant le développement des dents, en raison de l'association entre le fluorure et les changements cosmétiques observés dans l'émail des dents, et à la croyance selon laquelle le fluorure, en pénétrant dans l'émail durant le développement des dents, contribuait à accroître la résistance de l'émail aux acides. Toutefois, selon les recherches épidémiologiques et les travaux menés en laboratoire, le fluorure préviendrait les caries dentaires principalement après l'éruption des dents dans la bouche et agirait par voie topique tant chez les adultes que chez les enfants ». Centers for Disease Control; MMWR Weekly Report, vol. 48, 1999, p. 933-940.

Les hypothèses actuelles au sujet des modes d'action des fluorures topiques sont les suivantes12 :

Destruction des bactéries (en s'attaquant aux enzymes) qui favorisent la carie dentaire
Favorisation de la reconstruction de l'émail
Aide à prévenir la destruction de l'émail

Même si le fluorure contenu dans l'eau entre en contact avec la surface de la dent (ce qui représente une application topique), ses concentrations sont insuffisantes. Les effets bénéfiques de l'application topique de fluorure se produisent à des concentrations de loin supérieures (1 000 à 1 500 mg/L) aux concentrations mesurées dans l'eau potable (0,8 à 1,0 mg/L)12,16. De plus, de 80 p. 100 à 90 p. 100 des caries se forment dans les puits et fissures des dents, c'est-à-dire dans des endroits où le fluorure ajouté à l'eau est inefficace21-25.

On sait maintenant que le fait d'augmenter la concentration de fluorure dans l'émail des dents ne prévient pas la formation de caries. De même, ingérer du fluorure, aux doses recommandées, n'est pas efficace pour prévenir les caries dentaires.

Fluoration de l'eau et fréquence des caries dentaires

Pendant des décennies, on a observé une diminution de la fréquence des caries dentaires chez les membres les plus fortunés de la société (voir ci-dessous). Toutefois, au cours de la même période, on n'a observé aucun changement important dans la fréquence des caries chez les groupes socio-économiques défavorisés et ce, en dépit d'un accès identique à l'eau fluorée.

« [Traduction] D'importantes diminutions du nombre de caries ont été observées dans des régions où l'eau n'est pas fluorée. L'ampleur de ces diminutions est habituellement comparable aux diminutions observées dans les régions où l'eau est fluorée, sur des périodes de semblables ». Nature; 1986; vol. 322; p. 125-129.

Un autre argument utilisé pour appuyer le recours à la fluoration de l'eau est le nombre de cas de « carie du biberon », plus élevé chez certains groupes socio-économiques. On croyait que la fluoration de l'eau réduirait la fréquence des cas de « carie du biberon », mais les recherches récentes démontrent que les taux de caries du biberon sont plus élevés chez les citadins pauvres, sans égard à leur accès à de l'eau fluorée26-29.

« [Traduction] La diminution de la fréquence des caries signalée aux États-Unis et dans d'autres pays industrialisés occidentaux a été observée tant dans des collectivités où l'eau est fluorée que dans des collectivités où l'eau ne l'est pas. Qui plus est, les pourcentages de réduction dans ces collectivités sont apparemment les mêmes. » Gilbert J.A., « Ethics and Esthetics », Journal of the American Dental Association, vol. 117, no 3, 1988, p. 490-495.

Énoncé professionnel (2007)

En 2007, Fluoridealert.org a publié un Énoncé professionnel signé par plus de 1 100 organismes ou professionnels du monde entier demandant de mettre un terme à la fluoration de l'eau. Parmi les signataires de l'Énoncé professionnel, on retrouve http://www.FluorideAction.net :

2 membres du comité consultatif du York Review 2000 ([nom non publié] et [nom non publié])
3 membres du groupe d'experts de 2006 du Conseil national de recherches (Dr Bob Isaacson, Dr Hardy Limeback, Dre Kathleen Thiessen)
Arvid Carlsson, lauréat du prix Nobel
L'International Academy of Oral Medicine and Toxicology
L'International Society of Doctors for the Environment (ISDE)
L'American Academy of Environmental Medicine
La Asociación Argentina de Médicos por el Medio Ambiente (Argentine)
L'Irish Doctors' Environmental Association

Étude de Pizzo (2007)

Selon la plus récente étude sur la fluoration de l'eau à l'échelle mondiale, cette pratique serait largement inefficace.

1. Les avantages du fluorure sont en grande partie associés à une utilisation topique plutôt que systémique.

« [Traduction] On reconnaît maintenant que le fluorure systémique joue un rôle limité dans la prévention des caries. »

2. La fluoration de l'eau pourrait ne pas être nécessaire.

« [Traduction] Selon plusieurs études réalisées dans des collectivités où l'eau est fluorée et dans des collectivités où elle ne l'est pas, cette façon de distribuer du fluorure pourrait ne pas être nécessaire pour la prévention des caries, plus particulièrement dans les pays industrialisés où la fréquence des caries est devenue faible. »

3. L'arrêt de la fluoration de l'eau n'augmente pas la fréquence des caries dentaires.

« [Traduction] Au cours des dernières décennies, plusieurs auteurs se sont penchés sur la fréquence des caries au sein des collectivités qui avaient cessé d'ajouter du fluorure à l'eau par rapport aux collectivités qui ne fluoraient pas l'eau potable (Kuopio et Jyvaskyla, Finlande; Chemnitz et Plauen, Allemagne; Tiel et Culemborg, Hollande; La Salud, Cuba). Dans ces collectivités, durant les années où la fluoration de l'eau était en vigueur, on avait observé une diminution de la fréquence des caries; toutefois, après l'arrêt de la fluoration de l'eau, la fréquence des caries n'avait pas augmenté : elle était plutôt demeurée pratiquement la même ou avait même diminué davantage. Ces observations révèlent que la cessation de la fluoration de l'eau dans les collectivités n'a eu aucun effet négatif sur la fréquence des caries. »

4. La fluoration de l'eau ne réduit pas les inégalités sociales.

« [Traduction] Jusqu'à ce jour, peu d'éléments étayent la thèse selon laquelle la fluoration de l'eau réduit les disparités [sociales] associées à la carie dentaire. »

Giuseppe Pizzo, Maria Piscopo, Ignazio Pizzo et Giovanna Giulliana, « Community water fluoridation and caries prevention: a critical review », Clinical and Oral Investigations, 11 sept. 2007, no 3, p. 189-193.

Étude de Newburgh-Kingston

L'une des quatre premières études concernant la fluoration de l'eau dans le monde a été réalisée dans l'État de New York. L'eau de la ville de Newburgh était fluorée tandis que celle de Kingston ne l'était pas. Une étude a été réalisée 50 ans plus tard, dont voici les résultats :

Fréquence de caries plus élevée dans la collectivité où l'eau était fluorée que dans celle où l'eau ne l'était pas :

« [Traduction] Chez les jeunes de 7 à 14 ans qui résident à Newburgh (eau fluorée), dans l'État de New York, la moyenne des dents cariées, manquantes ou obturées était supérieure à celle observée dans la collectivité de Kingston (eau non fluorée). »
Nombre supérieur de cas de fluorose dentaire dans la collectivité à l'eau fluorée.
Nombre supérieur de fractures des os dans la collectivité à l'eau fluorée.

Kumar J.V., Swango P.A., « Fluoride exposure and dental fluorosis in Newburgh and Kingston, New York: policy implications » Community of Dentistry and Oral Epidemiology, 27 juin 1997, no 3, p. 171-180.

Étude de Caledon-Brampton (2007)

On a comparé les enfants de 7 ans de Caledon (eau non fluorée) et les enfants de Brampton (eau fluorée). Plus de 1 000 enfants de 25 écoles ont été interrogés afin de calculer la fréquence des caries dentaires.

Selon l'étude, « [Traduction] l'effet de la fluoration de l'eau sur les caries dans ces collectivités est contestable ».





Les facteurs ayant une incidence sur la fréquence des caries sont les suivants :

l'hygiène dentaire
l'alimentation
l'utilisation de résine de scellement en dentisterie
l'allaitement maternel vs les préparations pour nourrissons
le pays de naissance

Étude de Caledon [eau non fluorée] - Brampton [eau fluorée] : D. ITO, 2007 « Determinants of caries in adjacent fluoridated and non-fluoridated cities » The IADR/AADR/CADR 85th General Session and Exhibition (21 au 24 mars 2007)

4. Preuve de la toxicité du fluorure

L'acide fluorosilicique (utilisé dans la fluoration de l'eau) est un fluorure inorganique. Selon le Clinical Toxicology Textbook 1983 de Gosselin, les fluorures inorganiques sont plus toxiques que le plomb et moins toxiques que l'arsenic, comme l'illustre le diagramme à barres ci-dessous. Cette affirmation repose sur les données de DL50 [concentration requise pour atteindre la dose létale pour 50 p. 100 des sujets testés]. Données relatives à la DL50 tirées de Robert E. Gosselin et coll., Clinical Toxicology of Commercial Products 5e éd., 1984.

L'analyse toxicologique des produits contenant du fluorure indique qu'ils sont très toxiques. Les contaminants associés (plomb, arsenic, mercure, etc.) sont aussi très toxiques et extrêmement toxiques.

Il convient de noter que, selon le règlement de Santé Canada, la concentration maximale acceptable (CMA) du fluorure est supérieure de deux ordres de grandeur à celle d'autres contaminants toxiques comme l'arsenic et le plomb. Le règlement est plus tolérant à l'égard du fluorure, ce qui semble injustifié. Les politiques du gouvernement à l'égard de ce produit semblent révéler un manque de connaissances relativement à la toxicité réelle de ce produit.

CMA du plomb



15 ppb

CMA du fluorure



1 500 ppb

CMA de l'arsenic



10 ppb



L'Agence canadienne de protection de l'environnement (ACPE) définit une « substance toxique » en fonction des critères suivants :

1. persistance [possibilité d'être détruite]

2. bioaccumulation [possibilité de s'accumuler dans les systèmes biologiques]

3. toxicité [possibilité de constituer un danger immédiatement ou à long terme]

4. principalement anthropique [utilisation ou rejet lié à l'activité humaine]

« De plus, les substances désignées « toxiques », persistantes, bioaccumulables, d'origine anthropique et qui ne constituent pas des radionucléides naturels non plus que de substances naturelles inorganiques, seront alors proposées pour la réalisation de la quasi-élimination selon le paragraphe 65(3) de la LCPE (1999). » http://www.ec.gc.ca/registrelcpe/subs_list/ToxicList.cfm

L'Agence canadienne de protection de l'environnement (ACPE) définit le terme « toxique » comme suit :

« Une substance est jugée toxique si elle pénètre ou peut pénétrer dans l'environnement en une quantité ou une concentration ou dans des conditions de nature à :

avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l'environnement ou sur la diversité biologique;
mettre en danger l'environnement essentiel pour la vie;
constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaines » (article 64).

« Le fluor pénètre en quantité croissante dans les chaînes trophiques de l'homme, où il s'accumule. » CNR 1977 Environmental Fluoride.

« [Traduction] Le fluor ne peut être éliminé de l'environnement : il ne peut qu'être transformé. » ATSDR Public Health Statement : Fluoride p. 2.

L'ébullition de l'eau élimine le chlore, mais concentre le fluorure. Grimaldo M., Borja-Aburto V.H., Ramirez A.L., Ponce M., Rosas M., Diaz-Barriga F., « Endemic fluorosis in San Luis Potosi, Mexique. I. Identification of risk factors associated with human exposure to fluoride. Environmental Research, vol. 68, no 1, 1995, p. 25-30.

Dans un récipient d'aluminium, l'ébullition d'eau potable contenant 1 ppm de F a fait passer la teneur de l'eau en Al de 0,03 ppm à 0,20 ppm, et la teneur en complexes fluorés, de « non décelable » à 50 p. 100. Brudevold F., Moreno E., Bakhos Y. (1972), « Fluoride complexes in drinking water », Archives of Oral Biology, vol. 17, p. 1155-1163.

« [Traduction] Si le chlore s'évapore lorsqu'on fait bouillir de l'eau, ce n'est pas le cas du fluorure. Les concentrations de fluorure peuvent même atteindre des niveaux dangereusement élevés si l'on cuisine pendant de longues périodes. »

McLellan H. Fluoridation. Consumer Health Group http://www.consumerhealth.org/articles/display.cfm?ID=19990817225011 (en anglais seulement) http://www.consumerhealth.org/aboutus/index.html (en anglais seulement)

Fluoration de l'eau et contaminants

On a laissé entendre que la présence de contaminants tel l'arsenic était négligeable et qu'il était difficile d'en mesurer les concentrations une fois ces substances diluées dans l'eau potable. Toutefois, les concentrations d'arsenic et les facteurs de dilution sont connus AVANT la dilution de la substance dans l'eau potable.

L'arsenic est classé comme une substance cancérogène de catégorie 1, c'est-à-dire une substance dont on sait qu'elle cause le cancer chez l'humain. Or, il n'existe aucune concentration « sûre » en ce qui concerne les cancérogènes de catégorie 1.

Des études ont associé l'ingestion d'arsenic à un certain nombre d'effets sur la santé, notamment le cancer de la peau, de la vessie, des poumons, des reins, des voies nasales, du foie et de la prostate, ainsi que des problèmes liés à l'appareil respiratoire et aux systèmes cardiovasculaire, immunitaire, nerveux et endocrinien. EPA http://www.epa.gov/safewater/arsenic/index.html (en anglais seulement)

« La concentration d'arsenic dans l'eau potable qui représente un risque « essentiellement négligeable » est de 0,3 µg/L ou 0,3 ppb. Les niveaux d'arsenic dans l'eau potable doivent se rapprocher autant que possible de cette concentration. » Santé Canada, mai 2006. « Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique , préparé par le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable du Comité fédéral-provincial-territorial sur la santé et l'environnement.

L'objectif de concentration maximale unique de contaminants (MCLG) de l'EPA pour l'arsenic = 0

L'objectif des services de la santé publique de la Californie concernant l'arsenic = 4 ppt (parts per trillion/parties par billion)

Santé Canada n'a aucun objectif de concentration maximale équivalent.

Les objectifs de concentration maximale doivent être « [Traduction] fixés de façon à s'assurer que la santé des personnes est à l'abri des effets indésirables connus ou prévus [de la substance], fournissant ainsi une marge de sécurité adéquate. » Loflin J.J., Chorover N.J., Grimmer J. Amicus, mémoire pour le NFFE, Local 2050, NRDC et Caroline du Sud c. USEPA, U.S. Dist. Court of Appeals, Civ. No. 85-1839 & 1854; 1986, 3 sept.

La National Sanitation Foundation (NSF) des États-Unis a prélevé 100 000 échantillons d'eau entre 1980 et 1998 dans plus de 24 000 réseaux publics d'approvisionnement en eau dans 25 États (tous les États échantillonnés ajoutaient du fluorure dans leur eau à une concentration de 1 ppm). Les recommandations de Santé Canada à l'égard du fluorure sont de 0,8-1,0 ppm. http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/water-eau/index_f.html

Les données ont été compilées par l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA). Le Natural Resources Defense Council (NRDC) a obtenu les données en vertu de la Freedom of Information Act et a réalisé une analyse.

L'American National Standards Institute/National Sanitation Foundation (ANSI/NSF) a créé la « Norme 60 » (Standard 60) pour les additifs chimiques, norme que suivent la plupart des provinces et territoires du Canada. La Norme 60 de la NSF définit la quantité de contaminants permise dans l'eau potable en fonction de la concentration maximale admissible d'un produit unitaire (Single Product Allowable Concentration ou SPAC), selon laquelle un produit ne peut représenter plus de 10 p. 100 de la concentration maximale acceptable pour un contaminant donné (CMA). Il s'agit d'un facteur de sécurité additionnel parce que d'autres additifs directs pourraient aussi contribuer à ajouter ce même contaminant dans l'eau potable.

L'analyse suivante démontre que certains échantillons dépassaient la SPAC de la NSF :

Concentration moyenne du contaminant dans les échantillons positifs



0,49 ppb

Concentration maximale du contaminant dans les échantillons avec contaminants



1,66 ppb

ANSI/Norme 60 SPAC = 10 p. 100 de la CMA [10 ppm]



1,0 ppb

EPA et Santé Canada MCL/CMA



10 ppb



Données tirées du tableau 1, dans une lettre de Stan Hazan, directeur général du programme de certification des additifs dans l'eau potable, NSF, à l'honorable Ken Calvert, président du sous-comité sur l'énergie et l'environnement, comité sur les sciences, Chambre des représentants des États-Unis, juillet 2000.

La concentration maximale acceptable (CMA) est la limite au-delà de laquelle les gouvernements sont tenus d'adopter des mesures d'assainissement. Ces normes ne représentent pas un niveau « sûr » pour une ingestion pendant toute la vie. Les objectifs de concentration maximale unique de contaminants (MCLG) représentent des niveaux « sûrs ».

Pour des raisons que l'on ne s'explique pas, la NSF n'a pas tenu compte de sa propre exigence relative aux SPAC [10 p. 100 de la CMA] dans le cas du fluorure : la SPAC pour le fluorure est de 1,2mg/L et non de 0,15mg/L, ce qui aurait représenté 10 p. 100 de la CMA fixée par Santé Canada (1,5mg/L), ou de 0,4mg/L, ce qui aurait représenté 10 p. 100 de la MCL fixée par les États-Unis (4 ppm).

La publication d'un rapport du NRC sur l'arsenic a entraîné, au Canada et aux États-Unis, la réduction de la concentration maximale unique de contaminants (MCL) à 10 ppb dans le cas de l'arsenic. Selon les calculs présentés dans le rapport, 1 personne sur 3 000 risque de développer un cancer du poumon ou de la vessie à cause de l'ajout d'acide fluorosilicique dans l'eau. Le fait de dire que de tels risques sont « non détectés » ou « non significatifs » est une assertion inexacte de faits substantiels.http://www.nap.edu/openbook.php?isbn=0309076293 (en anglais seulement)

5. Preuve de problèmes de santé chez l'humain

Rapport de 2006 du National Research Council des États-Unis

Le document le plus important à avoir été publié jusqu'à maintenant est le rapport de 2006 du National Research Council sur le fluorure dans l'eau potable. Le National Research Council donne des conseils stratégiques en matière de santé, de science et de technologie. Le rapport présente de façon détaillée près de 1 000 études qui décrivent les personnes et les groupes pouvant être affectés par la présence de fluorures dans l'eau potable aux concentrations actuellement recommandées au Canada.

Selon le rapport, les personnes les plus « à risque » de subir les effets indésirables des produits de fluoration sont les jeunes enfants, les diabétiques, les patients atteints d'une néphropathie, les personnes âgées, les personnes hypersensibles, les femmes enceintes ou les mères allaitantes et les personnes qui ont une carence en éléments nutritifs comme le calcium, la magnésium, l'iode ou le sélénium.

Le rapport de 1977 du Conseil national de recherches du Canada sur le fluorure dans l'environnement

« Beaucoup de fluorures sont également déversés dans les cours d'eau, les rivières, les lacs et les océans, comme constituants des eaux usées industrielles. Il semble vraisemblable que les quantités de fluor ainsi libérées soient plusieurs fois supérieures aux quantités libérées dans l'atmosphère. De nombreux systèmes utilisés pour enrayer les émissions atmosphériques ajoutent beaucoup de fluor aux eaux résiduaires. »

« Le fluor pénètre en quantité croissante dans les chaînes trophiques de l'homme, où il s'accumule. »

« Chez l'animal et chez l'homme, une ingestion et une accumulation de fluor sur une longue période induit des modifications métaboliques et biochimiques dont on n'a pas encore bien évalué l'importance. »

« Au cours d'études effectuées sur des plantes, des insectes et des oocytes de mammifères, on a observé une activité mutagène du fluor. »

« Selon la section 5.1.1, l'absorption actuelle totale de fluor provenant de l'alimentation et des boissons, dans des régions recevant de l'eau fluorée (1 ppm) est probablement comprise entre 3.5 et 5.5 mg/jour. »

« Une nutrition insuffisante augmente indubitablement l'intensité de la toxicose fluorée. »

Rapport de 1999 du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario

« Les études actuelles corroborent le point de vue selon lequel la fluorose dentaire a augmenté à la fois dans les collectivités où l'eau est fluorée et dans les autres. D'après des études nord-américaines, le taux d'augmentation atteindrait de 20 à 75 p. 100 dans le cas des premières, contre 12 à 45 p. 100 dans celui des secondes. »

« Au Canada, l'apport réel [en fluorure] est supérieur à l'apport recommandé pour les enfants nourris avec une préparation lactée et ceux vivant dans les collectivités où l'eau est fluorée. On doit s'efforcer de réduire l'apport [en fluorure] dans le groupe d'âge le plus vulnérable, soit celui de 7 mois à 4 ans [...] » Rapport disponible en ligne à https://ospace.scholarsportal.info/bitstream/1873/7316/1/10297866.pdf)

Rapport de 1993 du département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis

[Traduction]
« Les données existantes indiquent que certains sous-groupes de la population peuvent être exceptionnellement sensibles aux effets toxiques du fluorure et des composés fluorés. Ces sous-groupes incluent les personnes âgées, les personnes ayant des carences en calcium, en magnésium ou en vitamine C, ainsi que les personnes souffrant de problèmes cardiovasculaires et de maladies rénales. »

« Comme le fluorure est éliminé par les reins, la clairance rénale du fluorure serait réduite chez les personnes souffrant d'insuffisance rénale (Juncos et Donadio 1972). »

« Les personnes qui doivent subir des traitements par dialyse sont particulièrement sensibles à l'utilisation d'eau fluorée dans les appareils de dialyse (Anderson et coll. 1980). »

« On a également observé une diminution de la clairance rénale du fluorure chez les personnes atteintes de diabète sucré et d'insuffisance cardiaque (Hanhijarvi 1974). La clairance rénale du fluorure est souvent réduite chez les personnes de plus de 50 ans (Hanhijarvi 1974). Cela pourrait s'expliquer par une diminution du taux d'accumulation du fluorure dans les os ou une diminution de la fonction rénale. Cette clairance réduite pourrait indiquer que les personnes âgées sont plus sensibles à la toxicité du fluorure. »

« Les études récentes indiquent que le fluorure peut augmenter la fréquence des fractures de la hanche chez les personnes âgées. »

« Une importante étude sur le fluorure réalisée par le National Toxicology Program sur des rats et des souris a révélé qu'un petit nombre de rats mâles avaient développé un cancer des os (ostéosarcome) après avoir bu de l'eau contenant des concentrations élevées de fluorure tout au long de leur vie… Le type de cancer des os observé dans l'étude sur les rats est rare chez l'humain, mais sa fréquence a récemment augmenté chez les hommes des pays où l'eau est fluorée… Le taux d'ostéosarcome chez les hommes qui vivent dans des régions où l'eau est fluorée a nettement augmenté au cours des dernières années … » Rapport disponible sur le site Web de l'Agency for Toxic Substances and Disease Registry (http://www.atsdr.cdc.gov/) (en anglais seulement)

Santé des os

Certains soutiennent que la fluorose squelettique n'existe pas en Amérique du Nord. Toutefois, les preuves démontrent le contraire.

Le Dr William Ashe, un scientifique de l'Institut Kettering, a signalé un nombre élevé de cas de fluorose squelettique chez des travailleurs d'une usine d'aluminium de Massena (New York).

« [Traduction] La caractéristique la plus frappante de ce groupe est la présence de 91 cas de fluorose des os. Les radiographies ont révélé que jusqu'à 100 p. 100 des os étaient atteints; il y avait également des signes de carie dentaire grave, d'affection gingivale, de problèmes cardiaques et de fibrose pulmonaire. On peut observer des changements hypertrophiques dans les os… semblables aux changements observés chez les animaux de laboratoire atteints de fluorose osseuse. Les membranes interosseuses sont souvent ossifiées… » Bryson, C., The Fluoride Deception, Seven Stories Press, nouvelle édition ,1er mars 2006, p. 258-259.

Santé dentaire

La fluorose dentaire résulte d'une surexposition au fluorure. Selon le rapport de 1999 du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario (voir les pages 14-15), les cas de fluorose dentaire sont pratiquement deux fois plus nombreux dans les collectivités où l'eau est fluorée que dans celles où elle ne l'est pas.

« [Traduction] Dans les formes modérées à aiguës de la fluorose, la porosité augmente et les lésions s'étendent à l'émail interne. Après l'apparition de la dent, ses parties poreuses peuvent s'effriter, laissant apparaître des défauts de l'émail où les débris et bactéries peuvent se loger. Des taches jaunâtres à brunâtres peuvent apparaître sur les régions opaques, et des atteintes structurales plus graves peuvent survenir, principalement des trous à la surface de la dent. » NRC 2006, p. 79.

Le traitement de la fluorose dentaire est très coûteux : les facettes en porcelaine coûtent de 600 $ à 800 $ par dent et ont une durée de vie de 10 à 15 ans.

La fluoration de l'eau « [Traduction] a contribué à la naissance d'une industrie de plusieurs milliards de dollars dans le secteur de la dentisterie cosmétique et du blanchiment des dents. Actuellement, on dépense plus d'argent pour traiter la fluorose dentaire que ce qu'on aurait dépensé pour traiter les caries dentaires si on avait cessé la fluoration de l'eau ». Dr Hardy Limeback, directeur du département de dentisterie préventive, Université de Toronto, 22 octobre 1999, dans l'International Fluoride Information Network Bulletin # 3. Pour obtenir le document, veuillez vous adresser à : ggvideo@northnet.org

Selon le rapport de 1999 du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario, de 25 p. 100 à 70 p. 100 des Canadiens qui habitent dans des collectivités où l'eau est fluorée souffrent de fluorose dentaire. Si on présume que 40 p. 100 des Canadiens sont atteints de fluorose dentaire, cela représente 13,2 millions de Canadiens.

Certaines personnes ont avancé que la fluorose dentaire était un problème de santé « discutable ». Toutefois, pour les personnes souffrant de fluorose dentaire, l'embarras social causé par le fait d'avoir des dents parsemées de taches jaunes ou brunes et les coûts d'une restauration n'ont rien de « discutables ».

L'utilisation de fluorure à des concentrations aussi faibles que 0,1 ppm, « [Traduction] sans égard à la quantité, […] a des effets néfastes sur la formation des dents et des os ». Kakei M., Sakaeb T., Yoshikawac M., Tamurad N., « Effect of fluoride ions on apatite crystal formation in rat hard tissues », Annals of Anatomy 189, 2007, p. 175-181.

Santé de la glande thyroïde

Dans le rapport de 2006 du National Research Council des États-Unis, on explique comment le système endocrinien et les fonctions thyroïdiennes sont altérés à la suite d'une exposition à des concentrations de fluorure inférieures aux valeurs associées à la consommation « d'eau fluorée de façon optimale »; « plusieurs données indiquent que l'exposition au fluorure affecte la fonction thyroïdienne ».

Selon le rapport de 2006 du NRC sur les fluorures dans l'eau potable, l'ingestion d'aussi peu que 0,7 mg de fluorure par jour par une personne de 75 kg ayant une carence en iode peut entraîner un freinage de la fonction thyroïdienne [P. 263, Tableau 8-2].

Selon de nombreuses sources [voir ATSDR 1993, CNRC 1977], nous consommons en moyenne environ 3 mg de fluorure par jour. Selon les Centers for Disease Control, aujourd'hui, les concentrations d'iode dans l'urine sont la moitié de ce qu'elles étaient en 1971. L'agence estime que 36 p. 100 des femmes américaines ont un apport en iode sous-optimal. http://www.cdc.gov/nchs/products/pubs/pubd/hestats/iodine.htm (en anglais seulement)

« [Traduction] En résumé, des preuves issues de sources diverses indiquent que le fluorure affecte la fonction et la réponse endocrinienne normales; les effets des changements causés par le fluorure varient en intensité et sont différents d'une personne à l'autre. Le fluorure est donc un perturbateur endocrinien. » NRC, Report on Fluorides in Drinking Water, 2006.

Santé des reins

Certaines inquiétudes ont été soulevées concernant la capacité de reins lésés ou sous-développés à filtrer les substances toxiques comme l'acide fluorosilicique121-125. Une autre source de préoccupation est le fardeau que peut représenter l'ingestion chronique de substances toxiques à faibles doses, pendant toute la vie, pour la fonction des organes, comme les reins.

Aux États-Unis, un cabinet d'avocats a envoyé une lettre sans précédent à la National Kidney Foundation au sujet de sa présumée ommission d'avoir informé les patients souffrant de troubles rénaux qu'ils étaient particulièrement sensibles aux effets néfastes de l'ingestion de fluorures pouvant se trouver dans l'eau potable et d'autres sources. http://fluoridealert.org/press/nkf.htm (en anglais seulement)

« [Traduction] Selon le National Institute of Dental Research, qui fait également partie du NIH, les concentrations de fluorure dans l'eau sont fixées en fonction d'une consommation d'eau normale. Si une personne consomme de grandes quantités d'eau, elle devrait boire de l'eau embouteillée. » National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases, Dept. of Health & Human Services. Harm to Thyroid, 1991.

Santé du cerveau

Une récente étude publiée dans The Lancet décrit le fluorure comme une « substance neurotoxique émergente » en raison des preuves qui associent le fluorure à des QI inférieurs chez les enfants, et à des lésions cérébrales chez les animaux121.

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