Le Siège de la Beac
« Sur la base des données disponibles, la croissance économique s'établirait à 5,3% en 2014 contre 2,6% en 2013... » Les communiqués sanctionnant les réunions du Comité de politique monétaire (CPM) de la Beac, s'ils sont souvent rébarbatifs à première vue, recèlent ces passages-clés, qui permettent de faire sa petite idée sur l'état de l'économie en zone Cemac.
C'est que, pour Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la Beac et président statutaire dudit Comité, qui a rencontré la presse hier au sortir de la traditionnelle réunion, 2013 qui s'achève, n'a pas du tout été bonne comme il le pressentait déjà en octobre lors du troisième CPM de l'année. Le Produit intérieur brut (Pib) réel a été en nette décélération en 2013. La faute à la « baisse de la production pétrolière, la correction à la baisse des investissements publics et du repli des activités dans les BTP », estime le gouverneur de la Beac.
En 2014, eu égard à la reprise globale de l'économie mondiale, et le raffermissement économique des pays avancés, un léger mieux va se ressentir dans la sous-région. Les raisons de cette embellie, quoique encore très timide, sont liées, selon les prévisions, « à la hausse de la production pétrolière et des activités du secteur non pétrolier ». La décision « historique » prise par la banque centrale d'accepter au refinancement, tous les titres publics émis par les Etats par syndication ou par adjudication, ne serait pas étrangère à la nouvelle donne, selon Abaga Nchama.
« Le taux de croissance est de retour dans la sous-région, mais le niveau (5,6%) ne paraît pas satisfaisant. Il faut doper l'économie en octroyant plus de financements, diversifier la base productive pour élargir les sources de croissance. Si les économies diversifiaient davantage, on aurait moins cette croissance en dents de scie », conseille-t-il.
Conséquence, les tensions inflationnistes sont à prévoir selon le CPM, avec un léger accroissement de 3,2% en 2014 contre 2,5% en 2013. Mais, la sous-région peut se targuer de respecter la norme de 3% en la matière. Au regard de toutes ces prévisions, le Comité maintient inchangé son principal taux directeur qui avait déjà été baissé, pour donner une bouffée d'oxygène au financement de l'économie.
Sur un tout autre plan, Lucas Abaga Nchama, avant de clore le point de presse, a rassuré, contrairement à une certaine rumeur, qu'il n'y a « pas de rupture de stocks de billets de 500 et 1 000 F cfa ».
Cameroon Tribune
C'est que, pour Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la Beac et président statutaire dudit Comité, qui a rencontré la presse hier au sortir de la traditionnelle réunion, 2013 qui s'achève, n'a pas du tout été bonne comme il le pressentait déjà en octobre lors du troisième CPM de l'année. Le Produit intérieur brut (Pib) réel a été en nette décélération en 2013. La faute à la « baisse de la production pétrolière, la correction à la baisse des investissements publics et du repli des activités dans les BTP », estime le gouverneur de la Beac.
En 2014, eu égard à la reprise globale de l'économie mondiale, et le raffermissement économique des pays avancés, un léger mieux va se ressentir dans la sous-région. Les raisons de cette embellie, quoique encore très timide, sont liées, selon les prévisions, « à la hausse de la production pétrolière et des activités du secteur non pétrolier ». La décision « historique » prise par la banque centrale d'accepter au refinancement, tous les titres publics émis par les Etats par syndication ou par adjudication, ne serait pas étrangère à la nouvelle donne, selon Abaga Nchama.
« Le taux de croissance est de retour dans la sous-région, mais le niveau (5,6%) ne paraît pas satisfaisant. Il faut doper l'économie en octroyant plus de financements, diversifier la base productive pour élargir les sources de croissance. Si les économies diversifiaient davantage, on aurait moins cette croissance en dents de scie », conseille-t-il.
Conséquence, les tensions inflationnistes sont à prévoir selon le CPM, avec un léger accroissement de 3,2% en 2014 contre 2,5% en 2013. Mais, la sous-région peut se targuer de respecter la norme de 3% en la matière. Au regard de toutes ces prévisions, le Comité maintient inchangé son principal taux directeur qui avait déjà été baissé, pour donner une bouffée d'oxygène au financement de l'économie.
Sur un tout autre plan, Lucas Abaga Nchama, avant de clore le point de presse, a rassuré, contrairement à une certaine rumeur, qu'il n'y a « pas de rupture de stocks de billets de 500 et 1 000 F cfa ».
Cameroon Tribune