La nouvelle agence de la BICIS, située sur l'avenue Demba Diop, à côté du marché central de Tambacounda, est "le maillon qui manquait dans le tissu bancaire" qui s'est constitué dans la région orientale a relevé M. Ndiaye. Certains clients de la banque devaient se rendre jusqu'à Kaolack, commune distante de 276 kilomètres, la région étant "sevrée" depuis longtemps de produits diversifiés, a relevé le gouverneur, peu après avoir procédé à l'inauguration officielle de la nouvelle agence de la BICIS. Il a salué par la même occasion l'importance du secteur privé dans le développement, répétant que l'Etat ne peut tout faire. Selon lui, l'implantation de la nouvelle structure bancaire contribuera à "booster le développement économique et social" de la région, en particulier après la décision de l'Etat de mettre en œuvre un programme de développement d'un montant de 200 milliards, dont 50 consacrés au désenclavement.
"Ayez le souci du client, soyez à l'écoute de votre environnement et sachez entreprendre", a lancé le directeur général de la BICIS à l'endroit de ses agents, lors de la cérémonie d'inauguration. M. Bérégovoy a évoqué des raisons historiques liées à un "Yalta bancaire" [partage] qui faisait que la BICIS était dans des régions comme Dakar et Thiès, pour expliquer la longue absence de la BICIS de la ville de Tambacounda devenue "un pôle démographique". "Aujourd'hui, a-t-il dit, tout cela est fini." La nouvelle agence réalisée pour un coût global évalué à "une centaine de millions" de francs CFA, selon le directeur général, va démarrer avec quatre agents. Ils seront appuyés par une dizaine de stagiaires locaux, en attendant le renforcement en janvier du personnel, a annoncé le chef d'agence Ndiamé Sène.
"Tous les projets bancables sont le bienvenus", a noté M. Sène, en marge de l'inauguration de la nouvelle agence, écartant toute idée de "discrimination" entre les clients. Interpellé sur les taux d'intérêt prohibitifs pratiqués par les banques de manière générale, Pierre Bérégovoy a noté que "les taux moyens à la clientèle ont baissé ces dernières années de 3 à 4%". Il a admis que cela reste insuffisant, mais a noté qu'au Sénégal, le "coût du risque, les créances endommagées", empêche une baisse des taux d'intérêt "autant qu'on le souhaite, les banques ayant aussi des charges".
APS
"Ayez le souci du client, soyez à l'écoute de votre environnement et sachez entreprendre", a lancé le directeur général de la BICIS à l'endroit de ses agents, lors de la cérémonie d'inauguration. M. Bérégovoy a évoqué des raisons historiques liées à un "Yalta bancaire" [partage] qui faisait que la BICIS était dans des régions comme Dakar et Thiès, pour expliquer la longue absence de la BICIS de la ville de Tambacounda devenue "un pôle démographique". "Aujourd'hui, a-t-il dit, tout cela est fini." La nouvelle agence réalisée pour un coût global évalué à "une centaine de millions" de francs CFA, selon le directeur général, va démarrer avec quatre agents. Ils seront appuyés par une dizaine de stagiaires locaux, en attendant le renforcement en janvier du personnel, a annoncé le chef d'agence Ndiamé Sène.
"Tous les projets bancables sont le bienvenus", a noté M. Sène, en marge de l'inauguration de la nouvelle agence, écartant toute idée de "discrimination" entre les clients. Interpellé sur les taux d'intérêt prohibitifs pratiqués par les banques de manière générale, Pierre Bérégovoy a noté que "les taux moyens à la clientèle ont baissé ces dernières années de 3 à 4%". Il a admis que cela reste insuffisant, mais a noté qu'au Sénégal, le "coût du risque, les créances endommagées", empêche une baisse des taux d'intérêt "autant qu'on le souhaite, les banques ayant aussi des charges".
APS