Le nouveau président de la Fédération des sociétés d'assurances de droit national africaines (FANAF), Adama Ndiaye
«L’objet est de contrôler l’implantation et de cerner la solvabilité des réassureurs qui opèrent dans notre espace», a-t-il ajouté, indiquant que «l’amélioration des cadres juridique et réglementaire constitue la priorité de la FANAF ».
M. Ndiaye, qui est par ailleurs, président du conseil d’administration de la compagnie d’assurances sénégalaise Asma Vie, a également fait savoir que deux autres importantes réformes du secteur des assurances viennent d’être bouclées et doivent être adoptées d’ici quelques jours. La première porte sur le système d’indemnisation des préjudices corporels résultant des accidents de la circulation routière. Le dispositif existant sera amélioré par l’instauration de mécanismes permettant une prise en charge plus rapide des victimes et une indemnisation plus conséquente. La seconde réforme instaure un contrôle plus rapproché et une meilleure transparence dans la communication financière des sociétés.
Le président de la FANAF a, par ailleurs, fait savoir que la réforme des règles de souscription et d’encaissement des primes mises en œuvre en 2011 a permis d’assainir la situation financière des compagnies. «La réforme de l’article 13 du code Cima est sans nul doute l’une des plus importantes qu’a connue notre secteur. Elle a mis un terme aux pratiques de l’assurance à crédit. Avant l’adoption de cette réforme, les arriérés de paiement représentaient en moyenne 55% du chiffre d’affaires du secteur ! A la fin de l’année 2014, ils devraient représenter moins de 3%», a-t-il révélé. Et d’ajouter : «Désormais, les assureurs disposent des ressources qui leur permettent de jouer leur rôle. Il faut souligner que cette réforme n’a pas empêché le secteur de se développer. En 2012, première année de pleine application de la réforme, le chiffre d’affaires enregistré dans la zone Cima a augmenté de 11%, soit 1,1 milliard d’euros».
Selon M. Ndiaye, le dynamisme du marché des assurances dans la zone Cima est porté par la branche vie, qui, malgré sa modestie relative, a enregistré une progression moyenne de 9,6% par an au cours des 15 dernières années, pour atteindre un chiffre d’affaires de 343 millions d’euros en 2012. Les autres branches importantes sont l’automobile (304 millions d’euros), les accidents corporels et la maladie (195 millions d’euros) et l’incendie (129 millions d’euros).
Créée en 1976, la FANAF compte à la date du 31 mars 2014) 189 Sociétés membres, dont 49 Sociétés vie ; 119 Sociétés non vie, 18 Sociétés de réassurances et 3 fonds de garantie automobile (FGA) opérant dans 26 pays africains: Afrique du Sud, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée Conakry, Guinée Equatoriale, Kenya, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Nigeria, RC Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Léone, Tchad, Togo, Tunisie.
Ecofin
M. Ndiaye, qui est par ailleurs, président du conseil d’administration de la compagnie d’assurances sénégalaise Asma Vie, a également fait savoir que deux autres importantes réformes du secteur des assurances viennent d’être bouclées et doivent être adoptées d’ici quelques jours. La première porte sur le système d’indemnisation des préjudices corporels résultant des accidents de la circulation routière. Le dispositif existant sera amélioré par l’instauration de mécanismes permettant une prise en charge plus rapide des victimes et une indemnisation plus conséquente. La seconde réforme instaure un contrôle plus rapproché et une meilleure transparence dans la communication financière des sociétés.
Le président de la FANAF a, par ailleurs, fait savoir que la réforme des règles de souscription et d’encaissement des primes mises en œuvre en 2011 a permis d’assainir la situation financière des compagnies. «La réforme de l’article 13 du code Cima est sans nul doute l’une des plus importantes qu’a connue notre secteur. Elle a mis un terme aux pratiques de l’assurance à crédit. Avant l’adoption de cette réforme, les arriérés de paiement représentaient en moyenne 55% du chiffre d’affaires du secteur ! A la fin de l’année 2014, ils devraient représenter moins de 3%», a-t-il révélé. Et d’ajouter : «Désormais, les assureurs disposent des ressources qui leur permettent de jouer leur rôle. Il faut souligner que cette réforme n’a pas empêché le secteur de se développer. En 2012, première année de pleine application de la réforme, le chiffre d’affaires enregistré dans la zone Cima a augmenté de 11%, soit 1,1 milliard d’euros».
Selon M. Ndiaye, le dynamisme du marché des assurances dans la zone Cima est porté par la branche vie, qui, malgré sa modestie relative, a enregistré une progression moyenne de 9,6% par an au cours des 15 dernières années, pour atteindre un chiffre d’affaires de 343 millions d’euros en 2012. Les autres branches importantes sont l’automobile (304 millions d’euros), les accidents corporels et la maladie (195 millions d’euros) et l’incendie (129 millions d’euros).
Créée en 1976, la FANAF compte à la date du 31 mars 2014) 189 Sociétés membres, dont 49 Sociétés vie ; 119 Sociétés non vie, 18 Sociétés de réassurances et 3 fonds de garantie automobile (FGA) opérant dans 26 pays africains: Afrique du Sud, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée Conakry, Guinée Equatoriale, Kenya, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Nigeria, RC Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Léone, Tchad, Togo, Tunisie.
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