chroniques
''L’élaboration de ce plan a suivi un processus rigoureux avec la mise en place des organes de pilotage et d’exécution, la revue documentaire, les ateliers et les visites de site pour arriver aux phases de validation aux différents niveaux institutionnels'', a expliqué la directrice de la PNA, Annette Seck Ndiaye, mardi à Dakar, lors de l’ouverture de l’atelier de restitution et de validation de ce plan.
''Il s’agit, pour la PNA, de se projeter dans l’avenir en s’appuyant sur un outil de pilotage, après avoir établi un diagnostic précis de ses forces, faiblesses et défis auxquels elle doit faire face'', selon sa directrice.
Parmi les acquis de la PNA, Annette Seck Ndiaye a cité l’amélioration du système d’approvisionnement, une bonne maîtrise des principes et mécanismes de la commande publique.
Elle a évoqué la décentralisation de la fonction de distribution avec la création des 11 pharmacies régionales d’approvisionnement.
Néanmoins, la PNA ''est encore aujourd’hui confrontée à des obstacles majeurs qui contribuent bien souvent à anéantir les progrès réalisés'', a fait valoir Annette Seck Ndiaye.
‘’Elle doit faire face à la rigidité des procédures de passation des marchés publics auxquelles elle est soumise du fait de son statut d’établissement public de santé (EPS) inadaptées au contexte sanitaire’’, a assuré Mme Ndiaye.
Elle a également fait part ‘’des conditions d’exploitation qui ne permettent pas de respecter les bonnes pratiques de stockage et de distribution, des créances clients difficilement recouvrables et une estimation encore trop approximative des besoins nationaux en médicaments et produits essentiels.
Tout ceci, selon elle, pour dire que ‘’de nombreux défis sont à relever pour faire de la PNA une véritable centrale d’achat et préserver l’équilibre du système de santé’’.
Pour le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Moussa Mbaye, les difficultés sont inhérentes au statut de la PNA qui est un établissement public de santé non hospitalier donc soumis à la loi de 1998 sur la réforme hospitalière.
‘’La question qui se pose en filigrane, à travers l’élaboration d’un Plan stratégique de développement, c’est celle du statut’’, a-t-il souligné.
C’est pourquoi, de l’avis de M. Mbaye, ‘’les échanges vont porter sur l’opportunité ou non d’évoluer vers un statut qui donnerait davantage de flexibilité à la PNA en s’approchant des modes de gestion privée’’.
Il a en outre indiqué que le Plan stratégique va permettre à la PNA ''d’être mieux outillée pour réussir sa mission d’assurer la disponibilité et l’accessibilité géographique et financière des médicaments génériques et produits essentiels de qualité aux populations''.
Il s’agit également de ‘’mobiliser et de rassembler les acteurs de la PNA et du secteur de la santé autour d’une stratégie commune et partager et d’accroître les performances, afin d’améliorer la qualité de service’’, selon M. Mbaye.
Au terme de la journée de restitution et de partage des conclusions de l’étude sur la PNA, le plan élaboré devra être validé. L'objectif est d'aller vers la mise en œuvre des mesures de réorientation de façon à pouvoir mettre la PNA dans de meilleures conditions.
APS
''Il s’agit, pour la PNA, de se projeter dans l’avenir en s’appuyant sur un outil de pilotage, après avoir établi un diagnostic précis de ses forces, faiblesses et défis auxquels elle doit faire face'', selon sa directrice.
Parmi les acquis de la PNA, Annette Seck Ndiaye a cité l’amélioration du système d’approvisionnement, une bonne maîtrise des principes et mécanismes de la commande publique.
Elle a évoqué la décentralisation de la fonction de distribution avec la création des 11 pharmacies régionales d’approvisionnement.
Néanmoins, la PNA ''est encore aujourd’hui confrontée à des obstacles majeurs qui contribuent bien souvent à anéantir les progrès réalisés'', a fait valoir Annette Seck Ndiaye.
‘’Elle doit faire face à la rigidité des procédures de passation des marchés publics auxquelles elle est soumise du fait de son statut d’établissement public de santé (EPS) inadaptées au contexte sanitaire’’, a assuré Mme Ndiaye.
Elle a également fait part ‘’des conditions d’exploitation qui ne permettent pas de respecter les bonnes pratiques de stockage et de distribution, des créances clients difficilement recouvrables et une estimation encore trop approximative des besoins nationaux en médicaments et produits essentiels.
Tout ceci, selon elle, pour dire que ‘’de nombreux défis sont à relever pour faire de la PNA une véritable centrale d’achat et préserver l’équilibre du système de santé’’.
Pour le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Moussa Mbaye, les difficultés sont inhérentes au statut de la PNA qui est un établissement public de santé non hospitalier donc soumis à la loi de 1998 sur la réforme hospitalière.
‘’La question qui se pose en filigrane, à travers l’élaboration d’un Plan stratégique de développement, c’est celle du statut’’, a-t-il souligné.
C’est pourquoi, de l’avis de M. Mbaye, ‘’les échanges vont porter sur l’opportunité ou non d’évoluer vers un statut qui donnerait davantage de flexibilité à la PNA en s’approchant des modes de gestion privée’’.
Il a en outre indiqué que le Plan stratégique va permettre à la PNA ''d’être mieux outillée pour réussir sa mission d’assurer la disponibilité et l’accessibilité géographique et financière des médicaments génériques et produits essentiels de qualité aux populations''.
Il s’agit également de ‘’mobiliser et de rassembler les acteurs de la PNA et du secteur de la santé autour d’une stratégie commune et partager et d’accroître les performances, afin d’améliorer la qualité de service’’, selon M. Mbaye.
Au terme de la journée de restitution et de partage des conclusions de l’étude sur la PNA, le plan élaboré devra être validé. L'objectif est d'aller vers la mise en œuvre des mesures de réorientation de façon à pouvoir mettre la PNA dans de meilleures conditions.
APS
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager
