Le groupe allemand Deutsche Bank et la britannique Barclays ont été désignés comme arrangeur par le gouvernement de Zambie
Le lundi 7 avril, la Zambie a procédé au lancement d'un eurobond (obligations souveraines libellées en devises américaines) d'un milliard de dollars. Cet emprunt, d'une maturité de dix ans, devrait toutefois avoir un coût plus élevé que lors du précédent recours du pays aux marchés financiers internationaux en septembre 2012. En effet, les banquiers en charge de cette opération ont indiqué que cette émission a été lancée avec un taux nominal de 8,625%, soit bien plus que les 5,625% proposés par Lusaka en 2012 rapporte le Wall Street Journal.
Contexte
Ceci reflète en partie le contexte financier mondial actuel, marqué par la baisse de la demande de dette en provenance des marchés émergents, du fait de politique monétaire plus restrictive de la Réserve fédérale américaine (FED). Mais ce renchérissement du coût de la dette zambienne est également dû à la situation particulière de Lusaka, l'un plus importants producteurs mondiaux de cuivre - métal dont les cours sont actuellement très bas. Selon les données de la Banque africaine de développement, ce dernier compte pour 80 % des revenus du commerce extérieur de la Zambie et 6 % du total de ses recettes. L'industrie extractive contribue à hauteur de 14% de son PIB, selon les estimations de l'International Council on Mining and Metals.
Ces taux d'intérêts traduisent également les inquiétudes liées à la situation macroéconomique du pays noté B+ par l'agence Standard & Poor's et B par Fitch, des notations entrant toutes deux dans la catégorie des obligations "très spéculative".
Déficits budgétaires
En effet, le pays connaît un déficit budgétaire récurrent depuis une dizaine d'années au moins, supérieur à 4% du PIB depuis 2011 et qui a atteint 6,7% en 2013. Ces facteurs ne devraient pourtant pas empêcher la réussite de cette émission. Selon l'agence Reuters, la demande pour cet eurobond dépasse 4 milliards de dollars et la Zambie devrait connaître une croissance de 6,5% cette année, selon le Fonds monétaire international.
Jeuneafrique.com
Contexte
Ceci reflète en partie le contexte financier mondial actuel, marqué par la baisse de la demande de dette en provenance des marchés émergents, du fait de politique monétaire plus restrictive de la Réserve fédérale américaine (FED). Mais ce renchérissement du coût de la dette zambienne est également dû à la situation particulière de Lusaka, l'un plus importants producteurs mondiaux de cuivre - métal dont les cours sont actuellement très bas. Selon les données de la Banque africaine de développement, ce dernier compte pour 80 % des revenus du commerce extérieur de la Zambie et 6 % du total de ses recettes. L'industrie extractive contribue à hauteur de 14% de son PIB, selon les estimations de l'International Council on Mining and Metals.
Ces taux d'intérêts traduisent également les inquiétudes liées à la situation macroéconomique du pays noté B+ par l'agence Standard & Poor's et B par Fitch, des notations entrant toutes deux dans la catégorie des obligations "très spéculative".
Déficits budgétaires
En effet, le pays connaît un déficit budgétaire récurrent depuis une dizaine d'années au moins, supérieur à 4% du PIB depuis 2011 et qui a atteint 6,7% en 2013. Ces facteurs ne devraient pourtant pas empêcher la réussite de cette émission. Selon l'agence Reuters, la demande pour cet eurobond dépasse 4 milliards de dollars et la Zambie devrait connaître une croissance de 6,5% cette année, selon le Fonds monétaire international.
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