En 2014, les actifs financiers islamiques proviendront des services bancaires «halal» à hauteur de 78%, des sukuk (16%), de l’assurance takaful (1%), des fonds islamiques (4%) et de la microfinance islamique (1%), a-t-on ajouté de même source.
La croissance attendue de la finance « charia compliant» devrait susciter une forte compétition entre les places de Londres, de Dubaï et de Kuala Lumpur qui aspirent chacune à devenir le premier hub de la finance islamique.Pour l'heure, Kuala Lumpur, qui a encore concentré près des deux tiers des émissions mondiales de sukuk l'an dernier, est la première place mondiale de la finance islamique. Mais, début octobre 2013, Dubaï s'est doté d'un Comité suprême pour le développement de la finance islamique, avec un objectif annoncé de devenir le centre de «l'économie islamique» d'ici trois ans.
Fin octobre, le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé l'émission prochaine par le Royaume-Uni d'un sukuk, une première pour un Etat non musulman. Londres, l'une des grandes capitales mondiales de la finance conventionnelle, espère ainsi attirer à elle les investisseurs islamiques et inciter les entreprises britanniques à émettre des sukuk.
Le président d’AlHuda Center of Islamic Banking and Islamic Economics, Muhammad Zubair Mughal, s’attend, par ailleurs, à ce que la finance islamique enregistre une forte croissance dans certains pays africains, dont la Libye, le Maroc, le Sénégal et la Mauritanie. Il prévoit, en revanche, un ralentissement des services financiers islamiques en Tunisie et au Nigeria «pour des raisons politiques».
Sur un autre plan, l’Inde et la Chine, deux pays qui abritent 200 millions de musulmans, pourraient en 2014 faire leur entrée sur le marché de la finance islamique, selon M. Mughal.
Présentée comme une alternative au système financier mondial, frappé par une crise éthique après la crise économique et financière de 2008, la finance islamique est tirée principalement par la Malaisie et certains pays du Golfe. Le nombre des institutions financières «halal» a dépassé 600 établissements, opérant dans 75 pays.
Ecofin
La croissance attendue de la finance « charia compliant» devrait susciter une forte compétition entre les places de Londres, de Dubaï et de Kuala Lumpur qui aspirent chacune à devenir le premier hub de la finance islamique.Pour l'heure, Kuala Lumpur, qui a encore concentré près des deux tiers des émissions mondiales de sukuk l'an dernier, est la première place mondiale de la finance islamique. Mais, début octobre 2013, Dubaï s'est doté d'un Comité suprême pour le développement de la finance islamique, avec un objectif annoncé de devenir le centre de «l'économie islamique» d'ici trois ans.
Fin octobre, le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé l'émission prochaine par le Royaume-Uni d'un sukuk, une première pour un Etat non musulman. Londres, l'une des grandes capitales mondiales de la finance conventionnelle, espère ainsi attirer à elle les investisseurs islamiques et inciter les entreprises britanniques à émettre des sukuk.
Le président d’AlHuda Center of Islamic Banking and Islamic Economics, Muhammad Zubair Mughal, s’attend, par ailleurs, à ce que la finance islamique enregistre une forte croissance dans certains pays africains, dont la Libye, le Maroc, le Sénégal et la Mauritanie. Il prévoit, en revanche, un ralentissement des services financiers islamiques en Tunisie et au Nigeria «pour des raisons politiques».
Sur un autre plan, l’Inde et la Chine, deux pays qui abritent 200 millions de musulmans, pourraient en 2014 faire leur entrée sur le marché de la finance islamique, selon M. Mughal.
Présentée comme une alternative au système financier mondial, frappé par une crise éthique après la crise économique et financière de 2008, la finance islamique est tirée principalement par la Malaisie et certains pays du Golfe. Le nombre des institutions financières «halal» a dépassé 600 établissements, opérant dans 75 pays.
Ecofin