Il a dressé ce constat à la table-ronde organisée par les anciens élèves de l’ex-Ecole nationale des travaux publics et du bâtiment. Aux participants à cette rencontre, il a aussi fait remarquer que ‘’le chemin à parcourir est extrêmement long et parsemé d’embûches’’. ‘’En termes de ratio, il n’y a que 30% des Sénégalais qui ont accès à une route située à moins de deux kilomètres. Avec la comptabilité analytique, on avait une maîtrise des coûts d’entretien routiers. D’après un diagnostic qui a été fait dans ce système, là où le bât blessait, c’est au niveau de la comptabilité analytique dans l’entretien du matériel qui était trop complexe et trop calquée sur les principes du génie industriel’’, a-t-il souligné.
Selon lui, ce système marchait assez bien et s’adaptait ‘’parfaitement’’ à l’arbitrage budgétaire. ‘’Malheureusement, ce système a été abandonné et on a voulu moderniser trop vite. Nous devons revenir à un réalisme dans la mise en place de notre système de planification et de programmation des travaux’’, a-t-il estimé. Selon lui, le financement des infrastructures ‘’d’une manière générale’’ est ‘’une problématique’’ qui amène à regarder vers les ressources privées.
‘’Nous nous sommes toujours évertués à financer l’infrastructure routière sur des ressources publiques, sur nos budgets. Aujourd’hui, l’expérience à montrer que si on évalue les besoins en entretien et ceux en reconstruction du réseau routier, on aboutit à un montant qui représente trois fois l’aide publique au développement. Cela veut dire qu’on ne peut pas résorber le gap en matière d’infrastructures, si on ne se retourne pas vers de nouvelles ressources de financement’’, a estimé Sakho.
‘’Je reconnais que l’apport des capitaux privés a un corollaire, notamment la transparence et la bonne gouvernance. Les pays qui ont réussi cette mutation de mobiliser le maximum de ressources privées, ce sont ceux-là qui ont fait de la bonne gouvernance et de la transparence l’axe prioritaire de leur politique de développement’’, a conclu Youssouf Sakho.
APS
Selon lui, ce système marchait assez bien et s’adaptait ‘’parfaitement’’ à l’arbitrage budgétaire. ‘’Malheureusement, ce système a été abandonné et on a voulu moderniser trop vite. Nous devons revenir à un réalisme dans la mise en place de notre système de planification et de programmation des travaux’’, a-t-il estimé. Selon lui, le financement des infrastructures ‘’d’une manière générale’’ est ‘’une problématique’’ qui amène à regarder vers les ressources privées.
‘’Nous nous sommes toujours évertués à financer l’infrastructure routière sur des ressources publiques, sur nos budgets. Aujourd’hui, l’expérience à montrer que si on évalue les besoins en entretien et ceux en reconstruction du réseau routier, on aboutit à un montant qui représente trois fois l’aide publique au développement. Cela veut dire qu’on ne peut pas résorber le gap en matière d’infrastructures, si on ne se retourne pas vers de nouvelles ressources de financement’’, a estimé Sakho.
‘’Je reconnais que l’apport des capitaux privés a un corollaire, notamment la transparence et la bonne gouvernance. Les pays qui ont réussi cette mutation de mobiliser le maximum de ressources privées, ce sont ceux-là qui ont fait de la bonne gouvernance et de la transparence l’axe prioritaire de leur politique de développement’’, a conclu Youssouf Sakho.
APS