La sécurisation de l’occupation des terres est une condition nécessaire à l’accroissement des productions agricoles.

Samedi 7 Juin 2014

La sécurisation de l’occupation des terres et de la mise en valeur dans les zones agricoles et pastorales est une condition nécessaire à l’accroissement des productions agricoles et alimentaires mentionne-t-on dans un communiqué issu d’un séminaire régional sur les outils d’accompagnement de la gestion et de la sécurisation du foncier dans les territoires ruraux d’Afrique de l’ouest et du centre qui s’est achevé ce vendredi à Dakar.


Cette rencontre régional était  organisé par la société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé et l’Agence Française de Développement à Dakar sous l’égide du ministère de l’agriculture et de l’équipement rural. Elle  a rassemblé quelques 120 participants venant du Benin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Guinée du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal.
À l’issue des travaux, les participants ont souligné l’impératif  besoin de faire de la politique foncière un moyen institutionnel déclencheur du développement durable des territoires ruraux d’Afrique de l’Ouest et du Centre, mais également de développement créateur de richesses, d’emplois de nourritures et de biens de consommation.
Dans la déclaration finale, les participant ont noté que « La sécurisation de l’occupation des terres et de la mise en valeur dans les zones agricoles et pastorales est une condition nécessaire à l’accroissement des productions agricoles et alimentaires ».
« Aussi  les Etats doivent pouvoir surmonter les obstacles et les blocages qui, au niveau foncier, sont susceptibles de compromettre la modernisation de l’agriculture familiale et les gains de productivité »,  a-t-on ajouté dans la déclaration.
Ainsi ,  « cela passe par des politiques foncières définies ou revisitées de façon inclusive, posant des cadres de régulation aptes à préserver les droits des communautés autochtones , à assurer une sécurisation foncière des exploitations familiales et des investisseurs mais également , à éviter des acquisition massives de terres agricoles par les investisseurs nationaux ou étrangers » .
Les participants à cette rencontre, venus de différents pays de l’Afrique de l’ouest et du centre comptent relever entres autres défis, la sécurisation et la formalisation des droits d’usage et de propriété dans les espaces ruraux de l’Afrique de l’ouest et du centre, de prendre en considération différents droits coutumiers dans la gestion et l’affectation du foncier rural.
Aussi, des  recommandations ont été formulées à l’endroit des autorités. Il s’agit pour ces dernières  d’assurer une convergence des politiques  de décentralisation , des politiques foncières et des politiques agricoles et de développement rural et d’encadrer l’accès des investisseurs dans le cadre des politiques agricoles et foncière assurant un équilibre entre exploitations familiales et l’agrobusiness.
Ndeye Maguette Kébé
Actu-Economie


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