« Dans un monde où la communication est synonyme d’opportunités, de ressources, la constante est la récurrence des problèmes », a dit Matar Sylla.
Pour qui la mutation des médias dits d’etat en médias de service public qui, du fait de leur mission, rôle, attributions, mode de financement, doivent être perçus comme des ressources nationales, communes, à partager, comme de véritables institutions culturelles et sociales au service de l’intérêt général, à l’abri des soubresauts et contingences politiques, bref des outils de service public au sens du droit administratif
Il a, dans la foulée, noté la disproportion entre les missions assignées et les moyens nécessaires qui pose la mise en place de systèmes cohérents de financement par divers moyens à définir.
Il convient de souligner, selon M. Sylla, les efforts ces dernières années notamment pour la RTS dont le financement a fondamentalement progressé, pour l’APS qui, faut-il le remarquer est en pleine et remarquable évolution.
Matar Sylla aussi relever la réduction de fait de la part de l’assiette publicitaire de chaque opérateur vu le nombre croissant d’acteurs et le recours du secteur public et du secteur privé aux mêmes sources publicitaires.
En ce sens, il relevé la nécessité d’évoquer la question de l’élaboration et de l’adoption du code de la publicité. « Sa conception requiert que toutes les parties prenantes soient consultées, impliquées sans que la part belle ne soit attribuée d’avance a une quelconque d’entre elles », a-t-il confié.
Par ailleurs, M. Sylla s’est prononcé sur les emprisonnements de journalistes qui deviennent récurrents. « Quoi qu’on en pense, quoi qu’on en dise, l’emprisonnement de journalistes est encore et toujours mal perçu par une partie de l’opinion nationale et internationale », a-t-il souligné.
A ce titre, il a indiqué que quel que soit le crédit que l’on accorde ou pas à « Reporters sans frontières », les publications de l’organisation sont consultées, analysées et prises en compte à divers niveaux et structures, y compris par les investisseurs.
C’est l’un des baromètres de la démocratie, a-t-il ajouté. D’après lui, les suspensions d’organes, les procès , condamnations, arrestations de journalistes sont perçus comme autant de restrictions à la liberté d’expression quels qu’en soient les motifs.
« Au-delà de la perception et au nom de nos valeurs sociales, de nos croyances, de notre foi en partage, je voudrais demander avec déférence et humilité au chef de l’Etat, S .E le Président Macky Sall, d’user de sa magnanimité et de tout ce qui est en son pouvoir, en tant que clé de voûte des institutions, pour trouver une issue bienveillante à la situation que vivent les professionnels et collaborateurs des médias en détention ou sous condamnation judiciaire », a lancé M. Sylla.
Bassirou MBAYE
Pour qui la mutation des médias dits d’etat en médias de service public qui, du fait de leur mission, rôle, attributions, mode de financement, doivent être perçus comme des ressources nationales, communes, à partager, comme de véritables institutions culturelles et sociales au service de l’intérêt général, à l’abri des soubresauts et contingences politiques, bref des outils de service public au sens du droit administratif
Il a, dans la foulée, noté la disproportion entre les missions assignées et les moyens nécessaires qui pose la mise en place de systèmes cohérents de financement par divers moyens à définir.
Il convient de souligner, selon M. Sylla, les efforts ces dernières années notamment pour la RTS dont le financement a fondamentalement progressé, pour l’APS qui, faut-il le remarquer est en pleine et remarquable évolution.
Matar Sylla aussi relever la réduction de fait de la part de l’assiette publicitaire de chaque opérateur vu le nombre croissant d’acteurs et le recours du secteur public et du secteur privé aux mêmes sources publicitaires.
En ce sens, il relevé la nécessité d’évoquer la question de l’élaboration et de l’adoption du code de la publicité. « Sa conception requiert que toutes les parties prenantes soient consultées, impliquées sans que la part belle ne soit attribuée d’avance a une quelconque d’entre elles », a-t-il confié.
Par ailleurs, M. Sylla s’est prononcé sur les emprisonnements de journalistes qui deviennent récurrents. « Quoi qu’on en pense, quoi qu’on en dise, l’emprisonnement de journalistes est encore et toujours mal perçu par une partie de l’opinion nationale et internationale », a-t-il souligné.
A ce titre, il a indiqué que quel que soit le crédit que l’on accorde ou pas à « Reporters sans frontières », les publications de l’organisation sont consultées, analysées et prises en compte à divers niveaux et structures, y compris par les investisseurs.
C’est l’un des baromètres de la démocratie, a-t-il ajouté. D’après lui, les suspensions d’organes, les procès , condamnations, arrestations de journalistes sont perçus comme autant de restrictions à la liberté d’expression quels qu’en soient les motifs.
« Au-delà de la perception et au nom de nos valeurs sociales, de nos croyances, de notre foi en partage, je voudrais demander avec déférence et humilité au chef de l’Etat, S .E le Président Macky Sall, d’user de sa magnanimité et de tout ce qui est en son pouvoir, en tant que clé de voûte des institutions, pour trouver une issue bienveillante à la situation que vivent les professionnels et collaborateurs des médias en détention ou sous condamnation judiciaire », a lancé M. Sylla.
Bassirou MBAYE