Dans le souci de faciliter la circulation des marchandises au sein de l’espace Cedeao en général, et entre le Mali et le Sénégal en particulier, un protocole d’accords, relatif à la mise en œuvre du mécanisme de garantie de Transit Routier Inter-état (TRIE) des marchandises entre les deux Etats, a été lancé ce 7 mai à Dakar. Il s’agira pour les administrations douanières des deux pays d’asseoir une note commune, portant application du régime TRIE sur l’axe Dakar-Bamako. Le TRIE est un régime qui permet, le transport par route d'un bureau de douane d'un Etat membre donné à un bureau de douane, d'un autre Etat membre de marchandises en suspension des droits, taxes et prohibitions. Il s'effectue sous la couverture d'un document douanier unique et sans rupture, renseigne un document.
Venu présider la cérémonie, le Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye soutient que le démarrage du TRIE a toujours été « au cœur des préoccupations de nos deux Etats ». Il déclare que « le TRIE apportera un gain de temps à nos transporteurs ». Le contexte économique difficile dans lequel nous évolutions fait qu’il « est nécessaire de donner corps à l’intégration de nos Etats », estime Abdoul Mbaye. « Les rythmes de croissance respectifs des Etats dépendent de leur intégration économique, qui dépend à son tour du développement des échanges commerciaux », poursuit le Premier ministre sénégalais. Il se dit satisfait « de ce modèle économique de coopération entre le Mali et le Sénégal, visant à faciliter et à sécuriser au mieux le transport de leurs produits ». Par ailleurs, le Premier Ministre exhorte les forces de sécurité à se « conformer à l’esprit de la convention du régime de Transit routier inter-Etats entre le Mali et le Sénégal ». Pour cela, il les invite à faire « une application correcte des instructions et notes de service qui en sont issues, en proscrivant tout acte de tracasseries sous quelque forme que ce soit ».
Le Directeur général du Port Autonome de Dakar (PAD), Cheikh Kanté quant à lui affirme que « le Mali est le principal hinterland du PAD ». Il indique que l’année dernière le trafic commercial du Sénégal vers le Mali était de « 1.400.0000 tonnes soit 12,6% ». Selon lui cette signature de convention va « faciliter la tâche aux transporteurs des deux Etats ». Sur la même lancée, le ministre malien du Commerce et de l’Industrie, Abdel Karim Konaté affirme que « l’application de ce protocole d’accords permettra au Mali de s’ouvrir à l’extérieur ». Il estime que cet accord « sera très bénéfique pour les opérateurs qui transportent des marchandises entre les deux Etats ».
Ainsi, Amadou Kane, ministre de l’Economie et des Finances soutient que, ce protocole est « un pas important, car il va contribuer à rendre fluide les relations commerciales entre le Mali et le Sénégal ». Il pourra aussi « rendre plus compétitif le PAD » souligne-t-il. En outre, Amadou Kane affirme que, ce présent protocole permettra aux deux Etats d’avoir « une intégration plus soutenue de leurs économies, ce qui permettra de gagner des points de croissance ». Il faut rappeler que cet accord entre dans le cadre des accords liant les Cautions Nationales (sous la tutelle des Chambres de Commerce de la Cedeao), pour garantir les opérations de Transit routier Inter-états (TRIE) des marchandises au sein de la CEDEAO adopté à Cotonou le 23 Avril 1998. Ainsi, c’est au cours de la conférence transfrontalière de Kayes des 20 et 21 Mai 2011 sur la fluidité des échanges sur le corridor Dakar-Bamako que les autorités des deux pays avaient pris la décision de faire appliquer le TRIE
Amy Diallo
Venu présider la cérémonie, le Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye soutient que le démarrage du TRIE a toujours été « au cœur des préoccupations de nos deux Etats ». Il déclare que « le TRIE apportera un gain de temps à nos transporteurs ». Le contexte économique difficile dans lequel nous évolutions fait qu’il « est nécessaire de donner corps à l’intégration de nos Etats », estime Abdoul Mbaye. « Les rythmes de croissance respectifs des Etats dépendent de leur intégration économique, qui dépend à son tour du développement des échanges commerciaux », poursuit le Premier ministre sénégalais. Il se dit satisfait « de ce modèle économique de coopération entre le Mali et le Sénégal, visant à faciliter et à sécuriser au mieux le transport de leurs produits ». Par ailleurs, le Premier Ministre exhorte les forces de sécurité à se « conformer à l’esprit de la convention du régime de Transit routier inter-Etats entre le Mali et le Sénégal ». Pour cela, il les invite à faire « une application correcte des instructions et notes de service qui en sont issues, en proscrivant tout acte de tracasseries sous quelque forme que ce soit ».
Le Directeur général du Port Autonome de Dakar (PAD), Cheikh Kanté quant à lui affirme que « le Mali est le principal hinterland du PAD ». Il indique que l’année dernière le trafic commercial du Sénégal vers le Mali était de « 1.400.0000 tonnes soit 12,6% ». Selon lui cette signature de convention va « faciliter la tâche aux transporteurs des deux Etats ». Sur la même lancée, le ministre malien du Commerce et de l’Industrie, Abdel Karim Konaté affirme que « l’application de ce protocole d’accords permettra au Mali de s’ouvrir à l’extérieur ». Il estime que cet accord « sera très bénéfique pour les opérateurs qui transportent des marchandises entre les deux Etats ».
Ainsi, Amadou Kane, ministre de l’Economie et des Finances soutient que, ce protocole est « un pas important, car il va contribuer à rendre fluide les relations commerciales entre le Mali et le Sénégal ». Il pourra aussi « rendre plus compétitif le PAD » souligne-t-il. En outre, Amadou Kane affirme que, ce présent protocole permettra aux deux Etats d’avoir « une intégration plus soutenue de leurs économies, ce qui permettra de gagner des points de croissance ». Il faut rappeler que cet accord entre dans le cadre des accords liant les Cautions Nationales (sous la tutelle des Chambres de Commerce de la Cedeao), pour garantir les opérations de Transit routier Inter-états (TRIE) des marchandises au sein de la CEDEAO adopté à Cotonou le 23 Avril 1998. Ainsi, c’est au cours de la conférence transfrontalière de Kayes des 20 et 21 Mai 2011 sur la fluidité des échanges sur le corridor Dakar-Bamako que les autorités des deux pays avaient pris la décision de faire appliquer le TRIE
Amy Diallo