Les détails n'ont pas été divulgués, mais il existe une réelle conviction que les parties aux négociations s’orientent vers une conclusion pacifique et inclusive. Les délégués du gouvernement du président Nicolas Maduro font pression pour la levée des sanctions économiques étrangères, tandis que l'opposition veut des garanties d'élections régionales équitables qui doivent avoir lieu dans tout le pays en novembre.
Bien que le président Maduro ne participe pas personnellement aux discussions, ces négociations difficiles représentent des enjeux énormes. La clé pour le peuple du Venezuela étant de pouvoir avoir accès aux ressources de base actuellement indisponibles en raison des sanctions économiques imposées par les États-Unis, sanctions que nombre des partisans du président Maduro soulignent avoir été qualifiées de « sanctions illégales » par les Nations Unies.
Un autre acte d'accusation accablant a été récemment mis en lumière lors d'une audience au Sénat par le sénateur Chris Murphy lorsqu'il s'adressait au Représentant spécial du département d'État américain pour le Venezuela, Elliott Abrams, « tout ce que nous avons fait, c'est jouer toutes nos cartes dès le premier jour, et cela n'a pas fonctionné. Et depuis lors, ce n’est qu’une répétition d’erreurs embarrassantes les unes après les autres ».
Le rôle du Cap-Vert dans cette scène diplomatique multipartite est, pour beaucoup dans le camp du président Maduro, une preuve supplémentaire de la nature politique du putsch américain contre le Venezuela. Le diplomate vénézuélien Alex Saab est actuellement détenu au Cap-Vert dans l'attente de son extradition après avoir perdu son dernier recours contre l'extradition devant la Cour constitutionnelle du Cap-Vert le 7 septembre. M. Saab est détenu depuis le 12 juin 2020, malgré une décision de la Cour de justice de la CEDEAO en date du 15 mars et une autre en date du 24 juin que sa détention était illégale et arbitraire et qu'il soit immédiatement libéré. En outre, le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies, l'Union africaine et plusieurs États internationaux, dont des pays africains, ont également appelé le Cap-Vert à libérer M. Saab. Les conditions de détention de M. Alex Saab par le Cap-Vert ont été décrites par certains observateurs comme étant « pires que celles qui pourraient être infligées à un prisonnier de guerre ».
Les experts considèrent que le Cap-Vert viole ouvertement le droit international, les Droits de l'Homme et même le droit national, ayant décidé que le flux d'investissement promis des États-Unis était plus important pour lui que le respect des obligations des traités auxquels le pays est partie. Une promesse d’investissements de l’ordre de 400 millions de dollars dans le pays par les États-Unis serait, selon beaucoup, la compensation en échange de l'acceptation par le Cap-Vert de détenir et d'extrader le diplomate Alex Saab. Dans un récent sondage, 65 % des Cap-Verdiens interrogés ont soutenu ce point de vue. « Le Cap-Vert dépend fortement des capitaux étrangers et des envois de fonds de la diaspora car les flux générés par l'économie du Cap-Vert n'ont jamais été suffisants pour financer son développement », a commenté Carla Monteiro, de Carla Monteiro & Associates, un cabinet d'avocats du Cap-Vert. Elle a ajouté « En raison de diverses contraintes telles que le manque de ressources naturelles, le déficit de la balance commerciale et la taille et la division du territoire, toute promesse de flux entrants sera saisie sans la moindre hésitation ».
La libération immédiate de M. Saab est devenue une cause panafricaine célèbre. La Cour de justice de la CEDEAO, l'Union africaine et de nombreux pays voisins se sont alignés contre le Cap-Vert, le plaçant ainsi à devoir faire face à de graves problèmes politiques et de réputation. Beaucoup pensent que la situation actuelle d´écoule d’un jeu de pouvoir mené par les États-Unis utilisant le pays comme un simple pion dans un jeu d'échecs en trois dimensions avec comme objectif ultime pour les États-Unis d’aboutir, à tout prix, à un changement de régime au Venezuela.
Des sources fiables pointent également du doigt le ministre de l'Intérieur du Cap-Vert, Paulo Rocha, pour avoir fait basculer un pays autrefois démocratique vers une situation de quasi- « État paria ». Des sources proches du gouvernement du Cap-Vert ont récemment rapporté que M : Rocha avait rencontré le président sortant, Jorge Carlos Fonseca, sapant l'autorité du président Fonseca en affirmant qu’il « avait la charge de l'affaire Alex Saab depuis le premier jour et je n'abandonne pas. » et que Fonseca devrait se concentrer sur « une sortie gracieuse plutôt que de se mêler de questions politiques qui ne le concernent pas. Rocha est considéré par de nombreux observateurs politiques au Cap-Vert comme « l'homme de main et l'homme local des américains » et certains vont jusqu'à le décrire comme « un espion avec une personnalité sadique ».
Un autre exemple de l'influence de Rocha est cité par des sources à Sal qui disent qu'il s'y est récemment rendu pour ordonner directement à la police nationale, en charge de la garde de M. Alex Saab, de s'assurer « qu'en aucun cas M. Saab ne soit déplacé à Praia ». Ceci en relation avec une décision en date du 31 août de la Cour d'appel de Barlavento, autorisant le transfert de M. Saab dans la capitale où il pourra recevoir de meilleurs soins médicaux en tant que malade atteint d'un cancer. Cela représente « [Un] abus de pouvoir clair et évident, un abus de procédure et une entrave à la justice », selon une source proche du gouvernement.
Beaucoup se demandent ce qui motive M. Rocha à se comporter de la sorte. Quels leviers les États-Unis peuvent-ils bien avoir sur lui ? Blanchiment d'argent ? Corruption ? Trafic de stupéfiants ?
Bien que le président Maduro ne participe pas personnellement aux discussions, ces négociations difficiles représentent des enjeux énormes. La clé pour le peuple du Venezuela étant de pouvoir avoir accès aux ressources de base actuellement indisponibles en raison des sanctions économiques imposées par les États-Unis, sanctions que nombre des partisans du président Maduro soulignent avoir été qualifiées de « sanctions illégales » par les Nations Unies.
Un autre acte d'accusation accablant a été récemment mis en lumière lors d'une audience au Sénat par le sénateur Chris Murphy lorsqu'il s'adressait au Représentant spécial du département d'État américain pour le Venezuela, Elliott Abrams, « tout ce que nous avons fait, c'est jouer toutes nos cartes dès le premier jour, et cela n'a pas fonctionné. Et depuis lors, ce n’est qu’une répétition d’erreurs embarrassantes les unes après les autres ».
Le rôle du Cap-Vert dans cette scène diplomatique multipartite est, pour beaucoup dans le camp du président Maduro, une preuve supplémentaire de la nature politique du putsch américain contre le Venezuela. Le diplomate vénézuélien Alex Saab est actuellement détenu au Cap-Vert dans l'attente de son extradition après avoir perdu son dernier recours contre l'extradition devant la Cour constitutionnelle du Cap-Vert le 7 septembre. M. Saab est détenu depuis le 12 juin 2020, malgré une décision de la Cour de justice de la CEDEAO en date du 15 mars et une autre en date du 24 juin que sa détention était illégale et arbitraire et qu'il soit immédiatement libéré. En outre, le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies, l'Union africaine et plusieurs États internationaux, dont des pays africains, ont également appelé le Cap-Vert à libérer M. Saab. Les conditions de détention de M. Alex Saab par le Cap-Vert ont été décrites par certains observateurs comme étant « pires que celles qui pourraient être infligées à un prisonnier de guerre ».
Les experts considèrent que le Cap-Vert viole ouvertement le droit international, les Droits de l'Homme et même le droit national, ayant décidé que le flux d'investissement promis des États-Unis était plus important pour lui que le respect des obligations des traités auxquels le pays est partie. Une promesse d’investissements de l’ordre de 400 millions de dollars dans le pays par les États-Unis serait, selon beaucoup, la compensation en échange de l'acceptation par le Cap-Vert de détenir et d'extrader le diplomate Alex Saab. Dans un récent sondage, 65 % des Cap-Verdiens interrogés ont soutenu ce point de vue. « Le Cap-Vert dépend fortement des capitaux étrangers et des envois de fonds de la diaspora car les flux générés par l'économie du Cap-Vert n'ont jamais été suffisants pour financer son développement », a commenté Carla Monteiro, de Carla Monteiro & Associates, un cabinet d'avocats du Cap-Vert. Elle a ajouté « En raison de diverses contraintes telles que le manque de ressources naturelles, le déficit de la balance commerciale et la taille et la division du territoire, toute promesse de flux entrants sera saisie sans la moindre hésitation ».
La libération immédiate de M. Saab est devenue une cause panafricaine célèbre. La Cour de justice de la CEDEAO, l'Union africaine et de nombreux pays voisins se sont alignés contre le Cap-Vert, le plaçant ainsi à devoir faire face à de graves problèmes politiques et de réputation. Beaucoup pensent que la situation actuelle d´écoule d’un jeu de pouvoir mené par les États-Unis utilisant le pays comme un simple pion dans un jeu d'échecs en trois dimensions avec comme objectif ultime pour les États-Unis d’aboutir, à tout prix, à un changement de régime au Venezuela.
Des sources fiables pointent également du doigt le ministre de l'Intérieur du Cap-Vert, Paulo Rocha, pour avoir fait basculer un pays autrefois démocratique vers une situation de quasi- « État paria ». Des sources proches du gouvernement du Cap-Vert ont récemment rapporté que M : Rocha avait rencontré le président sortant, Jorge Carlos Fonseca, sapant l'autorité du président Fonseca en affirmant qu’il « avait la charge de l'affaire Alex Saab depuis le premier jour et je n'abandonne pas. » et que Fonseca devrait se concentrer sur « une sortie gracieuse plutôt que de se mêler de questions politiques qui ne le concernent pas. Rocha est considéré par de nombreux observateurs politiques au Cap-Vert comme « l'homme de main et l'homme local des américains » et certains vont jusqu'à le décrire comme « un espion avec une personnalité sadique ».
Un autre exemple de l'influence de Rocha est cité par des sources à Sal qui disent qu'il s'y est récemment rendu pour ordonner directement à la police nationale, en charge de la garde de M. Alex Saab, de s'assurer « qu'en aucun cas M. Saab ne soit déplacé à Praia ». Ceci en relation avec une décision en date du 31 août de la Cour d'appel de Barlavento, autorisant le transfert de M. Saab dans la capitale où il pourra recevoir de meilleurs soins médicaux en tant que malade atteint d'un cancer. Cela représente « [Un] abus de pouvoir clair et évident, un abus de procédure et une entrave à la justice », selon une source proche du gouvernement.
Beaucoup se demandent ce qui motive M. Rocha à se comporter de la sorte. Quels leviers les États-Unis peuvent-ils bien avoir sur lui ? Blanchiment d'argent ? Corruption ? Trafic de stupéfiants ?