’L’agriculture familiale doit être accompagnée par un processus de durabilité qui permet de maîtriser l’eau, d'avoir suffisamment de terres arables, de disposer de véritables chaînes de valeur’’, a estimé le président du CNCR. M. Guèye s’exprimait jeudi, en marge d’un point de presse organisé en prélude de la 15ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales prévue à Dakar, du 5 au 18 mars prochain.
‘’Nous pensons qu’au Sénégal ces exploitations familiales sont liées à plusieurs contraintes, comme la non disposition des semences, les intrants, entre autres’’, a listé le président du CNCR. Ainsi, pour promouvoir une agriculture familiale compétitive, il faut ‘’disposer de terres arables, maîtriser l’eau, [avoir] des mécanismes d’écoulement des produits’’, a-t-il affirmé, estimant qu'''il est temps que l’on puisse penser à cela, car tous les autres pays y sont’’. En Afrique, a t- il ajouté, toutes les potentialités pour développer une agriculture familiale durable existent. ‘’Nous avons la terre, l’eau. Nous pouvons densifier les rendements au niveau de certaines filières comme l’horticulture, les céréales’’, a-t-il dit.
‘’Ce que nous produisons en mil, en maïs, en sorgho et en riz, nous rapproche des rendements mondiaux, car en période de pointe, nous pouvons atteindre 10 tonnes à l’hectare’’, a-t-il renseigné. Selon lui, ‘’si on met un accompagnement approprié, par rapport à l’agriculture familiale modernisée, nous pourrons produire une quantité supérieure’’. ‘’Nous avons besoin de matériel approprié pour disposer de semences de qualité en grande quantité et des outils primaires de transformation afin de produire en vague l’huile d’arachide ou de la semoule de maïs’’, a-t-il toutefois rappelé.
Pour lui, tout cela réuni permet d’améliorer les rendements et de réduire les contraintes liées aux exploitations familiales agricoles. ‘’Nous pourrons en ce sens fixer les populations rurales et éviter l’exode rural’’, a-t-il conclu.
APS
‘’Nous pensons qu’au Sénégal ces exploitations familiales sont liées à plusieurs contraintes, comme la non disposition des semences, les intrants, entre autres’’, a listé le président du CNCR. Ainsi, pour promouvoir une agriculture familiale compétitive, il faut ‘’disposer de terres arables, maîtriser l’eau, [avoir] des mécanismes d’écoulement des produits’’, a-t-il affirmé, estimant qu'''il est temps que l’on puisse penser à cela, car tous les autres pays y sont’’. En Afrique, a t- il ajouté, toutes les potentialités pour développer une agriculture familiale durable existent. ‘’Nous avons la terre, l’eau. Nous pouvons densifier les rendements au niveau de certaines filières comme l’horticulture, les céréales’’, a-t-il dit.
‘’Ce que nous produisons en mil, en maïs, en sorgho et en riz, nous rapproche des rendements mondiaux, car en période de pointe, nous pouvons atteindre 10 tonnes à l’hectare’’, a-t-il renseigné. Selon lui, ‘’si on met un accompagnement approprié, par rapport à l’agriculture familiale modernisée, nous pourrons produire une quantité supérieure’’. ‘’Nous avons besoin de matériel approprié pour disposer de semences de qualité en grande quantité et des outils primaires de transformation afin de produire en vague l’huile d’arachide ou de la semoule de maïs’’, a-t-il toutefois rappelé.
Pour lui, tout cela réuni permet d’améliorer les rendements et de réduire les contraintes liées aux exploitations familiales agricoles. ‘’Nous pourrons en ce sens fixer les populations rurales et éviter l’exode rural’’, a-t-il conclu.
APS