"Nous pensons que les chercheurs locaux sont les mieux placés pour identifier les problèmes de l'emploi des jeunes. Car le problème est spécifique à chaque pays et à chaque société et les chercheurs locaux ont la capacité de comprendre", a-t-il indiqué lors d'une conférence presse tenue en prélude d'une conférence internationale sur l'emploi des jeunes en Afrique subsaharienne.
Cette rencontre qui s'ouvre mardi à Dakar est axée sur le thème : "Mettre les jeunes au travail par la recherche et la pratique", annoncent ses services. Elle est à initiative du CRDI, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds africain de développement (FAD).
"Le CRDI va donner les ressources financières qui permettront aux chercheurs locaux d'aller sur le terrain pour identifier les besoins les plus précieux des jeunes", a indiqué Dr Flaubert Mbiekop, ajoutant que ces résultats seront soumis aux décideurs afin qu'ils mettent en œuvre les projets les mieux adaptés pour l’emploi des jeunes.
Il a également souligné que la croissance du continent africain doit tenir compte de l'emploi des jeunes. "C'est d'autant plus nécessaire que 40% de la force de travail en Afrique est fourni par les jeunes. Si on ne capitalise pas cette force, il y aura un manque à gagner pour nos économies", a-t-il poursuivi.
Le directeur général de l'Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), Ibrahima Athie, a de son côté souligné la nécessité de faire un bilan sans exception de "toutes les initiatives allant dans le sens de trouver des solutions à l'emploi de jeunes avant de mettre en place une nouvelle politique."
"Derrière toutes les initiatives de promotion de l'emploi des jeunes, il y a un manque de préparation des jeunes qui doivent occuper ces postes. Une formation en amont est nécessaire pour permettre aux jeunes d'éviter l’échec", a-t-il dit.
La conférence internationale sur l'emploi des jeunes se tient en prélude de la session extraordinaire de la Conférence de l'Union africaine des ministres du Travail prévue à Windhoek (Namibie) en avril 2014.
APS
Cette rencontre qui s'ouvre mardi à Dakar est axée sur le thème : "Mettre les jeunes au travail par la recherche et la pratique", annoncent ses services. Elle est à initiative du CRDI, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds africain de développement (FAD).
"Le CRDI va donner les ressources financières qui permettront aux chercheurs locaux d'aller sur le terrain pour identifier les besoins les plus précieux des jeunes", a indiqué Dr Flaubert Mbiekop, ajoutant que ces résultats seront soumis aux décideurs afin qu'ils mettent en œuvre les projets les mieux adaptés pour l’emploi des jeunes.
Il a également souligné que la croissance du continent africain doit tenir compte de l'emploi des jeunes. "C'est d'autant plus nécessaire que 40% de la force de travail en Afrique est fourni par les jeunes. Si on ne capitalise pas cette force, il y aura un manque à gagner pour nos économies", a-t-il poursuivi.
Le directeur général de l'Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), Ibrahima Athie, a de son côté souligné la nécessité de faire un bilan sans exception de "toutes les initiatives allant dans le sens de trouver des solutions à l'emploi de jeunes avant de mettre en place une nouvelle politique."
"Derrière toutes les initiatives de promotion de l'emploi des jeunes, il y a un manque de préparation des jeunes qui doivent occuper ces postes. Une formation en amont est nécessaire pour permettre aux jeunes d'éviter l’échec", a-t-il dit.
La conférence internationale sur l'emploi des jeunes se tient en prélude de la session extraordinaire de la Conférence de l'Union africaine des ministres du Travail prévue à Windhoek (Namibie) en avril 2014.
APS