‘’Il faut dire que l’on est dans le cadre d’une économie mondiale qui est un domaine ouvert si bien que notre guichet unique ne peut pas s’enfermer autour de notre environnement immédiat. Donc, il y a des efforts à faire à ce niveau-là. Nous le concevons, et véritablement, ce sera la phase qui va suivre’’, a t-il dit.
Il présidait l’atelier national de restitution des résultats de l’évaluation du guichet unique au Sénégal.
Cette évaluation de l’impact des guichets uniques sur la performance du passage des marchandises dans les ports de l’Afrique et sur le commerce en général a été initiée, par l’Alliance africaine pour le commerce électronique (AACE) avec l’appui de la Banque mondiale.
Selon M. Gningue, l’atelier intervient dans un contexte particulier, caractérisé par le 10-ème anniversaire du lancement de l’exploitation d’Orbus au Sénégal, ce qui, dit-il, lui confère l’âge de la maturité.
Pour lui, c’est une opportunité offerte d’évaluer le chemin parcouru depuis le lancement officiel en mesurant les forces et les faiblesses avant de dégager les axes d’amélioration.
Birgit Viohl, consultante internationale à la Banque mondiale, a rappelé que le Sénégal est le précurseur des guichets uniques en Afrique, mais doit axer sa stratégie d’amélioration vers ‘’l’internationalisation du guichet unique, c’est-à-dire la prise en charge des procédures des autres pays''.
Elle a expliqué que ''l’échange de données et de documents se fait au-delà des frontières'', estimant qu'''il faut donc en tenir compte si l’on veut améliorer le commerce’’.
D’autres faiblesses ont été relevées par Mme Viohl relativement ‘’à la couverture des services et procédures du guichet unique actuel, car […] certaines procédures, notamment les formalités portuaires, les formalités d’enlèvement de la marchandise ne sont actuellement pas couvertes par les guichets uniques’’.
Selon elle, pour ces formalités, on a recours à ‘’des systèmes non formalisés pour les accomplir, alors que d’un point de vue technologique, ça ne poserait aucune difficulté de les intégrer ou de les faciliter par le guichet unique’’.
‘’Le succès d’un guichet unique est sa capacité de pouvoir améliorer en continue ses services, tout en s’adaptant au changement constant de la technologie et du monde des affaires’’, a t-elle affirmé, après avoir relevé les points forts du système Orbus.
‘’Le guichet unique du Sénégal offre de multiples services à ses clients, il offre des multiples services liés au processus de dédouanement (…) et le nombre des agences publiques qui traient des demandes de certificats de licence est très élevé au Sénégal, ce qui est un grand atout’’, a t-elle dit.
Les services fournis par le guichet unique sont aussi bien gérés, selon elle, ‘’c’est-à-dire que les processus sont documentés, contrôlés et mesurés, et que Gaïndé 2000 apporte une bonne gestion des incidents’’.
APS
Il présidait l’atelier national de restitution des résultats de l’évaluation du guichet unique au Sénégal.
Cette évaluation de l’impact des guichets uniques sur la performance du passage des marchandises dans les ports de l’Afrique et sur le commerce en général a été initiée, par l’Alliance africaine pour le commerce électronique (AACE) avec l’appui de la Banque mondiale.
Selon M. Gningue, l’atelier intervient dans un contexte particulier, caractérisé par le 10-ème anniversaire du lancement de l’exploitation d’Orbus au Sénégal, ce qui, dit-il, lui confère l’âge de la maturité.
Pour lui, c’est une opportunité offerte d’évaluer le chemin parcouru depuis le lancement officiel en mesurant les forces et les faiblesses avant de dégager les axes d’amélioration.
Birgit Viohl, consultante internationale à la Banque mondiale, a rappelé que le Sénégal est le précurseur des guichets uniques en Afrique, mais doit axer sa stratégie d’amélioration vers ‘’l’internationalisation du guichet unique, c’est-à-dire la prise en charge des procédures des autres pays''.
Elle a expliqué que ''l’échange de données et de documents se fait au-delà des frontières'', estimant qu'''il faut donc en tenir compte si l’on veut améliorer le commerce’’.
D’autres faiblesses ont été relevées par Mme Viohl relativement ‘’à la couverture des services et procédures du guichet unique actuel, car […] certaines procédures, notamment les formalités portuaires, les formalités d’enlèvement de la marchandise ne sont actuellement pas couvertes par les guichets uniques’’.
Selon elle, pour ces formalités, on a recours à ‘’des systèmes non formalisés pour les accomplir, alors que d’un point de vue technologique, ça ne poserait aucune difficulté de les intégrer ou de les faciliter par le guichet unique’’.
‘’Le succès d’un guichet unique est sa capacité de pouvoir améliorer en continue ses services, tout en s’adaptant au changement constant de la technologie et du monde des affaires’’, a t-elle affirmé, après avoir relevé les points forts du système Orbus.
‘’Le guichet unique du Sénégal offre de multiples services à ses clients, il offre des multiples services liés au processus de dédouanement (…) et le nombre des agences publiques qui traient des demandes de certificats de licence est très élevé au Sénégal, ce qui est un grand atout’’, a t-elle dit.
Les services fournis par le guichet unique sont aussi bien gérés, selon elle, ‘’c’est-à-dire que les processus sont documentés, contrôlés et mesurés, et que Gaïndé 2000 apporte une bonne gestion des incidents’’.
APS