Le gouvernement japonais de droite de Shinzo Abe, tout juste reconduit dans ses fonctions, a validé samedi soir un plan de relance de 3.500 milliards de yens (24 milliards d'euros) destiné à dynamiser la consommation comme les régions et aider les petites entreprises.
Ce dispositif spécial et la rallonge budgétaire requise doivent encore être approuvés début janvier par les députés, ce qui ne sera qu'une formalité compte tenu de la majorité écrasante dont bénéficie Shinzo Abe à la chambre basse renouvelée le 14 décembre lors d'un scrutin législatif anticipé.
"En mettant rapidement en oeuvre ces mesures, je pense que nous pouvons donner du tonus à la consommation comme aux économies régionales et étendre à l'ensemble du pays un cercle vertueux de croissance", a déclaré aux médias le Premier ministre à l'issue d'une réunion de son équipe.
L'ensemble, qui doit être financé par des recettes d'impôts et non par de nouvelles obligations d'Etat, comprendra notamment des bons d'achats et de voyage que distribueront les régions à leurs administrés, afin de les inciter à dépenser et à bouger.
Le gouvernement a calculé que les mesures prises devraient donner un coup de pouce de 0,7 point de pourcentage à l'évolution du produit intérieur brut (PIB), lequel a reculé durant les deuxième et troisième trimestres.
Conforté dans son approche par sa victoire récente aux urnes, le Premier ministre entend amplifier sa politique économique "abenomics" lancée depuis son retour au pouvoir en décembre 2012.
Shinzo Abe exige de tous des efforts: la banque centrale du Japon est appelée à poursuivre dans la voie de l'assouplissement monétaire et le patronat est poussé à faire un geste salarial pour que le pouvoir d'achat des foyers augmente suffisamment avant que ne soit de nouveau augmentée la taxe sur la consommation en avril 2017.
La première hausse de cet impôt indirect, intervenue au printemps dernier, a cassé la reprise amorcée. C'est elle qui a fait replonger le pays en récession. D'où le choix de Shinzo Abe de différer de dix-huit mois la seconde, initialement prévue en octobre 2015.
Latribune.fr
Ce dispositif spécial et la rallonge budgétaire requise doivent encore être approuvés début janvier par les députés, ce qui ne sera qu'une formalité compte tenu de la majorité écrasante dont bénéficie Shinzo Abe à la chambre basse renouvelée le 14 décembre lors d'un scrutin législatif anticipé.
"En mettant rapidement en oeuvre ces mesures, je pense que nous pouvons donner du tonus à la consommation comme aux économies régionales et étendre à l'ensemble du pays un cercle vertueux de croissance", a déclaré aux médias le Premier ministre à l'issue d'une réunion de son équipe.
Un tiers du montant pour les particuliers et les entreprises
Un peu plus d'un tiers du montant ira à la stimulation de la consommation des particuliers et à l'activité des entreprises, 1.700 milliards à la reconstruction du nord-est dévasté par le tsunami du 11 mars et à la prévention des désastres, et 600 millions à la revitalisation des localités économiquement en léthargie.L'ensemble, qui doit être financé par des recettes d'impôts et non par de nouvelles obligations d'Etat, comprendra notamment des bons d'achats et de voyage que distribueront les régions à leurs administrés, afin de les inciter à dépenser et à bouger.
Le gouvernement a calculé que les mesures prises devraient donner un coup de pouce de 0,7 point de pourcentage à l'évolution du produit intérieur brut (PIB), lequel a reculé durant les deuxième et troisième trimestres.
Conforté dans son approche par sa victoire récente aux urnes, le Premier ministre entend amplifier sa politique économique "abenomics" lancée depuis son retour au pouvoir en décembre 2012.
Une stratégie à "trois flêches"
Cette "stratégie à trois flèches" (largesses budgétaires, souplesse monétaire, réformes structurelles) est selon lui "la seule possible", mais elle requiert aussi le concours des forces vives de la nation.Shinzo Abe exige de tous des efforts: la banque centrale du Japon est appelée à poursuivre dans la voie de l'assouplissement monétaire et le patronat est poussé à faire un geste salarial pour que le pouvoir d'achat des foyers augmente suffisamment avant que ne soit de nouveau augmentée la taxe sur la consommation en avril 2017.
La première hausse de cet impôt indirect, intervenue au printemps dernier, a cassé la reprise amorcée. C'est elle qui a fait replonger le pays en récession. D'où le choix de Shinzo Abe de différer de dix-huit mois la seconde, initialement prévue en octobre 2015.
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