L'institution a, par ailleurs, fait savoir que ces questions « extra-budgétaires » avaient été résolues. Concrètement, le FMI dit avoir obtenu des autorités maliennes que soient publiés les deux rapports indépendants d’audit sur ces transactions, suivies d'une communication relative aux processus de sanctions. Le gouvernement malien devra aussi corriger la surfacturation des contrats militaires et appliquer des contrôles rigoureux aux futurs marchés militaires.
Recourir ainsi au marché financier ne sera pas sans conséquences sur la stabilité budgétaire du pays. Cet ajout d'emprunt portera le déficit budgétaire global à 5,8% de son Produit Intérieur Brut, à comparer à 5,2 % dans la Loi de finances rectificative approuvée en août. Hors mis cette situation à régulariser effectivement, la délégation du FMI reste optimiste sur la situation économique du pays.
« En 2014, l’économie malienne renoue avec sa trajectoire de croissance normale, avec un produit intérieur brut (PIB) réel qui progresse de 5,8 %. En 2012, le taux de croissance avait été nul en raison de la crise sécuritaire et en 2013 il n’avait été que de 1,7 % par suite des mauvaises récoltes. L’inflation reste faible, se situant à 1 %, après un niveau de -0,6 % en 2013. Les projections pour 2015 misent sur une croissance réelle qui devrait se maintenir aux alentours de 5,5 %, et sur une inflation qui devrait rester nettement inférieure à l’objectif de 3 % de la banque centrale », a fait savoir Christian Josz, le chef de délégation.
Ecofin
Recourir ainsi au marché financier ne sera pas sans conséquences sur la stabilité budgétaire du pays. Cet ajout d'emprunt portera le déficit budgétaire global à 5,8% de son Produit Intérieur Brut, à comparer à 5,2 % dans la Loi de finances rectificative approuvée en août. Hors mis cette situation à régulariser effectivement, la délégation du FMI reste optimiste sur la situation économique du pays.
« En 2014, l’économie malienne renoue avec sa trajectoire de croissance normale, avec un produit intérieur brut (PIB) réel qui progresse de 5,8 %. En 2012, le taux de croissance avait été nul en raison de la crise sécuritaire et en 2013 il n’avait été que de 1,7 % par suite des mauvaises récoltes. L’inflation reste faible, se situant à 1 %, après un niveau de -0,6 % en 2013. Les projections pour 2015 misent sur une croissance réelle qui devrait se maintenir aux alentours de 5,5 %, et sur une inflation qui devrait rester nettement inférieure à l’objectif de 3 % de la banque centrale », a fait savoir Christian Josz, le chef de délégation.
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