La disponibilité des ressources humaines à savoir les enseignants est un des facteurs qui explique ce retard
Baba Ousseynou Ly s’exprimait à la cérémonie de lancement du rapport Mondial de Suivi Education Pour Tous (EPT) 2013 – 2014 organisée par la commission nationale de l’Unesco au Sénégal portant sur le thème « Enseigner et Apprendre : Atteindre la qualité pour tous ».
Pourtant le rapport de la commission de l’Unesco au Sénégal informe que , ‘’ Le Sénégal a fait d’importants progrès vers la réalisation de l’Enseignement Primaire Universel grâce à un taux d’achèvement du primaire qui est passé de 60% en 2010 à 63% en 2011 , mais aussi grâce à un taux net de scolarisation qui pourrait atteindre plus de 80% en 2015’’.
Réagissant sur ce rapport, M. Ly a tenu à souligner que « les raisons expliquant ce retard sont liées globalement à la disponibilité des ressources humaines à savoir les enseignants, mais également des facteurs socio- culturels qui font qu’une frange de la population préfère mettre leurs enfants dans des structures d’éducation et de formation qui ne sont pas prise en charge dans le calcul du taux brut de scolarisation comme par exemple les Dahras et autres structures de formation ».
« Actuellement avec notre politique de modernisation des Dahras, si l’on arrive à intégrer ces structures de formation et d’éducation dans notre taux brut de scolarisation, cela nous permettra de nous approcher d’un taux de 100% », a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il ajoute qu’il faudra « chercher rapidement à enrôler la cible talibé dans les structures formelles, qui prennent en charge non seulement l’éducation religieuse avec la mémorisation du coran mais aussi la maîtrise des compétences de base du niveau troisième étape de l’élémentaire ».
« Les populations scolarisables également ne sont pas dans des structures recensées officiellement mais avec la disponibilité des ressources humaines et des infrastructures, nous pensons que très prochainement nous arriverons à ce niveau de scolarisation » indique le Secrétaire générale du ministère de l’éducation.
« Des dispositions seront prises pour essayer de traquer cette catégorie d’enfants qui ne se trouvent pas dans les structures d’éducation formelles, principalement les talibés et étendre la carte scolaire dans les zones reculées tout en continuant de faire la promotion de la scolarisation des filles », conclut Baba Ousseynou Ly.
Ndeye Maguette Kebé
Pourtant le rapport de la commission de l’Unesco au Sénégal informe que , ‘’ Le Sénégal a fait d’importants progrès vers la réalisation de l’Enseignement Primaire Universel grâce à un taux d’achèvement du primaire qui est passé de 60% en 2010 à 63% en 2011 , mais aussi grâce à un taux net de scolarisation qui pourrait atteindre plus de 80% en 2015’’.
Réagissant sur ce rapport, M. Ly a tenu à souligner que « les raisons expliquant ce retard sont liées globalement à la disponibilité des ressources humaines à savoir les enseignants, mais également des facteurs socio- culturels qui font qu’une frange de la population préfère mettre leurs enfants dans des structures d’éducation et de formation qui ne sont pas prise en charge dans le calcul du taux brut de scolarisation comme par exemple les Dahras et autres structures de formation ».
« Actuellement avec notre politique de modernisation des Dahras, si l’on arrive à intégrer ces structures de formation et d’éducation dans notre taux brut de scolarisation, cela nous permettra de nous approcher d’un taux de 100% », a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il ajoute qu’il faudra « chercher rapidement à enrôler la cible talibé dans les structures formelles, qui prennent en charge non seulement l’éducation religieuse avec la mémorisation du coran mais aussi la maîtrise des compétences de base du niveau troisième étape de l’élémentaire ».
« Les populations scolarisables également ne sont pas dans des structures recensées officiellement mais avec la disponibilité des ressources humaines et des infrastructures, nous pensons que très prochainement nous arriverons à ce niveau de scolarisation » indique le Secrétaire générale du ministère de l’éducation.
« Des dispositions seront prises pour essayer de traquer cette catégorie d’enfants qui ne se trouvent pas dans les structures d’éducation formelles, principalement les talibés et étendre la carte scolaire dans les zones reculées tout en continuant de faire la promotion de la scolarisation des filles », conclut Baba Ousseynou Ly.
Ndeye Maguette Kebé