Après le Sénégal et la Côte d’Ivoire, les membres de la CAOPA ont choisi cette année la capitale cap-verdienne pour la célébration de la journée mondiale de la pêche et vont en profiter pour y tenir leur assemblée générale de renouvellement de leur bureau. Les professionnels africains de la pêche artisanale considèrent que d’ici la fin du siècle, l’élévation anticipée du niveau de la mer affectera le littoral africain fortement peuplé, et que le coût de l’adaptation pourrait représenter de 5 à 10% du produit intérieur brut des pays touchés.
Selon le document de la CAOPA, les effets du changement climatique sont potentiellement plus importants pour la population des zones côtières des pays en voie de développement que pour celle des pays riches. L’essentiel de l’exploitation des ressources halieutiques par la pêche artisanale africaine se fait sur quelques dizaines de kilomètres dans la bande côtière, zone fragile menacée par le changement climatique et par la pression d’un nombre croissant d’activités autres que la pêche, ajoute la même source.
Ces professionnels ont dit les inquiétudes des communautés côtières africaines, et du Cap-Vert en particulier, par rapport aux impacts du changement climatique sur leur avenir. Pour ces communautés, la vulnérabilité affectera particulièrement les femmes dans la pêche africaine, qui jouent un rôle central pour garantir la sécurité alimentaire des populations à travers les activités de transformation et de commercialisation des produits de la pêche et, contribuent ‘’de façon déterminante’’ au bien-être des familles et à l'éducation des enfants. Ces professionnels ont également constaté que des impacts du changement climatique sur les écosystèmes marins et côtiers sont déjà observés au niveau de la pêche maritime, en particulier des événements climatiques extrêmes. Il s'agit des inondations, des tempêtes tropicales et des changements dans les zones de répartition des stocks de poissons. Le changement climatique aura ‘’des conséquences considérables’’ sur l’abondance et la distribution de poisson, en particulier les petits pélagiques, dont dépendent les populations les plus défavorisées, ont-ils estimé.
La CAOPA compte divers partenaires dans ses activités: les différents gouvernements des pays membres, les institutions internationales, la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et le Réseau des journalistes pour une pêche responsable et durable en Afrique de l'Ouest (REJOPRAO).
APS
Selon le document de la CAOPA, les effets du changement climatique sont potentiellement plus importants pour la population des zones côtières des pays en voie de développement que pour celle des pays riches. L’essentiel de l’exploitation des ressources halieutiques par la pêche artisanale africaine se fait sur quelques dizaines de kilomètres dans la bande côtière, zone fragile menacée par le changement climatique et par la pression d’un nombre croissant d’activités autres que la pêche, ajoute la même source.
Ces professionnels ont dit les inquiétudes des communautés côtières africaines, et du Cap-Vert en particulier, par rapport aux impacts du changement climatique sur leur avenir. Pour ces communautés, la vulnérabilité affectera particulièrement les femmes dans la pêche africaine, qui jouent un rôle central pour garantir la sécurité alimentaire des populations à travers les activités de transformation et de commercialisation des produits de la pêche et, contribuent ‘’de façon déterminante’’ au bien-être des familles et à l'éducation des enfants. Ces professionnels ont également constaté que des impacts du changement climatique sur les écosystèmes marins et côtiers sont déjà observés au niveau de la pêche maritime, en particulier des événements climatiques extrêmes. Il s'agit des inondations, des tempêtes tropicales et des changements dans les zones de répartition des stocks de poissons. Le changement climatique aura ‘’des conséquences considérables’’ sur l’abondance et la distribution de poisson, en particulier les petits pélagiques, dont dépendent les populations les plus défavorisées, ont-ils estimé.
La CAOPA compte divers partenaires dans ses activités: les différents gouvernements des pays membres, les institutions internationales, la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et le Réseau des journalistes pour une pêche responsable et durable en Afrique de l'Ouest (REJOPRAO).
APS