L’impact du réchauffement climatique se fait déjà sentir dans de nombreuses régions du monde : incendies dévastateurs en Californie et en Australie, inondations côtières et sécheresses prolongées dans des zones déjà arides. Chaque année, depuis 2008, les aléas liés à des phénomènes météorologiques soudains comme les inondations, les orages, les incendies, les températures extrêmes provoquent le déplacement de 21,5 millions de personnes en moyenne (Source : HCNUR).
Ce chiffre pourrait atteindre 150 à 200 millions de personnes en 2050. À la fin du siècle, les décès dus au changement climatique pourraient excéder le nombre actuel de morts lié à toutes les maladies infectieuses réunies. Selon les estimations du rapport Stern (2006), si l’on ne fait rien, le PIB mondial pourrait être inférieur de 20 %, d’ici la fin du siècle, au scénario basé sur le réchauffement climatique limité à 2°C.
Le seul moyen d’éviter ce sombre scénario est d’accélérer l’abandon progressif des énergies fossiles. La crise sanitaire actuelle pourrait être l’occasion de faire avancer les choses dans ce sens. En Europe, les plans de relance mettent l’accent sur l’investissement vert. Cela rend d’autant plus importante la 26e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), qui se tiendra à Glasgow en novembre prochain.
À cette occasion, les pays devraient convenir d’un nouveau durcissement des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cependant, un accord dans ce sens n’est pas garanti. En effet, le coût économique de la transition énergétique reste un obstacle important pour de nombreux pays.
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Ce chiffre pourrait atteindre 150 à 200 millions de personnes en 2050. À la fin du siècle, les décès dus au changement climatique pourraient excéder le nombre actuel de morts lié à toutes les maladies infectieuses réunies. Selon les estimations du rapport Stern (2006), si l’on ne fait rien, le PIB mondial pourrait être inférieur de 20 %, d’ici la fin du siècle, au scénario basé sur le réchauffement climatique limité à 2°C.
Le seul moyen d’éviter ce sombre scénario est d’accélérer l’abandon progressif des énergies fossiles. La crise sanitaire actuelle pourrait être l’occasion de faire avancer les choses dans ce sens. En Europe, les plans de relance mettent l’accent sur l’investissement vert. Cela rend d’autant plus importante la 26e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), qui se tiendra à Glasgow en novembre prochain.
À cette occasion, les pays devraient convenir d’un nouveau durcissement des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cependant, un accord dans ce sens n’est pas garanti. En effet, le coût économique de la transition énergétique reste un obstacle important pour de nombreux pays.
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