"L'idéologie dominante était qu'il fallait faire essentiellement les investissements au niveau de l'élémentaire et du secondaire", a-t-il soutenu en marge du Sommet axé sur l'enseignement supérieur et le développement de l'Afrique.
Ouverte mardi dans la capitale sénégalaise, cette rencontre prend fin jeudi. Elle compte aboutir à des "propositions fortes" visant à faire de l'enseignement supérieur un moyen qui sert la société et qui répond aux besoins des communautés.
Les années 1980-1990 passées, "petit à petit, l'Asie a montré qu'en investissant dans les formations supérieures aussi bien professionnelle que générale, en investissant aussi bien dans la recherche et l'innovation, on peut accélérer le développement et aller vers l'émergence économique", a souligné le ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
"C'est donc au milieu des années 2000 que le continent africain a commencé à se réveiller'' concernant l'importance de l'enseignement supérieur et de la recherche, a indiqué Mary Teuw Niane.
De l'avis de M. Niane, "il est heureux que le Sénégal soit sans doute le premier pays à se réveiller grâce à des initiatives hardies prises au plus haut sommet de l'Etat à travers la Concertation nationale sur l'avenir de l'enseignement supérieur, le premier conseil présidentiel sur l'enseignement supérieur de l'histoire du Sénégal".
Il a fait part d'une "mobilisation sans précédent de ressources avec 300 milliards d'investissements entre 2012 et 2017, quasiment plus du double des investissements réalisés entre 1960 et 2012".
Cela explique selon lui l'appel de la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA) de faire du chef de l'Etat, Macky Sall, "le champion en Afrique pour l'enseignement supérieur".
Sur la nouvelle dynamique de l'UA vers une harmonisation des programmes de formation, Mary Teuw Niane a estimé que "c'est une approche naturelle et normale puisque l’Union africaine plaide pour l'intégration des peuples".
"Il est important que la mobilité des cerveaux développe au niveau de l'Afrique avec une mobilité des étudiants, mobilité des enseignants-chercheurs et la mobilité des connaissances, des expériences réunies à travers un échange au niveau du continent africain", a-t-il relevé.
"Cela veut dire inverser le flux actuel qui est un flux plutôt Afrique vers les autres continents qu'entre les pays africains, a-t-il fait valoir. "Ceci est dans l'ère du temps puisque l'enseignement supérieur général dans une tour d'ivoire est révolu", a ajouté le ministre.
APS
Ouverte mardi dans la capitale sénégalaise, cette rencontre prend fin jeudi. Elle compte aboutir à des "propositions fortes" visant à faire de l'enseignement supérieur un moyen qui sert la société et qui répond aux besoins des communautés.
Les années 1980-1990 passées, "petit à petit, l'Asie a montré qu'en investissant dans les formations supérieures aussi bien professionnelle que générale, en investissant aussi bien dans la recherche et l'innovation, on peut accélérer le développement et aller vers l'émergence économique", a souligné le ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
"C'est donc au milieu des années 2000 que le continent africain a commencé à se réveiller'' concernant l'importance de l'enseignement supérieur et de la recherche, a indiqué Mary Teuw Niane.
De l'avis de M. Niane, "il est heureux que le Sénégal soit sans doute le premier pays à se réveiller grâce à des initiatives hardies prises au plus haut sommet de l'Etat à travers la Concertation nationale sur l'avenir de l'enseignement supérieur, le premier conseil présidentiel sur l'enseignement supérieur de l'histoire du Sénégal".
Il a fait part d'une "mobilisation sans précédent de ressources avec 300 milliards d'investissements entre 2012 et 2017, quasiment plus du double des investissements réalisés entre 1960 et 2012".
Cela explique selon lui l'appel de la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA) de faire du chef de l'Etat, Macky Sall, "le champion en Afrique pour l'enseignement supérieur".
Sur la nouvelle dynamique de l'UA vers une harmonisation des programmes de formation, Mary Teuw Niane a estimé que "c'est une approche naturelle et normale puisque l’Union africaine plaide pour l'intégration des peuples".
"Il est important que la mobilité des cerveaux développe au niveau de l'Afrique avec une mobilité des étudiants, mobilité des enseignants-chercheurs et la mobilité des connaissances, des expériences réunies à travers un échange au niveau du continent africain", a-t-il relevé.
"Cela veut dire inverser le flux actuel qui est un flux plutôt Afrique vers les autres continents qu'entre les pays africains, a-t-il fait valoir. "Ceci est dans l'ère du temps puisque l'enseignement supérieur général dans une tour d'ivoire est révolu", a ajouté le ministre.
APS