Le constat est de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) dans un document intitulé : « Banque de données économiques et financières, Version définitive 2016 et provisoire 2017 ».
Ainsi en 2017, poursuit le document, les tendances sont demeurées favorables avec une progression de 8,7% de la valeur ajoutée des entreprises du secteur formel par rapport à 2016.
Selon l’Ansd, ce croit s’est chiffré à 2 187 milliards de F Cfa à prix courants contre 2 012 milliards en 2016.
A l’en croire, les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à deux milliards qui représentent 5,4% des unités répertoriées sont celles qui ont le plus contribué à cette création de richesse avec une part de 94,0%.
Les équipes de M. Babacar Ndir notent que la consolidation de l’activité est imputable aux BTP (+53,9%) même si le résultat net reste négatif, à l’industrie (+11,7%) et aux services (+4,7%). Quant au commerce, poursuivent-ils, la valeur ajoutée s’est repliée de 0,9%.
A leur croire, ce dynamisme de l’activité s’est traduit par une amélioration sensible du résultat net global.
Et d’ajouter que les sous-secteurs qui ont le plus progressé sont la préparation de sites et la construction d'ouvrages de bâtiment ou de génie civil, l’énergie, les industries extractives, les hôtels, bars et restaurants et le transport.
Une croissance 7,7% de la valeur ajoutée sur la période 2011-2017
La même source note que la valeur ajoutée a enregistré un taux de croissance moyen de 7,7% sur la période 2011-2017.
La production s’est accrue de 11,8% en 2017, en relation avec les progressions enregistrées dans tous les secteurs notamment les BTP (45,0%), les industries (10,9% et les services (5,7%).
L’Ansd avance que le taux de valeur ajoutée s’est rétréci de 0,7 point en ressortant à 23,9% en 2017 contre 24,6% en 2016. Cette situation est liée à un abaissement de 1,6 point dans le commerce.
Relativement à la répartition sectorielle, poursuit l’agence, la part du secteur des services demeure prépondérante avec 49,2% de la valeur ajoutée.
Elle fait savoir que les industries viennent en deuxième position avec 37,4%, suivies du commerce (7,7%) et des BTP (5,7%).
A l’instar des années précédentes, relève l’Ansd, la richesse créée par les entreprises est prioritairement affectée aux charges de personnel avec 50,6% de la valeur ajoutée globale.
Elles sont suivies par les dividendes et l’autofinancement (32,3%), les frais financiers (10,3%) et les impôts sur le résultat (6,8%).
Le document renseigne que le taux de vétusté comptable demeure acceptable en ressortissant à 36,8% en 2017, ce qui dénote de la modernité des équipements utilisés par les entreprises.
A l’en croire, ce taux s’est accru de 2,9 points puisque qu’il était de 33,9% un an auparavant grâce surtout aux industries et aux services.
Avant d’avancer que la rentabilité globale des facteurs s’est améliorée de 1,3 point en 2017 pour s’établir à 19,2% contre 17,9% en 2016. « Cet accroissement est imputable surtout aux industries et aux BTP », confie-t-elle.
L’Ansd confie que les délais accordés par les fournisseurs se sont établis à 130 jours après 123 jours en 2016, alors que ceux des clients sont passés de 66 jours à 73 jours.
Ainsi, poursuit-elle, les délais de paiement des fournisseurs dépassent de 57 jours ceux de règlement des clients, ce qui s’est traduit par un impact positif sur les besoins en fonds de roulement.
Mariama Diallo
Ainsi en 2017, poursuit le document, les tendances sont demeurées favorables avec une progression de 8,7% de la valeur ajoutée des entreprises du secteur formel par rapport à 2016.
Selon l’Ansd, ce croit s’est chiffré à 2 187 milliards de F Cfa à prix courants contre 2 012 milliards en 2016.
A l’en croire, les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à deux milliards qui représentent 5,4% des unités répertoriées sont celles qui ont le plus contribué à cette création de richesse avec une part de 94,0%.
Les équipes de M. Babacar Ndir notent que la consolidation de l’activité est imputable aux BTP (+53,9%) même si le résultat net reste négatif, à l’industrie (+11,7%) et aux services (+4,7%). Quant au commerce, poursuivent-ils, la valeur ajoutée s’est repliée de 0,9%.
A leur croire, ce dynamisme de l’activité s’est traduit par une amélioration sensible du résultat net global.
Et d’ajouter que les sous-secteurs qui ont le plus progressé sont la préparation de sites et la construction d'ouvrages de bâtiment ou de génie civil, l’énergie, les industries extractives, les hôtels, bars et restaurants et le transport.
Une croissance 7,7% de la valeur ajoutée sur la période 2011-2017
La même source note que la valeur ajoutée a enregistré un taux de croissance moyen de 7,7% sur la période 2011-2017.
La production s’est accrue de 11,8% en 2017, en relation avec les progressions enregistrées dans tous les secteurs notamment les BTP (45,0%), les industries (10,9% et les services (5,7%).
L’Ansd avance que le taux de valeur ajoutée s’est rétréci de 0,7 point en ressortant à 23,9% en 2017 contre 24,6% en 2016. Cette situation est liée à un abaissement de 1,6 point dans le commerce.
Relativement à la répartition sectorielle, poursuit l’agence, la part du secteur des services demeure prépondérante avec 49,2% de la valeur ajoutée.
Elle fait savoir que les industries viennent en deuxième position avec 37,4%, suivies du commerce (7,7%) et des BTP (5,7%).
A l’instar des années précédentes, relève l’Ansd, la richesse créée par les entreprises est prioritairement affectée aux charges de personnel avec 50,6% de la valeur ajoutée globale.
Elles sont suivies par les dividendes et l’autofinancement (32,3%), les frais financiers (10,3%) et les impôts sur le résultat (6,8%).
Le document renseigne que le taux de vétusté comptable demeure acceptable en ressortissant à 36,8% en 2017, ce qui dénote de la modernité des équipements utilisés par les entreprises.
A l’en croire, ce taux s’est accru de 2,9 points puisque qu’il était de 33,9% un an auparavant grâce surtout aux industries et aux services.
Avant d’avancer que la rentabilité globale des facteurs s’est améliorée de 1,3 point en 2017 pour s’établir à 19,2% contre 17,9% en 2016. « Cet accroissement est imputable surtout aux industries et aux BTP », confie-t-elle.
L’Ansd confie que les délais accordés par les fournisseurs se sont établis à 130 jours après 123 jours en 2016, alors que ceux des clients sont passés de 66 jours à 73 jours.
Ainsi, poursuit-elle, les délais de paiement des fournisseurs dépassent de 57 jours ceux de règlement des clients, ce qui s’est traduit par un impact positif sur les besoins en fonds de roulement.
Mariama Diallo