Le développement de l'Afrique devrait être au cœur du prochain Sommet de l'OIF

Dimanche 30 Mars 2014

Le prochain Sommet de la Francophonie, prévu en novembre prochain à Dakar, doit inscrire à son agenda des problématiques liées au développement de l'Afrique et à la libre-circulation dans l'espace francophone, selon l'ancien ministre de la Culture Amadou Tidiane Wone.


"Je ne peux qu'exprimer le point de vue d'un citoyen qui souhaite très bien que lors de ce sommet, les problématiques de développement de l'Afrique, de libre-circulation dans l'espace francophone, soient abordées", a-t-il notamment indiqué.

M. Wone, ex-ministre libéral de la Culture et ancien ambassadeur du Sénégal au Canada, s'exprimait en marge d'une conférence publique, à l'initiative de l'Assemblée des fonctionnaires francophones des organisations internationales (AFFOI). 

La rencontre, tenue dans le cadre de la Quinzaine de la Francophonie, portait sur le thème ''Libre-circulation et libre-échange des jeunes dans l'espace francophone''. 

Le prochain sommet de la Francophonie, prévu en novembre (29-30) prochain au Sénégal, se tiendra sur le thème "Femmes et jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement".

L'ancien ministre sous le régime de l'ex-président Abdoulaye Wade a aussi émis le souhait de voir abordée, lors de cette rencontre, les voies et moyens de faciliter pour les étudiants les conditions d'inscription dans les universités de l'espace francophone.

"Il faut aborder la possibilité pour les étudiants de s'inscrire facilement dans des universités francophones. Vous avez vu les débordements que nous avons notés dans nos campus et universités (en Afrique) qui sont saturés", a-t-il souligné. 

"A défaut de construire des campus francophones à l'initiative des pays riches de la Francophonie sur nos territoires, il faut ouvrir les frontières pour permettre aux étudiants, à des moindres coûts, d'aller étudier dans leurs universités et revenir se mettre au service de leur pays", a ajouté M. Wone.

Il a toutefois précisé que ces étudiants, une fois leur études terminées, doivent rentrer au bercail et se mettre au service du développement de leur pays.

"Il est entendu que je suis personnellement opposé à l'exode des esprits, à la fuite des cerveaux et il ne faut que nos jeunes, une fois qu'ils ont le visa, aillent s'installer définitivement (…)" dans les pays d'accueil, a-t-il dit.
APS
Actu-Economie


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