Le gouverneur de la banque centrale grecque a appelé, dans un texte publié dimanche, le gouvernement d'Alexis Tsipras à mettre en œuvre les réformes prévues par le plan d'aide international en soulignant que l'inaction exposerait l'économie du pays à des risques qu'elle n'est pas en mesure d'assumer.
Une réforme du système de retraites, notamment, est un préalable nécessaire au succès de la première revue par les créanciers internationaux de l'application de l'accord conclu en juillet.
"Une réussite de la première revue du programme aurait, c'est certain, un impact très positif sur la confiance. C'est la clé du retour des dépôts dans le système bancaire", a déclaré le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, dans une tribune publiée par l'édition dominicale du quotidien Kathimerini.
"Un éventuel échec de la revue serait déstabilisant et rappellerait les souvenirs du premier semestre 2015, a-t-il ajouté. Répéter une telle expérience impliquerait des risques importants, que l'économie aurait du mal à supporter cette fois-ci."
Elle permettrait aussi à la BCE d'étendre ses achats d'actifs sur les marchés aux obligations grecques, ajoute Stournaras.
"La sortie de la crise et le retour à la normalité est proche. Le gouvernement doit honorer le contrat qu'il a négocié avec les créanciers et prendre des initiatives pour améliorer le climat de confiance", juge-t-il.
A l'opposé, un échec de la revue saperait la confiance, aggraverait la récession et alourdirait les créances à risque des banques, poursuit-il. Dans un entretien au quotidien Realnews, Alexis Tsipras a déclaré que le système de retraites était au bord de l'effondrement et que son gouvernement travaillait à le redresser.
"Nos créanciers doivent savoir que nous respecterons l'accord à la lettre, sans pour autant que cela signifie céder à des exigences irrationnelles ou injustes", a-t-il dit.
Tsipras, qui ne dispose que de 153 sièges sur 300 au Parlement, s'est dit confiant dans le soutien de cette courte majorité à la réforme des retraites et a ajouté que son gouvernement prévoyait de boucler la première revue du plan d'aide avant la fin du mois de février.
Latribune.fr avec Reuters
Une réforme du système de retraites, notamment, est un préalable nécessaire au succès de la première revue par les créanciers internationaux de l'application de l'accord conclu en juillet.
"Une réussite de la première revue du programme aurait, c'est certain, un impact très positif sur la confiance. C'est la clé du retour des dépôts dans le système bancaire", a déclaré le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, dans une tribune publiée par l'édition dominicale du quotidien Kathimerini.
"Un éventuel échec de la revue serait déstabilisant et rappellerait les souvenirs du premier semestre 2015, a-t-il ajouté. Répéter une telle expérience impliquerait des risques importants, que l'économie aurait du mal à supporter cette fois-ci."
Allégement du fardeau de la dette publique
Une revue réussie des réformes mises en oeuvre depuis l'accord de juillet ouvrirait la voie à des discussions sur un allégement du fardeau de la dette publique grecque, à la levée progressive du contrôle des capitaux et au feu vert de la Banque centrale européenne (BCE) à l'inclusion des emprunts d'Etat grecs dans les garanties acceptables pour le financement des banques.Elle permettrait aussi à la BCE d'étendre ses achats d'actifs sur les marchés aux obligations grecques, ajoute Stournaras.
"La sortie de la crise et le retour à la normalité est proche. Le gouvernement doit honorer le contrat qu'il a négocié avec les créanciers et prendre des initiatives pour améliorer le climat de confiance", juge-t-il.
A l'opposé, un échec de la revue saperait la confiance, aggraverait la récession et alourdirait les créances à risque des banques, poursuit-il. Dans un entretien au quotidien Realnews, Alexis Tsipras a déclaré que le système de retraites était au bord de l'effondrement et que son gouvernement travaillait à le redresser.
"Nos créanciers doivent savoir que nous respecterons l'accord à la lettre, sans pour autant que cela signifie céder à des exigences irrationnelles ou injustes", a-t-il dit.
Tsipras, qui ne dispose que de 153 sièges sur 300 au Parlement, s'est dit confiant dans le soutien de cette courte majorité à la réforme des retraites et a ajouté que son gouvernement prévoyait de boucler la première revue du plan d'aide avant la fin du mois de février.
Latribune.fr avec Reuters