"L’Afrique est en pleine croissance. Elle devient de plus en plus attractive et la compétition y gagne du terrain. Nous sommes dans un tournant historique où près d’un milliard d’Africains constituent un des marchés les plus prometteurs", a affirmé M. Sall lors d’un forum économique préparatoire du sommet sur "la paix et la sécurité en Afrique", vendredi et samedi, au palais présidentiel français.
"Un marché suffisamment diversifié et vaste pour s’ouvrir à tous, dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant" est en train d’émerger dans le continent, selon Macky Sall, dans une déclaration transmise à l'APS, à Dakar. "Cette nouvelle dynamique où l’investissement prend le pas sur l’aide exige des changements en profondeur : changement dans la perception de l’Afrique et des Africains, changement dans les méthodes, changement dans les mécanismes et outils de coopération et de partenariat", a-t-il souligné dans le texte reçu du service de presse de la présidence sénégalaise.
"Nos besoins ne peuvent être entièrement satisfaits ni par l’Etat, ni par le privé, encore moins l’aide publique au développement. Il faut une combinaison des trois pour y arriver", a insisté le président Sall. Pour ne plus compter sur l’aide publique au développement, a-t-il indiqué, "nous devons investir davantage dans l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes, moderniser l’agriculture, rendre l’électricité disponible et à des coûts compétitifs, et développer des infrastructures qui stimulent les échanges intra et inter-étatiques".
Le président sénégalais estime que "c’est cette vision que porte le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), à travers [son] Programme pour le développement des infrastructures en Afrique, qui contient 51 projets prioritaires à travers le continent, pour un coût global de 68 milliards de dollars, dans la période 2012-2020". "Je rappelle que dans sa philosophie, le NEPAD repose moins sur l’aide public au développement que sur l’esprit de partenariat, y compris le partenariat public privé", a-t-il affirmé.
D'autres chefs d'Etat africains, dont l'Ivoirien Alassane Ouattara, sont attendus au sommet sur "la paix et la sécurité" en Afrique, à l'invitation du président de la République française, François Hollande.
APS
"Un marché suffisamment diversifié et vaste pour s’ouvrir à tous, dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant" est en train d’émerger dans le continent, selon Macky Sall, dans une déclaration transmise à l'APS, à Dakar. "Cette nouvelle dynamique où l’investissement prend le pas sur l’aide exige des changements en profondeur : changement dans la perception de l’Afrique et des Africains, changement dans les méthodes, changement dans les mécanismes et outils de coopération et de partenariat", a-t-il souligné dans le texte reçu du service de presse de la présidence sénégalaise.
"Nos besoins ne peuvent être entièrement satisfaits ni par l’Etat, ni par le privé, encore moins l’aide publique au développement. Il faut une combinaison des trois pour y arriver", a insisté le président Sall. Pour ne plus compter sur l’aide publique au développement, a-t-il indiqué, "nous devons investir davantage dans l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes, moderniser l’agriculture, rendre l’électricité disponible et à des coûts compétitifs, et développer des infrastructures qui stimulent les échanges intra et inter-étatiques".
Le président sénégalais estime que "c’est cette vision que porte le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), à travers [son] Programme pour le développement des infrastructures en Afrique, qui contient 51 projets prioritaires à travers le continent, pour un coût global de 68 milliards de dollars, dans la période 2012-2020". "Je rappelle que dans sa philosophie, le NEPAD repose moins sur l’aide public au développement que sur l’esprit de partenariat, y compris le partenariat public privé", a-t-il affirmé.
D'autres chefs d'Etat africains, dont l'Ivoirien Alassane Ouattara, sont attendus au sommet sur "la paix et la sécurité" en Afrique, à l'invitation du président de la République française, François Hollande.
APS