Le président sud-africain à nouveau dans le viseur de l’autorité de lutte anticorruption

Samedi 30 Novembre 2013

En dépit de l’intervention de quatre ministres et de fortes pressions sur les médias nationaux pour empêcher la publication de photos de la villa du président à Nkandla, le scandale a fini par éclater. Arrêtez nous donc », avait écrit The Times à sa une du 22 novembre 2013 en bravant l’interdiction de publier des photos de la résidence privée du président Jacob Zuma, dans la province du KwaZulu-Natal.


Jacob Zuma, Président de la RSA
Jacob Zuma, Président de la RSA
Face à l’évidence, l'autorité chargée de la lutte anticorruption en Afrique du Sud a estimé que le président Jacob Zuma avait détourné 215 millions de rands (15,5 millions d'euros) de fonds publics, notamment pour la construction d'une piscine et d'un enclos à bétail dans sa résidence privée. Pour sa défense Jacob Zuma a estimé que cette somme a été dépensée pour « renforcer la sécurité » de sa résidence, justifiant même la construction de la piscine par la nécessité de disposer d’un grand réservoir d’eau en cas d’incendie…
Mais un rapport de la médiatrice de la République, Thuli Madonsela, que le Mail and Guardian s’est procuré, assure que le président sud-africain « a tiré des avantages personnels considérables de ces travaux ». L’opposition se déchaîne : « Si des investigations préliminaires ont lieu et concluent qu'il a enfreint la loi, il pourrait être passible de destitution », assure Lindiwe Mazibuko, la chef du groupe parlementaire de l'Alliance Démocratique, premier parti d’opposition au puissant ANC.
Ecofin
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